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mercredi 4 novembre 2015

La triade sombre dans les médias sociaux



Narcissisme : Une personnalité grandiose avec croyances exagérées de ses propres capacités.

Machiavélisme : Émotionnellement froid, indifférente vis-à-vis la morale et ne hésité pas à manipuler d'autres personnes.

Psychopathie : Une conception un peu diffuse mais elle implique généralement une recherche impulsive de sensations fortes, l'incapacité à comprendre les nuances d'émotions et à montrer de l'empathie.

Vos mots sur Facebook peuvent révéler des côtés sombres. Et vous ne le savez probablement même pas.

Dans les médias sociaux la porte de votre vie privée est entrouverte, parfois même grande ouverte. Parce que comment vous vous exprimez révèle beaucoup plus de vous-même dont vous probablement n’a pas connaissance. Le choix des mots reflète votre personnalité - et ces sont souvent des caractéristiques que vous ne voulez pas montrer publiquement que ressort le plus clairement.

Professeur de psychologie Sverker Sikström et son équipe de recherche à l'Université de Lund ont étudié l'art de se formuler sur Facebook et puis testé les personnalités des auteurs.

Il s’est avéré que le narcissisme était très visible dans les médias soucieux des participants et il ne manquait pas des machiavéliques et des psychopathes non plus. Ceux qui ont ces traits recherchent de se relever au-dessus les autres pour pouvoir les contrôler.

Une hypothèse est que les pages sociaux mettent la concurrence sociale en ligne. Il est particulièrement évident pour le cas de psychopathie. Les personnes qui l’ont en faible degré – ce qui est le cas pour la plupart de nous - écrivent souvent sur des choses qui les ont arrivé et à quoi nous pouvons tous nous relater : Dimanche nous sommes allé à la plage, merveilleux d’avoir une journée libre.

Par contre dans un degré plus élevé de psychopathie les formulations deviennent plus négatives et plus difficile à comprendre. Non pas parce qu’ils soient mauvaise en soit même, mais parce qu'ils sont étranges ou semblent manquer de contexte. « Un chat voulait à travers ma ventre » ? ?

Il peut sembler évident que nous nous exprimons tels que nous sommes et que cela affecte nos relations. Pourtant, la recherche psychologique a longtemps évité la sémantique, c’est-à-dire comment savoir qui nous sommes à travers nos expressions linguistiques.

Mais, il y a 10 ans que Sverker Sikström et ses collègues ont réalisé les opportunités dans la sémantique. En se basant sur une bibliothèque gigantesque ils ont développé une méthode pour quantifier le sens des mots qui montre combien de fois certains combinassions apparaissent ensemble et comment ils sont liés. Ces relations ont été divisées en groupes et cette espace sémantique les permette maintenant à comprendre ce que les mots vraiment signifient.

Cette méthode est une approche large. Si on laisse les gens parler de ce qu'ils ont fait pendant leurs vacances on obtient une réponse plus fructueuse que si on leur demande : « Combien aimez-vous de la crème glacée sur une échelle de 1 à 10 » ?

Le langage narratif a une complexité différente. Il rend possible d’observer si une personne utilise des mots abstraits ou des mots qui sont faciles à retenir. On peut aussi voir si les mots apparaissent dans un contexte positif ou négatif. La méthode n’est pas aussi limitée qu’une échelle numérique.

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