Colza peut remplacer de la viande

Des restes de la production d'huile de colza sont aujourd'hui utilisés comme de la nourriture pour animaux ou production de biogaz. Mais, comme montre une nouvelle étude suédoise ces résidus contiennent des excellentes protéines, capable à remplacer de la viande. Les chercheurs espèrent que ce nouvel aliment sera sur les étals des magasins dans quelques années.

L'industrie alimentaire est très intéressée car étant domestique et végétal, c’est une source qui actuellement attire beaucoup d’attention.

Le découvert est apparu un peu par hasard dans le cadre d'une étude sur des protéines fonctionnelles. Pour les chercheurs il a été une surprise que les restes de la production d'huile de colza sont tant riches en protéines de haute qualité.

Ils se sont vite rendu compte l’importance de ce découvert. De extraire et utiliser ces protéines comme remplaçants de la viande serait une petite révolution alimentaire. En plus, il présenterait un grand avantage pour les producteurs de colza et réduirait les importations de soja.

Le colza est une des cultures les plus importants dans l'agriculture suédoise et il est principalement utilisé pour la fabrication de l’huile. De 3 kg de graines de colza il est possible d’extraire 1 kg d'huile. Les 2 kg restants sont séché, granulés et utilisé comme nourriture pour animaux. Cependant, un faible taux devient aussi du biogaz.

Un problème avec ces résidus comme aliment humain est qu’ils contiennent des glucosinolates. Ces composés sont par les intestins décomposé à une substance qui en grande quantité peuvent perturber la fonction de la thyroïde négativement et empêcher l'absorption d'iode. Les plans à raffiner les protéines de colza en Canada dans les années 1980 ont été abandonné à cause de ce problème.

Cependant, depuis la technologie a beaucoup évolué et maintenant il est possible de les éliminer par filtrage. La procédure inventée par les chercheurs est basé sur l'eau, ce qui est un avantage.

Un autre problème est que l'industrie d’huile à grande échelle ajoute un solvant, le  hexane, pour extraire tant d’huile que possible. Suit à ce pratique les résidus contiennent des traces de hexane.

Mais le hexane ne fait pas partie de la procédure que les chercheurs, en collaboration avec un producteur, maintenant sont en train à développer. À partir de la masse résiduelle de 3000 tonnes par an de cette ferme, il serait possible de cuisinier environ 245 millions de boulettes ! Davantage, l’agriculteur pourrait gagner 10-20 fois plus pour les résidus qui actuellement sont vendu à 0,20 euro par kg.

L'espoir est d'avoir un produit prêt à commercialiser dans 3 à 5 ans. Pourtant, il reste deux grands défis. Il faut trouver une méthode pour supprimer le léger goût d'herbes amères et une autre pour augmenter la résistance à mâcher.

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