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dimanche 16 août 2015

Peut-on faire confiance aux humains ?



Peuvent les humains faire confiance aux robots ? C’est une bonne question mais il n’y a pas, et il n’y aura pas, une réponse définitive. La meilleure réponse est « dans certaines cas ».

Les concepteurs de Hichbot se sont posés la même question à l’inverse. Peuvent les robots faire confiance aux humains. La réponse est maintenant connue. Peut étonnement elle est « dans certains cas ».

La confiance entre humains est régulièrement mesurée par le World Value Survey (WVS). C’est une enquête menée dans le monde entier afin d'étudier les valeurs dans les différentes sociétés. Le résultat pour la France n’est pas flattent. Avec un index de 23% elle est loin dernière le moyenne OCDE de 38% et les pays Scandinave autour de 60%.

Le mesure « confiance » n’est pas sans problème car il existe beaucoup de diffèrent types. Celle mesuré par WVS est une fusion incluant la confiance générale sociale, la confiance dans la gestion, la confiance en collègues, la confiance en voisins et la confiance en police.

Il n’est pas si clair comment ces confiances impact la société mais on pense qu’elles jouent un rôle dans plusieurs domaines, par exemple, économique, coopération et bien-être.

Deux chercheurs canadiens, John F. Helliwell, Shun Wang, ont essayé de clarifier les conséquences sur le bien-être des citoyens. Leurs résultats révèlent des corrélations entre plusieurs mesures de bien-être subjectifs et le niveau de confiance. De plus, entre la confiance sociale et deux grandes causes de mortalité, suicides et accidents de la circulation. Comme dans toutes recherche sur liens statistique la faiblisse inhérent est qu’un paramètre inconnu aurait pu jouer sur le résultat.   

Les auteures constate que très peu est connu sur l’origine de la confiance et pourquoi elle suivant est faible. Est-ce que par exemple l'éducation, l'histoire de la migration et la mobilité des personnes ont un impact ? Il semble que des bonnes réponses ne sont pas encore connues.

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Est-ce que le gouvernement français est conscient du mauvais score dans le domaine de confiance ? Peut-être, en tout cas il a pris quelques mesures pour éviter tricheries chez les parlementaires et pour récupérer l’argent caché dans des banques étrangères. Cependant, beaucoup reste à faire. L’administration…

Beaucoup d’entreprises françaises semble confondre légalité et honnête qui évidemment est une très mauvaise plateforme pour créer de la confiance. Le sujet est très récurrent entre amis et je me retins d’expliquer mes expériences. 

Il est évidemment important de critiquer les hautes sphères de la société mais il ne faut pas oublier que des tricheries, qui créent des méfiances, existent un peu partout. La différence est que dans les couches populaires le niveau est un autre.

Il peut par exemple s’agir d’un bloggeur qui en récompense d’un diner gratuit dans un restaurant écrit une bonne recension le lendemain. Évidemment, il y a aussi des bloggeurs qui écrivent sur des repas payés. Cependant, parce que l’intention suivant est peu clair, le venin de méfiance se répande.

Ajutons des personnes qui tout en souriant sur un pub montre un produit qu’elles n’ont jamais utilisé.

Très mauvais sont aussi des pubs qui directement visent des personnes moins de 14 ans. (La Suède a durement pu lutter dans le parlement d’UE pour pouvoir conserver sa interdiction).  

Étant immigrant d’un pays où le niveau de confiance est relativement haut, je m’étonne de l'indifférence des françaises vis-à-vis le manque de confiance. Au début j’ai pensé que la carence est devenue si naturelle que les gens n’en réfléchissent plus. Puis, un ami m’a mis sur la piste d’accumulations en m’expliquant que des changements en France se font par révolutions plutôt que par évolutions !

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