Est-ce-que les plantes peuvent sentir des sons.
L’idée semble étrange mais selon un article dans la revue
Oecologia, c’est une réalité.
La notion n'est pas entièrement nouvelle.
Déjà dans les années 1970, quelques chercheurs faisaient
valoir que les plantes pourraient réagir à la musique. Certains ont
même affirmé qu'ils avaient
une préférence particulière pour de la musique rock.
Cette revendication a maintenant été réfutée. La musique est simplement trop complexe pour les plantes. La recherche d’aujourd'hui est plutôt axée sur des sons simples et écologiquement pertinents qui auraient pu avoir une fonction utile au cours de l'évolution.
Cette revendication a maintenant été réfutée. La musique est simplement trop complexe pour les plantes. La recherche d’aujourd'hui est plutôt axée sur des sons simples et écologiquement pertinents qui auraient pu avoir une fonction utile au cours de l'évolution.
Au cours des dernières années il est devenu clair que les plantes peuvent
réellement communiquer en
sécrétant et en sentant des produits chimiques à travers différents types de contacts. Cependant, il a aussi été reconnu
que ce mode de communication ne peut pas expliquer tous les observations d’échanges.
Dans la nouvelle étude, les chercheurs du Missouri ont enregistré le
son de basse fréquence d'une chenille,
le piéride de la rave, qui manche sur une feuille.
Quand ils exposaient la
plante Fausse Arabette, (Arabidopsis thaliana) - une
mauvaise herbe assez commune
- de ce son, elle
a mis ses défenses naturelles de vigilance accrue. Lorsque la plante alors a été attaqué lui-même, elle pouvait excréter beaucoup plus de son propre défense chimique,
entre autre les substances anthocyanes et glucosinolates. La réaction de défense a été beaucoup
plus forte que lorsque l'attaque a eu lieu sans avertissement.
Nous, les humains, sont capable à
reconnaitre les sons de quelques insectes
tels que moustiques et mouches, mais
les insectes prédateurs sur les plantes
sont des centaines d'espèces différentes qui chaque un émette un son
typique. Depuis longtemps
il est connu que des nombreux insectes utilisent sons
pour communiquer avec la colonie,
pour par exemple fournir des informations sur l'endroit où de la nourriture est
disponible, ou pour prévenir de dangers. Les chercheurs soupçonnent
maintenant que les plantes communiquent d'une manière similaire.
Il est déjà connu que les vibrations sonores peuvent se propagent par les racines et même à travers l'air, en condition que les distances ne sont que quelques centimètres. Un autre chercheur éminent dans le domaine, Monica Gagliano à l'Université d'Australie, a récemment montré que les racines des plants de maïs poussent dans le sens des sons produisent par des phénomènes hydrique avec des fréquences autour de 200 Hz.
Il est déjà connu que les vibrations sonores peuvent se propagent par les racines et même à travers l'air, en condition que les distances ne sont que quelques centimètres. Un autre chercheur éminent dans le domaine, Monica Gagliano à l'Université d'Australie, a récemment montré que les racines des plants de maïs poussent dans le sens des sons produisent par des phénomènes hydrique avec des fréquences autour de 200 Hz.
Les racines semblaient
donc pouvoir « entendre » où il y a de l'eau et ils ont également
répondu avec des sons clinquantes
de la même fréquence. Monica Gagliano
n'exclut pas que les plantes dans une forêt pourraient être reliés dans un vaste réseau de racines et champignons qui fonctionnerait à
l'aide de signaux acoustiques.
Afin de distinguer tous
les différents fréquences dans un environnement sonore une
plante doit être capable de reconnaître les sons qui sont
importants et décochez les autres. C’est qui est passé pour
les plantes étudiés par les chercheurs
du Missouri. Tout d'abord, ils
ont constaté que les plantes ne
réagissaient pas au son du vent. Ensuite ils ont comparé la réaction à un autre insecte – la cicadelle verte – qui est inoffensif mais dont le son rappelle fortement à celle de la chenille, bien qu’il ne provoquât aucun effet.
La seule explication envisageable est que la mâchant
de la chenille produit un son intermittente
avec des interruptions courtes, tandis
que le son de la cicadelle verte est plus persistante.
Il semble donc que les plantes perçoivent et réagissent
non seulement à la bonne fréquence,
mais aussi sur la
régularité du son.
Exactement comment le phénomène se produit n'est pas connu et il sera la prochaine tâche pour les chercheurs. Une hypothèse est que certaines protéines dans les cellules sont sensibles aux variations de la pression et donc peuvent sentir des bruits acoustiques.
Exactement comment le phénomène se produit n'est pas connu et il sera la prochaine tâche pour les chercheurs. Une hypothèse est que certaines protéines dans les cellules sont sensibles aux variations de la pression et donc peuvent sentir des bruits acoustiques.
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