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vendredi 13 janvier 2017

La barrière de la langue dans la communauté scientifique



Peu après le Déluge, alors qu'ils parlent tous la même langue, les hommes atteignent une plaine dans le pays de Shinar et s'y installent tous. Là, ils entreprennent par eux-mêmes de bâtir une ville et une tour dont le sommet touche le ciel, pour se faire un nom. Alors Dieu brouille leur langue afin qu'ils ne se comprennent plus, et les disperse sur toute la surface de la terre. La construction cesse. La ville est alors nommée Babel, (hébreu pour  brouiller).

De savoir des langues étrangères est extrêmement bénéfique et un partie essentiel de l’éducation. Cependant, même les personnes les plus intelligents ne peuvent pas apprendre toutes les langues sur la Terre et c'est un problème. Parce que les chercheurs ne peuvent pas accéder à une grande partie de la nouvelle information générée, la barrière de la langue est encore une difficulté énorme dans la communauté scientifique.

Il est largement accepté que l'anglais est la langue de la science mais des nombreuses institutions publient encore d’importants résultats dans d'autres langues. Les scientifiques de l'Université de Cambridge ont examiné le problème et il s'avère que plus d'un tiers des nouveaux rapports scientifiques sont publiés dans des langues autres que l’anglais. La conséquence est que certaines découvertes importantes peuvent être négligées par des nombreux scientifiques.

Toutefois, les scientifiques britanniques ne plaident pas pour le monopole de la langue anglaise mais ils font valoir que l'utilisation de beaucoup de langues crée des barrières inutiles pour les progrès scientifiques.

Ce que ces scientifiques réclament est que des courts résumés en plusieurs langues doivent accompagner chaque œuvre.

Dans certains cas, comme des sciences environnementales, les perturbations à cause de manque de traductions sont un gros problème. Des scientistes en Espagne ont déclaré que la barrière de la langue est une difficulté majeure pour eux d'accéder aux dernières connaissances. En fait, la majorité des documents scientifiques non anglais ont été trouvés en espagnol, 12,6% et en portugais 10,3%. Le chinois simplifié représentait 6% et le français 3%.

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