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lundi 6 janvier 2020

Un revers pour les écologistes militants



Un article en Science sur un variant de riz qui maintenant est connu sur le nom « riz doré » est apparu en 2000. Ce variant est du riz ordinaire qui a eu un gène supplémentaire, prélevé des jonquilles et qui produise de la β-carotène, abstenant dans le riz normal.

Un serre en verre de sécurité extra épais et un berger allemand méchant gardé les cultivassions expérimentaux. Ces mesures de sécurité était nécessaire pour les protéger de attaques de plusieurs organisations de écologistes militants, qui par tout moyen, légales et illégales essayaient d'arrêter le développement.

Selon un rapport de l'OMS 124 millions de personnes dans le monde souffraient à cette époque d'une carence en vitamine A. Des centaines de milliers d'enfants sont devenus aveugles et beaucoup décédait suites à ce carence, notamment dans les régions où le riz constituait une grande partie de l'alimentation.

Les OGM, des organismes génétiquement modifiés, sur le marché à cette époque étaient visés pour les besoins des industries et producteurs. Il s'agissait de la résistance accru d’insectes et herbicides et une durée de conservation plus longue etc. De nombreuses organisations environnementales étaient contre les OGM et il était facile pour eux à réveiller des émotions populaires.

Le chercheur qui avait réussi à faire la modification génétique du riz doré, Ingo Potrykus, était indépendant, employé par une université et non par une entreprise. Il espérait que son riz serait accepté par tout le monde. Cependant, il s'est retrouvé au milieu de la ligne entre l'industrie et le mouvement environnemental.

Sa relation avec le mouvement environnemental ne s'est pas améliorée lorsqu'il a vendu les droits du riz à l'une des grandes entreprises. La raison était que la production du riz doré nécessitait 70 brevets détenus par 32 structures différents. Ingo Potrykus ne s'estimait pas en mesure à seul gérer la question des brevets. Bien sûr, il s'est rendu compte que l’acheteur aller utiliser son riz pour affiner sa réputation honteuse, mais il n'a pas vu d’autres alternatives.

Finalement, il y a eu des essais sur champs ouvertes, entre autres fait par l'institut international de recherche sur le riz IRRI aux Philippines et en Inde et Chine.

Maintenant, 2 décennies plus tard, le riz doré a été approuvé pour la consommation humaine par les autorités philippines. Un processus qui certainement a été retardé par les militants écologistes.

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