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mercredi 12 novembre 2014

L'échange colombien

Il est dit que la première ville espagnole dans le Nouveau Monde, Santo Domingo sur Hispaniola, tout à coup a été envahie par des fourmis et a dû être abandonné pour un certain temps.

L’hypothèse est que les espagnoles en 1516 avaient introduit des platanes africains dans la ville. Malheureusement, avec ces arbre ils avaient aussi importé des passagers clandestins, y compris une espèce de puceron qui en l'absence d'ennemis naturels se sont multiplié de façon exponentielle. Ceci à la grande joie des fourmis domestiques qui se sont nourris de leurs excréments riches en sucre. Le résultat a été un accroissement correspondant de la population de fourmis, d’où l’invasion.

Les colons ont commencé leurs efforts d'européaniser le Nouveau Monde déjà dans les années 1500. Des céréales et d’autre plantes européennes ont été introduites et aussi des animaux domestiqué tels que chèvres, moutons, couchons et chevaux. Bientôt ces nouveaux arrivés se rependaient sur le continent, de plus, un certain nombre de resquilleurs tels que rats, souris, vers de terre, insectes et champignons.

Cependant, certains des passagers clandestins indésirables étaient si petits qu'on ne pouvait pas les voir. Des bactéries et les virus ont causé des problèmes graves. En 1516 les Espagnols ont fait un recensement de la  population autochtone sur l'île, parce qu’ils voulaient savoir le nombre potentiel d’esclaves. Ils ont constaté 26 000. Dans un nouveau compte, 34 ans plus tard, il n’y avait que 500 individus restant.

Pratiquement toute la population sur l'île d'Hispaniola avait succombé aux maladies involontairement introduis de l’Europe : Variole, grippe, hépatite, rougeole, encéphalite, tuberculose, diphtérie, choléra, typhoïde, scarlatine, et encore plus. Les indigènes manquaient complètement résistance de ces maladies.

Quand le supercontinent Pangée s’est fissuré, il y a 200 millions d'années, un océan a séparé l’Amérique et l’Europe et les évolutions biologiques ont pris des directions différentes. Que les plantes, les animaux et les micro-organismes tout à coup eu l'occasion à faire le grand saut à travers l'Atlantique, dans les deux sens, est appelé l'échange colombien.

Beaucoup de plantes cultivée que nous associons avec le Nouveau Monde ont leurs origines en Eurasie et vice versa. La banane ne vient pas de l'Amérique centrale, mais de la Nouvelle-Guinée. La tomate n’a pas ces origines en Italie mais en Amérique du Sud. Il est dit que Colomb a été le premier européen goûter un ananas, un fruit qui principalement est associée à Hawaï, mais la bas il n’a été planté que dans les années 1700.

La plante le plus important du Nouveau Monde est sans doute la pomme de terre, qui est originaire des Andes. Les pommes de terre sauvages contiennent naturellement une toxine, la solanine, mais les Incas avaient  réussi à produire des variétés comestibles. Certaines variétés de pommes de terre au Pérou doivent encore être consommées avec un peu d'argile. La solanine est absorbée par les particules d'argile et empêche la toxine de se répandre dans le corps.

La pomme de terre a été portée à l'Europe en 1539 où elle est devenue un aliment de base. De là, elle s’est répandu dans tout le monde ancien. Dans les années 1700, elle est  devenue l'une des principales sources de nourriture à l'intérieur de la Chine.

Le maïs a fait le même voyage, tandis que le soja et le blé ont pris le sens de l'Asie Sud-Est vers les grands camps en Amérique du Nord et du Sud.

L'arbre à caoutchouc est du Brésil et de la Bolivie, mais dans les années 1800 les importantes plantations ont été établies dans une grande partie de l'Asie du Sud-Est.

Il existe aussi des plantes cultivé qui ont été conçus par croisement et hybridations. Un exemple est la fraise, créé en France à partir de fraises des bois, un d'Amérique du Nord et l'autre d'Amérique du Sud.

Malheureusement, il n'y a pas que les plantes utiles qui se sont globalisé. Dès que des cultures sont introduites en grand échelle dans des nouveaux lieux, les ennemis invisibles, des parasites, menacent de soudainement apparaitre. La peste de pommes s’est répandue à travers l'Europe et a conduit à la famine en Irlande au milieu des années 1800.

À la fin des années 1800, le phylloxéra a ravagé l'Europe du sud et en quelques années il avait détruit les vignobles en attaquant les racines. Ce pou, originaire du Nouveau Monde, est probablement venu par importation de plantes à Kew Gardens à Londres. Les vignes ont été secourues par des greffé sur les racines de vignes américaines résistantes.

Le platane, qui, avec son écorce typique est tant commun dans des avenues en Europe du Sud, est un hybride entre une variante Américaine et une variante orientale. Les platanes gèrent bien les polluants urbains et protégée des innombrables cafés du soleil. Malheureusement, ces arbres sont maintenant attaqués par un champignon. Il a probablement été introduit en Europe via le bois de caisses de munitions américaines pendant la guerre.

Au cours des dernières décennies, les platanes infectés sont morts dans la Grèce, l'Italie et le sud de la France. Tout le long du Canal du Midi il y a 42 000 platanes qui doivent être abattus et remplacés. Le champignon a même pénétré jusqu'à le sud de la Suède. Heureusement les sélectionneurs ont maintenant trouvé un nouvel hybride qu’ils espèrent soit résistant.

Aussi bananes sont menacés par une maladie de l'Asie qui complètement pourrait faire disparaître les plantations en Amérique. Les chênes, les ormes, les châtaigniers, et les agrumes sont également menacés par des champignons et les virus parasitaires.

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