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dimanche 19 octobre 2014

Les métaphores de la saveur excitent le cerveau



Un chat doux et un adieu amer évoque plus des émotions qu'un beau chat et une séparation douloureuse. Simplement parce que le cerveau réagit plus sur les métaphores liées à saveurs. C’est que font valoir des scientifiques allemands et américains dans une étude publiée dans le Journal of Cognitive Neuroscience.

Comparé avec de la langue clair, le désavantage avec une métaphore est qu’elle peut prendre un peu plus de temps pour le cerveau à traiter. L’avantage est qu’elle active plusieurs parties du cerveau qui lui donne un plus grand impact. Même les métaphores de tous les jours telles que douce et amère, provoquant une activité cervical accrue.

Dans l’étude les participants germano-américaine ont lus 37 phrases en anglais. Chaque phrase a été lue 2 fois avec une petite différence - dans l'une des variantes il y avait une métaphore de saveur. La phrase, « She looked at him sweetly » avait par exemple été modifié à « She looked at him kindly. »

 Beaucoup de métaphores étaient tellement banal qu'ils ne soient guère considérés comme des métaphores. Mais, les cerveaux ne semblaient pas avoir oublié le lien entre la métaphore sweet et le goût sweet. La métaphore sweet déclenchait une activité dans le centre émotionnel d'une manière complètement différente de la synonyme kind.

Les métaphores sont donc généralement un moyen de renforcer ce qui est dit et un moyen de faciliter la compréhension des phénomènes abstraits. Les métaphores de la saveur sont selon les chercheurs particulièrement efficaces, car ils sont liés à des expériences sensorielles. Ils ont le pouvoir de donner un orateur un avantage rhétorique en apportant des associations qui excite le cerveau.

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