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samedi 14 mai 2016

Sur un terrain miné



Des mines terrestres de conflits, en cours ou depuis longtemps oubliés, sont un risque majeur pour la population civile dans de nombreux pays d'Afrique. Un des conséquences est que des zones terrestres qui autrement seraient cultivées ou parcelles maintenant sont désertés.

Dans des pays tels que la Tanzanie et l'Angola ils ont commencé à utiliser un résident autochtone comme traqueur de mines. La cricétome des savanes africaine, Cricetomys gambianus, est une espèce de rat. Il s’est révélé être un très bon traqueur de plusieurs qualités, qui le rendent idéal pour le tâche. Le coût d'exploitation est faible, ils ne pèsent pas assez pour déclencher les mines et ils sont faciles à former.

C’est l'organisme belge sans but lucratif, Apopo, qui mène le projet. Ces animaux sont de 30-40 cm long et pèsent entre 1 et 2 kg. Ils sont formés avec aide d’un « clicker », (une petite boîte avec un bouton qui émet un clic), pour apprendre à trouver des mines et bombes. En récompense, ils obtiennent une bouchée à manger. Il faut 185 jours pour les former.

Lorsque le rat a identifié une mine il est avec beaucoup de soin creusées et neutralisé par un expert.

Le projet est actuellement en cours dans 7 pays: le Mozambique, la Tanzanie, la Thaïlande, l'Angola, le Cambodge, le Vietnam et le Laos. Selon Apopo plus de 20 000 mines terrestres ont été trouvés et neutralisés et 35 000 d’autres objets explosives, tels que bombes et munitions. Ainsi ont été libéré 23 millions de mètres carrés de terrain pour par exemple de la culture. Le tout grâce à ces rats qui peut vivre jusqu'à six ans.

Apopo a également commencé à faire des expériences d’apprendre leurs rats à détecter de la tuberculose dans des échantillons de salive, et les résultats de ces tentatives sont très prometteurs.

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