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mardi 3 mars 2015

Sont les religions bien pour la société ?



Il n’y pas longtemps que les hindouistes et les bouddhistes se sont tués en Sri Lanka. Un violant conflit entre bouddhistes et musulmans est toujours en cours en Bruma. En Inde les confrontations entre musulmans et hindouistes ne saisissent pas et en Afrique les entrepreneurs sont des chrétiens et des musulmans.

En vue de toute cette folie, il n’est pas étonnant que beaucoup de refuges de la guerre en Syrie, où des musulmans tue d’autres musulmans et tant d’autres, rejettent toutes religions.       

Pourtant, les grandes religions du monde nous assurent qu'ils ont l’ambition à contribuer à une bonne, responsable et compatissante éthique. Les ambitions ne manquent pas. Elles veulent toutes que nos sociétés soient basées sur de la justice, de la générosité, de la tolérance et de la responsabilité. Voici quelques variantes :

Musulmanes : « Œuvrer contre la xénophobie et la discrimination raciale et à sa place semer l'amour, le respect et le rapprochement entre les peuples ».

L'Église catholique : « Promouvoir pour se assurer que tous les gens devraient avoir le droit à une vie digne, une bonne éducation, un revenu équitable et de la dignité ».

Juives : « Nous volons que tous les membres de notre congrégation selon leurs capacités participent aux efforts de créer un monde meilleur pour tout le monde ».

Une interrogation dans ce contexte est évidemment si les religions réussissent bien avec leurs bonnes intentions ?

Grace  à la disponibilité de nouvelles, études, il est maintenant possible de donner une réponse. Le projet de recherche mondial World Values Survey recueille depuis le début des années 1980 régulièrement des données sur la relation entre la religion et la vie des citoyens dans des nombreux pays.

Dans une étude récente un échantillon représentatif de la population dans une centaine de pays a été interrogé sur leurs fois. Les questions se portaient toutes sur la mesure dans laquelle les sujets se apercevaient comme religieuses : Combien de fois qu’ils participent aux services religieux ; Quelle importance ils pensent que le dieu (s) a dans ses vies ; S’ils croient en la puissance divine ; S’ils croient dans la vie après la mort ; S’ils sont consolé par leur foi religieuse.

En comptant les réponses à ces types de questions, les chercheurs ont créé un « index religieux » qui mesure le degré moyen de la religiosité dans chaque pays examiné.

Une première conclusion a été que la variation entre les pays est importante. Il y a des pays très religieux, tels que les pays en développement, par exemple le Rwanda, le Mali et le Ghana, mais aussi des pays plus développés comme l’USA, la Pologne, le Mexique et la Jordanie. D’autres pays sont faibles en termes de fois religieuses, par exemple la Chine, le Japon, la Suède, la Norvège, la France et le Danemark.

Une autre étude de World Values Survey a mesuré la teneur éthique et moral de différents pays. Une de ces mesures est le taux de corruption. Une autre est à quel degré les citoyens font « confiance » aux autres. Les deux peuvent être considérées comme une mesure de la morale d’une société.

Le résultat est indiscutable. La morale d’une société et la religiosité s’opposent. Le plus que les gens sont religieuse, le plus bas est l’index moral. L'inverse est évidemment aussi vrai. Les plus que la population est laïque, le plus haut est leur index morale.

Il est aussi possible de faire d’autres comparassions avec des mesures plus objectives, telle que par exemple la mortalité infantile. Mais, cela ne change rien. Il est clair que les religions du monde n'ont pas été en mesure de livrer ce qu'ils promettent.

Pourtant, il ne faut pas confondre corrélation et cause. Il est aussi possible que le plus que les conditions dans une société sont mauvais, le plus les gens sont religieuses.

Cependant, cette objection a récemment été mise en cause par une étude en États-Unis. Il s’est avéré que les enfants qui avaient grandis dans des familles laïques sont plus tolérant, moins racistes, moins nationaliste et qu’ils ont moins de risques de se retrouver en prison. Entre autre, on peut donc conclure que la population religieuse dans ce pays est surreprésentée dans les prisons.

Existe-t-il d’autres paramètres qui peuvent expliquer ce phénomène en États-Unis, par exemple éducation, statue économique ou discrimination ? C’est la grande interrogation. Si non, la conclusion est simplement que les religions sont mauvaises pour la morale d’une société.

Il est évidemment vrai que beaucoup de gens religieux trouvent une grande joie et consolation dans leur foi. Mais, comme beaucoup d'autres bonnes choses dans la vie, elle semble mieux quand réservé à la vie privée.

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