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samedi 20 juin 2015

L’informatique qui fait de la psychothérapie



Des thérapies cognitivo-comportementales, TCC, sont apparu au milieu du dernière siècle. Au fond il y avait les célèbres expériences d'Ivan Pavlov sur des conditionnements de chiens. Il donnait à manger aux chiens et sonnait au même temps une cloche. Suivant quelques itérations les chiens ont appris d’associer le son de la cloche avec de la nourriture et ils commençaient à  saliver déjà quand la cloche sonnait.

Dans la TCC moderne ils n’utilisent plus des cloches. En gros, ce thérapie essaye de changer le model de penser de personnes qui souffre mentalement. Ou, simplement exprimé : « réparer le filtre ». La méthode, qui au fond est un reconditionnement, a été critiquée pour traiter des humains comme des chiens. Un autre critique est qu’elle ne fait que supprimer les symptômes.

Cependant, dans la pratique psychiatrique le TTC existe en parallèle d’autre méthodes comme les pharmacologiques et les psychodynamiques. La tonalité dans les discussions entre les représentants de ces formes de thérapies a été aiguë mais elle semble maintenant avoir se calmer. Car, aucune ne peut montrer des très bons résultats. Pour le traitement de la dépression le taux de réussite est par exemple pour tous autour de 30%.       

Un avantage avec la thérapie TCC est néanmoins qu’elle est possible à pratiquer via internet ou téléphones portables.

Dans une étude publié dans le revu PLOS one, des chercheurs divisaient les 93 participants souffrant de dépressions en deux groupes.

Un groupe prenait parti de séances de TCC classiques de 10 heures.

L’autre groupe a reçu 4 séances de TCC, principalement dans quels types d'activités les sujets se sentaient bien. Ces 4 heures étaient complétées avec une application pour smartphones qui rappelait les participants des conseils de la thérapeute. L'application comprenait aussi 54 instructions générales de comportements antidépresseurs. Deux fois par semaine les participants recevaient aussi des messages SMS dans lesquels le thérapeute brièvement les informait sur leurs progrès.

Suivant 9 semaines, les deux groupes montraient les mêmes résultats. Ceci malgré le fait qu'un groupe avait eu 47% moins de temps avec le thérapeute.

Il semble que l’explication est qu'un traitement est beaucoup plus efficace en dehors de la salle de thérapie parce que c’est dans la vie quotidienne que les changements se produisent. Et, c’est la technologie moderne qui le rend possible.

Dans la perspective d’un trésorier, il s’agit d’une augmentation de la productivité d’un facteur 2 ! C’est un rêve pour n’importe quelle économiste. 

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