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samedi 11 octobre 2014

Alfred Nobel et la France



Un français a eu le Prix Nobel de littérature de 2014. Cela grâce à deux chevaux russes.

À Karlskoga, suédé, deux moteurs de l'avoine les plus dynamiques au monde tirent la voiture pantheon d'Alfred Nobel. La voiture a une capote, pneu en caoutchouc et un éclairage électrique avec des ampoules incandescence de carbone d'Edison. L’équipage, tiré en tandem par deux trotteurs russes, Dorogoj et Sorvanets, peut même sur de longs trajets atteindre jusqu’au 30 km/h. Elle est la meilleure voiture disponible des années 1890.
 
Le jeune Alfred a grandi à Saint-Pétersbourg au milieu des années 1800 après avoir été à Stockholm en 1833. Son père, Emmanuel, invente et construit des mines navales et terrestres pour le tsar russe, Nikolai. Ces deux frères, Robert et Ludvig, sont devenu ingénieurs. Alfred, l’introvertie, lit fiction, étudie de la chimie, apprend plusieurs langues et vers ces 17 ans il voyage dans l’Europe des années 1850.

Alfred s’installe à Paris et commence à travailler dans le laboratoire Professeur Pelouzes. Là, il rencontre le jeune Italien Ascanio Sobrero qui quelques années auparavant a inventé la nitroglycérine. Alfred s'intéresse à cet explosif et bientôt il est en charge du développement. Comme un plâtre sur la plaie de Sobrero il aura beaucoup plus tard un emploi bien rémunéré chez Nobel.

Après un court voyage d’étude aux États-Unis, il retourne à Saint-Pétersbourg et apprend les bases de l'entrepreneuriat par son père, le génie mécanique. La guerre de Crimée, éclaté en 1853, rend les affaires splendides car la marine russe a beaucoup besoin de mines et machines à vapeur. Mais, lorsque la Russie a perdu la guerre, en 1856, l'entreprise familiale fait faillite.

Alfred rentre à Paris, tandis que les frères Robert et Ludvig commence à construire le business russe à nouveau. Ce qui se passe en 1873 est le début d'une nouvelle ère, non seulement pour la famille Nobel, mais pour le monde entier: Lorsque Robert se rend dans le Caucase pour acheter du bois de noyer il découvre un flux d'huile brun et visqueux sortant de la terre. Il comprend immédiatement de quoi il s'agit et l'industrie du pétrole de Nobel à Bakou est née.

Alors que les frères ravivent les affaires russes, Alfred expérimente avec la nitroglycérine à Stockholm, ses parents ont déménagé après la faillite à Saint-Pétersbourg.

Dans une petite fabrique de grandes quantités d'explosifs sont créés et en Septembre 1864 il y avait 140 kg prêt pour livraison. Le 3 Septembre, juste avant le déjeuner, une explosion détruit la totalité des stocks. Elle n’a pas seulement détruit le bâtiment mais aussi tué 5 personnes. C’était la fin de l’entreprise du père, Emanuel, mais en même temps le début pour Alfred.

Alfred, qui maintenant a 32 ans, commence une nouvelle entreprise pour fabrication d'explosifs mais à cause de risques d’explosions elle est localisé á la périphérie de la ville. L’entreprise, Nitroglycérine AB, fabrique huile explosive breveté par Nobel et devient bientôt le leader mondial. Entre autres projets, l’huile est utilisée pour faire creuser des tunnels ferroviaires en Stockholm.

Mais il n'a pas duré longtemps avant que des détonations accidentelles se rependent à travers le monde. Alfred n’a pas plein contrôle des processus chimiques impliqués et de l'huile explosive n'est pas fiable. À la fin des années 1860, tout commerce de l'huile est interdit.

Cependant, Alfred a depuis plusieurs années essayé de développer une explosive plus sûre. Il expérimente avec un mélange de nitroglycérine et divers matériaux poreux tels que la poudre de charbon, sciure de bois, ciment et oxyde de silicium. Celui-ci se révèle crucial pour le brevet de la dynamite de 1867. Après seulement quelques années des milliers de tonnes de dynamite sont vendus aux grands projets d'infrastructures comme le canal de Panama et le tunnel du Gothard.

L'argent s’accumule dans les poches d’Alfred. Il revient à Paris, la ville qu’il tant a aimé comme jeunes et s’achète un appartement chic près de l'Arc de Triomphe. Alfred est obligé de consacrer beaucoup de temps à son entreprise et en 1876, il cherche un secrétaire qui peut l'aider à la fois dans sa vie privé et dans son travail.

Bertha Kinsky, 33 ans, parle couramment plusieurs langues et estime de la littérature comme de la musique. Alfred tombe amoureux de la dame, dans ses yeux la femme idéale. Il rêve de devenir son mari. Mais, l'emploi ne dure que quelques semaines et Bertha épouse un autre.

Quelques mois après que Bertha a quitté son service Albert se consoler avec Sofie Alfred Hess, un contraste total avec son ancien secrétaire. Elle a vingt ans et travaille dans un magasin de fleurs en Autriche et elle est dépourvu de toute forme d’éducation. Ce couple bizarre se rencontre pour des aventures amoureuses. Plus tard, Alfred achète un appartement à Paris pour sa maîtresse et tente, en vain, de lui enseigner de la bonne manière. Après 15 ans de chantage et adultère la relation se termine quand Sofie tombe enceinte avec un cavalier. Selon la sœur de Sophie elle trompait Albert avec chaque serviteur de bar.

Mais la montée du nationalisme, des combats de brevets et fraudes mettent une fin à des plans grandioses d'Alfred. Le citoyen du monde, Alfred Nobel, perdent pied en Europe et en 1894 il a acheté l’entreprise suédois Bofors. Une grande maison fait partie d’achat, même s’il une grande partie de l'année vit dans son villa magnifique de San Remo en Italie.

Dans un véritable esprit nationaliste l'ancien cosmopolite construit maintenant des armes et des explosifs pour armée suédoise.

Le seul Alfred mort le 10 décembre 1896 dans sa villa italienne après une hémorragie cérébrale. Il a alors 63 ans et il est l'homme le plus riche du monde, avec 33 millions de couronnes suédoises, 90 entreprises et 350 brevets. Cela pour un homme qui se dit socialiste, pacifiste et de ne pas se soucier de l'argent.

Après la mort d'Alfred, de nombreuses personnes se soucient de son argent, y compris l’ancienne maîtresse. Quand le testament devient connu, en Janvier 1897, des nombreux acteurs protestent. Des nations, la famille, les maisons royales, politiciens et divers célébrités se plaignent de l’idée absurdité de fonder le Prix Nobel. Oscar II, roi de la Suède, commente que le testament et comme écrit par une femme. Même les institutions qui décerneront le prix s’opposent.

La France est parmi les revendicateurs. Elle fait valoir que Nobel a vécu à Paris et que l'héritage donc doit être distribué par un tribunal français.

Fin de compte, ce sont les trotteurs russes, ceux qui tirent la voiture de Nobel, qui rendent la revendication français impossible. Car, en droit français un homme vit où il a ses chevaux.

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