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lundi 19 octobre 2015

Biogaz de la mer




Les élevages de moules sont nombreuses sur la côte ouest de la Suède. Si le plan de l’entreprise Marin biogaz aboutisse ils seront dans l'avenir aussi accompagnés par des élevages du petit animal de mer Ciona intestinalis, en français ascidies.

C’est avec une aide de 2,4 millions d’euro, de l'Agence de l'énergie suédois et l'Union européenne, que l'entreprise au printemps dernier a mis un élevage expérimentale en œuvre. Le but est de mettre à l’échelle une technologie brevetée d’élever et de fermenter les ascidies à biogaz.

La vie de ces animaux à croissance rapide ressemble beaucoup aux moules et comme elles ils absorbent de grandes quantités d'azote et phosphore. Comparé avec moules ils n’ont pas des coquilles, que rend leur biomasse plus facile à fermenter.

L’entreprise a déjà testé de fermenter 10 tonnes de ascidies. Ce processus donne du biogaz mais l'idée est d’aussi utiliser les résidus comme engrais. Ainsi les nutriments pour le sol qui sort dans la mer, sont absorbés par des planctons, qui sont mangés par les ascidies et puis recerclé, un processus alimenté par le soleil.

Selon les estimations de l’entreprise, 1 hectare, (100 x 100 mètres), de peut fournir le correspondant de 75 kW en biogaz, tandis qu'ils purifient la mer de 26 tonnes/an d'azote et 2 tonnes/an de phosphore. Comparé avec un parque offshore d’éoliennes, le prix d’investissement serait la moite.

Les ascidies poussent de la même manière que des moules sur des bandes suspendus et attachés aux barils flottants. Ils peuvent aussi être récoltés avec les mêmes bateaux. Suivant la récolte il faut les déshydrater avant la fermentation anaérobie.

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