Les verts sont suivant accusés d’avoir des
propositions trop chères et trop irréalistes. Dans certains cas ce critique est
probablement juste. Pourtant, leurs revendications de sources d’énergie
renouvelable commencent maintenant à pénétrer le monde universitaire.
Un exemple est le document Renewable
energy is ready to supply all of Australia's electricity. L’auteur
fait valoir qu’il est complètement possible pour le sud d’Australie de
converger à des sources verts et que la inconvenance pour les citoyens sera
limité à quelques heures de manque d’énergie électrique par an.
Voici le mélange de sources proposé :
·
Éoliennes 46%.
·
Centrales solaires
thermiques - 22%.
·
Photovoltaïque - 20%.
·
Biogaz - 6%.
·
Hydraulique existant -
6%.
Une autre étude fait en Stanford va encore plus loin et estime
qu'il est techniquement et
économiquement possible de convertir tout usage de
l'énergie de la Californie aux sources propre et renouvelable. Le plan montre la voie
à un approvisionnement énergétique
durable, peu coûteux et fiable qui créera des dizaines
de millier d’emplois et économisera des milliards de dollars dans les dépenses de santé liées à la pollution.
« Il y a peu d'inconvénients »,
a déclaré Mark Z. Jacobson, l'auteur principal de l'étude.
Le plan comprend des mesures qui répondent à
tous les besoins de transports, énergies
électriques et chauffage et
refroidissement d'ici à 2050. Il présente le nombre de nouveaux appareils et d'emplois créés, les surfaces terrestres et
océaniques nécessaires et les
décisions politiques essentiels pour
le changement. Il inclut aussi des estimations
sur les impacts et les coûts de
mortalité à cause de la pollution d'air.
La conclusion est que la conversion
aux vents, mer et soleil entraînerait une augmentation des coûts en
capital initiale mais que ces coûts
dans la perspective de quelques années seront plus que
compensé par l'élimination des
coûts de carburant. Une transition
générale permettra de réduire la
demande d'électricité d’environ 44% et de stabiliser les prix de l'énergie, puisque les coûts de carburant seront nuls.
Elle créera aussi un gain net d’emplois. Les
pertes de postes dans le nucléaire et combustibles fossiles seront
compensées avec environ 220 000 d’autres postes dans la
construction, exploitations et installations d’énergies
renouvelables.
Voici le parc d’engins verts nécessaire :
·
25 000 éoliennes
terrestres de 5 MW - 37%.
·
1200 centrales
solaires concentrées de 100 MW - 36%.
·
15 millions systèmes résidentiels photovoltaïques de 5 kW - 22%.
·
72 centrales géothermiques de 100 MW - 2%.
·
5 000 dispositifs
à vagues de mer de 0,75 MW - 1%.
·
3400 hydroliennes
de 1 MW - 1%.
Ces moyennes réalisé, les décès liés à la pollution atmosphérique seront diminué d'environ 12 500 par an et permettra à
l’état d'économiser environ 103
milliards de dollars, soit environ
4,9% du produit intérieur brut en
2012. L'étude estime aussi que la diminution
des émissions réduira les coûts pour les changements climatiques en 2050, tels que l'érosion côtière et des
dommages de conditions
météorologiques extrêmes, par environ 48 milliards de dollars par an. Considérant tous facteurs,
l’investissement sera payé en 7 ans.
Tous les véhicules fonctionneront
sur batteries électriques ou des piles combustibles alimentés par hydrogène.
Des pompes de chaleur et climatiseurs électriques utilisant le
sol comme magasin, échangeurs de chaleur d’air et panneau solaire remplaceront
le gaz naturel et le pétrole pour
le chauffage et la climatisation des maisons.
L'empreinte au sol de
la nouvelle infrastructure sera
d'environ 0,9% de la superficie de la Californie,
principalement pour des centrales solaires. Les zones d'espacement entre les éoliennes qui peuvent être utilisée aux
buts multiples, y compris l'agriculture et les pâturages, représente un autre 2,77%.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.