Hydrogène, au seuil d’introduction à grand échelle ?

La Commission Européenne d’Energie prévoit que l'hydrogène en 2050 couvrira 24% de la demande mondiale d'énergie. Dans ce cas le chiffre d'affaires annuel du secteur sera environ 650 milliards euro, (30% de la PIB de France), et il emploiera jusqu'à un million de personnes dans l'UE.

Avec cette nouvelle stratégie, la Commission souhaite lancer une alliance européenne d’entreprises et organisations dans le domaine du même type qu'elle a précédemment a lancé pour batteries.

Un objectif principal est de soutenir la production d'au moins 1 million de tonnes d'hydrogène à partir d’énergies renouvelables jusqu'à 2024, puis de 10 millions de tonnes en 2030.

La technologie de piles de combustibles alimentés par hydrogène pour produire électricité existe depuis longtemps. Même si très cher il y a des voitures à hydrogène et aussi des trains. Pourtant, pour que l’utilisation à grand échelle soit possible il y encore des problèmes à résoudre.

Pour catalyser la réaction les piles à combustibles ont besoin de platine, qui coute très cher. Divers substitutions ont été développées mais ils ne semblent pas encore être à la hauteur. Les réservoirs doivent soutenir une pression très élevé, 700 atmosphères, et ils sont assez couteau à fabriquer.

Puis il y a la production d’hydrogène. La façon verte de la faire est par hydrolyse de l’eau. Il est dans ce domaine qu’il y a une synergie intéressant car la production d’énergie verte est capricieuse et dépend du temps. Le plus qu’il aura des sources verte dans le réseau électrique le plus il y aura des périodes de surproduction, par exemple des éoliennes qui produisent les nuits quand la demande est basse. L’idée est d’utiliser ce surplus pour produire hydrogène.

Les projets de trains à hydrogène ne manquent pas. Un est d’alimenter le TER qui, par la coute bleu, relie Marseille avec Miramas à hydrogène. Les éoliennes flottant planifiées dans la mer ont été présenté comme un avantage.

Un autre projet est de rendre verte le chemin de fer de 1 300 km qui par l’intérieur de la Suède relie le sud avec le nord et qui passe tout prêt de nombreux parcs éoliens. Une étude pilote est en cour et un des problèmes qui a émergé est que les pertes caloriques des piles à combustibles ne sont pas assez importants pour chauffer les wagons.