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vendredi 20 novembre 2015

Avenir Tesla ?



La Conférence de Paris sur les changements climatiques aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015. L’évènement est si bien couvert dans les médias que ne personne, au moins en France, peut ignorer le but - de limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés d’ici à 2100.

Les politiciens ont la difficile tâche de négocier une solution qui met tout le monde sur le train. Heureusement, ils ont beaucoup de support par les citoyens conscients de l’enjeu. Un exemple est la course relai de Kiruna à Paris.

Le professeur Johan Rockström chez Stockholm Recilience Center a suivi le développement dans le domaine depuis longtemps. De son expérience il y a à peine les 4-5 ans que le centre du débat était sur des grands sacrifices que les scientifiques envisageaient nécessaires pour attendre le but. Si nous voulons sauver le climat et la biodiversité il fallait bien compromettre avec notre mode de vie, « partageons les fardeaux ».

Mais récemment, le débat a changé de la façon spectaculaire et cela dans un sens positif. Aujourd'hui, il est très clair que beaucoup de monde voit le développement durable comme un voyage d'opportunités à un meilleur fonctionnement économique. On peut même dire qu’un nouveau vent souffle dans le monde, surtout quand il s’agit à la possibilité d'une transformation vers un avenir sans énergies fossiles.

« Nous nous dirigeons vers ce qu'on pourrait appeler un « avenir Tesla » qui signifie des solutions technologiquement avancées et très bon pour le développement durable ».

Le tesla, (T) est une unité pour la puissance magnétique. Il est nommé en l'honneur du physicien serbe Nikola Tesla et fait partie du Système international d'unités (SI).

Les aimants au néodyme-fer-bore, disponibles dans le commerce à bas prix, produisent des champs magnétiques de l'ordre du tesla. C’était une rêve il y a quelque décennies. Ces aimants permettent de construire des tous petits moteurs électriques très puissants.  

Donc, le problème du débat a été que des futures avances technologiques n’ont pas fait partie de l’équation. Il n’a qu’à regarder dans le rétroviseur sur la façon dont nous vivions il y a 100 ans.

Et, ces ne sont ni les politiciens ni les organisations environnementales qui mènent la baguette de chef d’orchestre. Ces sont des entreprises du monde, dit le professeur.

Les chefs d’entreprises sont maintenant dans le siège du conducteur dans le voyage d’innovations et de transformations. Aujourd’hui ils font des déclarations étonnantes par exemple qu'ils sont en faveur de la réglementation environnementale et que cela est une voie à la création de plus d'innovations dans la transition vers un avenir durable.

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