Chez Tesla ils savent pourquoi un accident s’est produit

Le propriétaire de la voiture électrique Tesla qui l’autre jour a fracassé sa chignole contre une maison a affirmé que la voiture soudainement a accéléré par lui-même.

Cependant, parce que les voitures de Tesla sont connectées en permanence, l’entreprise, en se référant aux données recueillies, a fait valoir qu'il est inexact. « Les données montrent que la voiture roulait à 6 miles par heure lorsque la pression sur la pédale d'accélérateur soudain a été doublé .....La voiture ne faisait ce que le conducteur a voulu » insiste  Tesla sur le site The Verge.

Jusqu'à présent il y a peu de constructeurs qui connectent leurs voitures de la même manière détaillée que Tesla, mais la tendance vers ce type de surveillance est claire. Une des raisons est le développement de véhicules autonomes qui nécessairement doivent être connectées. Une autre est la coopération entre les constructeurs automobiles et les compagnies d'assurance, qui voient la recueilli des données comme une opportunité de nouveaux services.

Une compagnie d’assurance suédois, Folksam, a fait une calcule. Basé sur les mêmes types de données que chez Tesla elle pourrait offrir une réduction de 20% pour les chauffeurs qui respectent les limites de vitesse. Une autre option, que plus d’objectivité des causes d’accidents rend possible, serrait de punir les chauffeurs qui conduisent mal. Carotte ou bâton, ou les deux ? Le choix n’a pas encore été fait.

Il faut savoir que la circulation sur les routes est un véritable massacre et beaucoup plus important que le terrorisme. Environ 10 personnes sont tous les jours tués sur les routes français. Le coût global de l'insécurité routière  est évalué à 24,3 milliards d'euros, correspondant à 0,8% de PIB.

Aussi des petits changements de conduit peuvent avoir un important impact. Une baisse de la vitesse moyenne de 3 km/h réduirait les accidents mortels d’environ 15%.