Super aliments, super fraudes ? Les scientifiques ne sont pas impressionnés

Des nouveaux super aliments apparaissent avec une fréquence toujours plus rapide. Cependant, comme le Superman ils sont pour la plus part des histoires imaginaires.

L'étiquette semble se coller à n’importe quel produit alimentaire qui est riche en un nutriment particulier. Les baies de Goji, un super aliment typique, sont riches en vitamine C, tandis que le quinoa, un grain longtemps négligé, contient tous les neuf acides aminés essentiels.

Les deux, et d'autres super aliments éminents tels que le chou frisé, les baies d'açai, les myrtilles et le thé vert, contiennent aussi des taux de vitamines élevé qui agissent comme antioxydants.

Avec le statu comme super aliment arrive aussi des revendications sauvagement exagérées. Ils seraient par exemple capables d’arrêter le vieillissement ou prévenir certaines maladies graves, comme le cancer. Bien que ces revendications largement apparaissent dans des blogs et des médias, ils n’ont pas de support scientifique.

Le monde du marketing fait son meilleures pour pousser les super aliments. Ne pas seulement par pubs mais aussi par lobbying de journalistes qui pour la plus part n’a aucune compétence dans le domaine.

Il est bien connu que certains aliments contiennent plus de nutriments que d'autres. Ce qui rend les revendications de super aliments douteuses est la notion que parce qu'un produit est riche dans un nutriment spécifique, il peut guérir des problèmes de santé ou prévenir des maladies. Le corps humain a ces besoins mais une fois remplies, les excèdes sont éliminés, ou comme est le cas avec calories superflues, déposés.  

Les antioxydants sont particulièrement populaires car des études sur cultures cellulaires révèlent qu’ils actent contre des molécules appelées radicaux libres, qui endommagent les cellules. Cependant, selon des études fait sur des milliers de personnes les scientifiques concluent que :

•  Les suppléments en antioxydants n'avaient pas d'effet significatif sur la mortalité.
• Une supplémentation avec de le bêta-carotène, la vitamine A et la vitamine E augmentait la mortalité.
• Les effets de la vitamine C et du sélénium sur la mortalité ne pouvaient être déterminés par l'étude et nécessitaient des investigations complémentaires.