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samedi 14 janvier 2017

Dieu dans le cerveau



Des expériences religieuses et spirituelles peuvent activer les lieux de récompense du cerveau de la même manière que l'amour, sexe, jeu, drogues et musique, aux moins pour les mormones. C’est la conclusion des chercheurs l'Université de l'Utah School of Medicine.

Les dernières années les technologies d'imagerie cérébrale ont mûri de façon à permettre d'aborder des questions qui existent depuis des millénaires.

Plus précisément, les chercheurs ont cherché à déterminer quels réseaux du cerveau qui sont impliqués dans la représentation des sentiments spirituels dans un groupe de mormons dévots, en créant un environnement qui a déclenché les participants à « sentir l'Esprit ».

Lors d'une expérience, les participants devraient appuyer sur un bouton lorsqu'ils ressentaient un pic spirituel tout en observant un stimulus, qui dans ce cas était une église. L'activité de crête s'est produite environ 1-3 secondes avant que les participants poussaient le bouton. Quand les participants éprouvaient des sentiments de pointe, leurs cœurs battaient plus vite et leurs respirations approfondiraient.

Basé sur les IRM, les chercheurs pouvaient constater que les sentiments spirituels puissants étaient, de façon reproductible, associés à l'activation dans le noyau accumbens, une région du cerveau connu pour le traitement de la récompense. De plus, ils découvraient que les sentiments spirituels étaient associés au cortex préfrontal médial, une région du cerveau complexe qui est activée par des tâches impliquant évaluation, jugement et raisonnement moral. Les sentiments spirituels activaient aussi des régions du cerveau associées aux attentions focalisées.

De identifier le sentiment de paix et de proximité avec Dieu est une partie cruciale de la vie des mormons et ces sentiments sont une confirmation des principes doctrinaux. Il n’est donc pas de tout sur que des représentants d’autres groupes religieux réagiraient de la même façon.

D’autres expériences suggèrent que l’activité cervicale soit très différente pendant des pratiques méditatives, une caractéristique des grandes religions orientales.

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