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vendredi 12 février 2016

Le cerveau pense parfois que quelque chose déjà a eu lieu



Le déjà-vu se réfère à une expérience que quelque chose a été vu auparavant malgré le fait que l’observation raisonnablement doit être unique.

Le phénomène a été étudié depuis la fin des années 1800. Les hypothèses sont nombreuses. Le psychanalyste Freud avait par exemple l’opinion que les déjà-vus seraient des souvenirs de rêves inconscients. D’autres explications ne manquent pas d’imagination :

Dans le mysticisme le déjà-vu est suivant considéré comme une mémoire d'une autre existence antérieur. Pour les adeptes c’est une preuve que la métempsycose ou la réincarnation existent.

Une autre explication est qu'il s'agirait d’une file qui temporairement fait la liaison entre nous et une ligne parallèle à la nôtre existence.

Des rêves prémonitoires font aussi parti d’essayés d’explications.

Pourtant, il est seulement au cours des dernières décennies que des chercheurs ont eu la possibilité d’étudier comment les expériences de déjà-vus fonctionnent dans le cerveau.

Premièrement il faut distinguer entre l'état pathologique et non pathologique de déjà-vu. Il existe un certain consensus sur l’hypothèse que le déjà-vu est une perturbation temporaire de la mémoire et que le phénomène peut se produire indépendamment de la santé mentale de personnes concernées.   

Pour bien comprendre la réalité nous devons être capables à faire la distinction entre ce que nous savons et ce qui est nouveau. Une zone profonde du cerveau, le gyrus parahippocampique, a la fonction d’évaluer si quelque chose est familier ou non. Dans une expérience de déjà-vu une erreur se produit dans la communication entre cette partie du cerveau et d'autres parties du cerveau qui hébergent la mémoire, par exemple les lobes frontaux. Les expériences de déjà-vus seraient donc provoquées par des connexions erronées entre deux ou plusieurs parties du cerveau.

Chez des personnes en bon santé mental il est connu que des déjà-vus sont plus fréquents pendant des périodes de troubles du sommeil ou de l’anxiété. Cependant, le déjà-vu peut aussi être associé avec des conditions telles qu’épilepsie, dépression, dépersonnalisation, schizophrénie et dégâts physiques du cerveau.

Il est donc difficile de déterminer si une expérience de déjà-vu soit une manifestation d’un maladie ou non.

Grâce aux méthodes modernes il est maintenant devenu possible de tracer des activités cérébrales. Des changements de l'activité électrique du cerveau ont été observés pendant des expériences de déjà-vu tant que chez des personnes en bon santé comme chez ceux qui souffre d'épilepsie.

Il semble donc que les origines physiques de déjà-vus sont des communications cervicales anormales. Évidemment cela n’exclut pas des explications psychologiques.

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