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jeudi 2 février 2017

Que nos paroles soit rapide ou lent, la vitesse de la communication est à peu près la même



Intuitivement il peut sembler que ceux qui parlent rapidement aussi réussissent à plus vite transmettre leurs messages. Selon une nouvelle étude de Brown University, il n’est pas le cas.

L'étude suggère que nous avons la tendance à converser dans un canal étroit de données de communication afin que nous ne fournissions pas trop ou trop peu d'informations à chaque moment donné. Il n’est donc pas des mots exprimés par second qui compte mais l’information donné par second.

Selon la théorie de l'information tous les mots n’ont pas la même densité d’information. Le mot « travailler » est par exemple moins dense en information que le mot « élaborer » que inclut le sensé de « travailler longtemps ». La syntaxe est aussi importante. Le plus qu’elle est compliquée, comme par exemple la voix passive, le plus d’information structurelle elle porte. Pour rester dans la vitesse de communication compréhensible, ceux qui parlent rapidement utilisent des mots plus courants et une syntaxe plus simple et ceux qui ont un rythme plus lent utilisent des mots plus rares, plus inattendus et des formulations plus compliquées.

Les données dans l'étude ne permettent pas de déterminer la cause. Il se peut que la vitesse d’information soit limitée par les orateurs, qui ne peuvent pas formuler et prononcer leurs messages trop rapidement, ou par la difficulté des auditeurs à traiter et à comprendre des paroles prononcée à un rythme rapide.

Pour mener l'étude les chercheurs ont analysé deux sources enregistrées, 2 400 conversations téléphoniques et 40 entrevues longues. Au total, les données comprenaient le discours de 398 personnes.

Par une assez compliqué analyse lexicale et structurelle ils ont trouvé que quand la vitesse des paroles accélère, le taux d'information diminue.

Pourtant, il y avait une différence entre hommes et femmes. Les hommes transmettaient plus d'informations que les femmes au même taux de paroles. L’hypothèse est que les femmes seraient plus préoccupés de s’assurer que leurs auditeurs comprennent ce qu'ils disent, un fait qui semble confirmé par d'autres études.

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