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jeudi 11 juin 2015

Qui peut déclencher une éruption volcanique ?



La plupart des îles de corail qui composent le pays de Kiribati dans le Pacifique insulaire atteint seulement 2 mètres au-dessus du niveau de la mer. Avec une hausse de la mer prévue, ce pays peut disparaîtra sous les vagues. C’est pourquoi le petit Etat de Kiribati a acheté des terres sur les îles Fidji.

Il n’est qu’un exemple d’une moyenne pragmatique à survivre les effets d'un climat plus chaud. D’autres mesures pragmatiques seraient de ralentir le réchauffement par génies intelligents. Si l'homme a créé un problème en émettant des gaz à effet de serre, peut-être pourrait-il aussi inverser les effets en libérant d’autres choses, ou tout simplement en aspirant les gaz à effet de serre ?

Il s’agit de manipulations délibérées du climat, pour lesquelles nous avons maintenant un terme : Géo-ingénierie. Parmi les techniques discutées figurent des éruptions volcaniques artificiels, des faux nuages reflétant et des aspirateurs de CO2.

La technique est controversée. Dans un document de National Academy of Sciences les auteurs font valoir des interventions climatiques ne peuvent pas se substituer aux efforts à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans le document ils utilisent tout au long le terme interventions climatiques parce le terme géo-ingénierie peut suggérer qu’il s’agit de seulement un problème d'ingénierie. Le message principal du rapport est que plus de recherche est nécessaire - et de la prudence.

Que les interventions climatiques sont controversée est une évidence. C’est aussi le fond de l'initiative de recherche qui a débuté en 2013 à l'Université de Linköping, Suède, intitulé : Climate Engineering Programme. Le but n’est pas d’explorer la technologie elle-même, mais d’examiner la politique, la recherche et la communication publique.


Il peut sembler étrange que la géo-ingénierie est controversée. Est-ce qu’elle n’est pas une étape logique lorsque nous déjà affectons le climat en délibérément émiettant des gaz à effet de serre ? Pourquoi ne pas simplement libérer d'autres choses et de résoudre le problème ? La grande différence est que nous n’émettons pas le CO2 afin d'influencer le climat. Le changement climatique est un effet secondaire indésirable. Si nous manipulerions le thermostat de la terre volontairement, nous assumerions aussi une très grande responsabilité.

Une intervention climatique est donc en grande partie aussi un défi politique et social. Qui a le pouvoir de décider ce que nous pouvons faire ?

Il est dans ce contexte qu’il faut voire les moyennes qui maintenant sont à la disposition de chercheurs humanistes. Il englobe le totale de 5 millions d’euros. C’est la plus grand somme qui ne jamais a été attribué aux sciences humaines suédois. Il rend clair que les autorités ont compris que les solutions des problèmes environnementaux doivent inclure beaucoup de disciplines de divers caractères.

Ces chercheures ont déjà trouvé un terme pour ce qu’ils font : Sciences humaines de citoyenneté.

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