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vendredi 21 novembre 2014

Dans les bouts de la chaine alimentaire



La viande est dans le collimateur comme un produit polluant, cela pour des nombreuses raisons : les surfaces importantes pour le produire, les engrais nécessaires, l’utilisation de antibiotiques et cetera. Comparés avec d’autres aliments les émissions de CO2 ne sont pas bonne non plus.

Voici les diffusions en CO2 pour 1 kg produit : Bœuf, 27 kg ; Porc, 5,1 kg ; Poulet, 3,7 kg ; Haricot de soja 2,4 kg.

Sur l’autre bout de la chaine, dans les stations d’épuration, ils ont maintenant aussi observé des conséquences néfastes de l’augmentation de la consommation de viande en Suède.

Au cours des dernières années, la quantité d'azote circulant dans les égouts a augmenté d’une manière significative. Si cela continue, et pour répondre aux exigences de limiter les émissions dans des environnements sensibles telle que la mer baltique, des coûteux investissements seront nécessaires.

La viande contient beaucoup de protéines, qui à son tour contient 16% d'azote. Suit à le métabolisme humaine l'azote se retrouve dans l'urine, sous forme d’ammoniaque, qui ensuite est transmis aux usines de traitement.

Les statistiques montrent que la quantité de viande une personne mange en moyenne par jour est passée de 87 grammes en 1980 à 112 grammes en 2012. La dose quotidienne recommandée est de 1 gramme par kg et jour. Donné que le poids moyenne des adultes est de 75 kg, et beaucoup moins si les enfants sont inclut, il est évidant que la surconsommation de protéine, et surtout viande, est un problème. 

L’épuration d’azote se fait par bactéries dans des grands réacteurs barbotés par air. Les micro-organismes décomposent la matière organique et l’azote est libéré comme gaz. Dans les années 1990, la norme pour le dimensionnement était de 12-13 grammes d'azote par personne et par jour. Aujourd'hui, ce chiffre est de plus de 14 grammes.

Jusqu’au lors il a été possible d’augmenter la capacité par des petites améliorations. Mais le moment arrive toujours quand ces mesures ne sont plus suffisantes. Les suédois risquent donc de ne pas seulement payer cher pour acheter leur viande mais aussi pour le nettoyage les déchets de la viande.

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