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dimanche 3 février 2013

L'électricité dans une boule de béton sur le fond marin

En Europe c’est le Danemark qui le champion d’utilisation d’énergie éolien, à 21 % suivi par Espagne, 12%. Ces sont des chiffres moyennes car le vent est capricieux. En effet le temps actif pour un éolien n’est que entre 30% et 40% en Scandinavie. 

Ce jour de noël le Danemark a même vécu un excès de l’énergie éolien au même temps que la ligne de transfert vers la Suède temporairement était bloquée. Les fournisseurs d’électricité n’ont pas trouvé d’autre solution que d’offrir un tarif négative, -0,03 €/kWh. Les danois étaient payés pour consumer électricité !


Voila le grand souci avec le vent et le soleil comme sources naturelles d’énergie. Il faut trouver des solutions de stockage pour les rendre plus fonctionnelles. La recherche est en cours et les idées ne manquent pas : roues volants, batteries, l’air comprime….

La conception du jour est des réservoirs gigantesques de béton au fond de la mer. Pour stocker l’énergie on les vide de l’eau. Donné que la température de évaporassions dépende de la pression, il suffit de abaisser la pression à presque vacuum, qui un peu prés correspondant à une colonne d'eau de 10 mètre. Cela n’est rein car ils seront placés sur une profondeur de 2 000 mètres.

Au fond de la mer il aura aussi une pompe et un moteur électrique. Pour récupérer l’énergie ils sont renversés et fonctionnent comme turbine et générateur.

Un autre fait physique est que l’énergie stocké dépende du produit du volume et la pression. Dans ce cas la pression est extrêmement importante, elle correspond à une chute d'eau de 2 000 m, donc moins besoin de volume. Toutes pertes inclus il est estimé que le rendement sera de 80%.

En petit échelle, avec des boules d’un diamètre de 3 à 6 mètres, le principe sera bientôt testé dans un lac en Allemagne. En 3 ans le plan est de tester au large des côtes de la Norvège avec des boules de 30 mètres et en 700 mètres de profondeur. Elles seront capables de chacun stocker 20 MWh qui approximativement correspond à 4 heures de production maximal d’une grosse éolienne.

Si les essais se passent bien le consortium estime qu’il soit possible d’agrandir les réservoirs à 200 mètres et de les placer à 2 000 mètres de profondeur. La capacité de stockage sera un peu prés 3 jours de production d’une éolienne.

Pourquoi la Norvège ? Parce que la mer de grande profondeur n’est pas loin et parce que les norvégiens sont en train de développer des éoliennes flottantes. Combiné avec cette forme de stockage les câbles vers la côte peuvent être dimensionnés pour la puissance moyenne au lieu de la puissance maximale.

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