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dimanche 30 juin 2019

La quantité de microplastique qui entre dans nos organismes


Particules collectionnés dans la mer
 Selon Wikipédia les microplastiques sont les petites particules (< 5 mm) de matière plastique dispersées dans l'environnement.

Une équipe de recherche canadienne a maintenant pour la première fois estimée la quantité microplastique qui entre dans nos corps provenant de poisson, fruits de mer, sucre, sel, alcool, eau en bouteille et eau du robinet. Ces aliments représentent environ 15% de nos besoins de calories. Parce que les données manquent l’étude ne couvre donc pas tous les aliments ce qui signifie que l'ingestion annuelle devrait être considérablement plus importante.

Les hommes consomment plus de microplastiques que les femmes et les garçons plus que les filles. Il y a également des microplastiques dans l'air, ce qui signifie que nous respirons entre 40 000 et 70 000 particules de microplastique par an.

L'eau en bouteille contient de grandes quantités. Une personne qui ne boit que de l'eau en bouteille absorbe chaque année 90 000 petits morceaux de plastique par an mais celui qui se contant avec l'eau du robinet ne consomme qu’environ 4 000.

Les chiffres s'appliquent aux conditions américaines, mais ils donnent quand même une idée de la quantité dans les pays développés. Les effets sur la santé sont actuellement inconnus.

Les 90 000 particules par an semblent être beaucoup mais en poids c’est presque rien. Si chaque particule est un cube avec le côté de 5 nm et la densité est de 1000 kg/m3, les 90 000 particules ont le poids de :

(5E-9)3 x 1000 x 90 000 = 0,0000000000000125 grammes par an.

Ceci est un calcul indicateur parce que les formes et les tailles des particules varient considérablement. Non plus indique-t-il que les microplastiques ne sont pas un problème, juste qu’il y a des différentes manières à représenter quantités.

samedi 29 juin 2019

La voiture qui électrisera la Thaïlande


L’électrification des véhicules en Asi se fait à des vitesses diamétralement différentes. La Chine est en plein essor mais dans d’autres pays la voiture électrique n’existe à peine. Cependant, un pays est maintenant en train de se réveiller, la Thaïlande, et cela grâce à un milliardaire et à sa vision.

L'entrepreneur Somphote Ahunai et le fondateur de la société d'énergie thaïlandaise Energy Absolute. Il voit un potentiel énorme pour les voitures électriques dans son pays et bien sûr une occasion tout aussi intéressante pour son portefeuille. Car, en Thaïlande il y a actuellement moins de 1500 voitures électriques.

L’année dernière, Energy Absolute a présenté un prototype d’une voiture électrique, qui maintenant est devenu une réalité.

La Mine Mobility Spa1 est une voiture à 5 places de 95 kW. Avec une batterie de 30 kWh, elle a une autonomie de 200 km. En combinaison avec un prix abordables il semble convaincre car 5 compagnies de taxi ont déjà commandé plus de 3 500 véhicules. Totalement la société affirme qu'environ la moitié de la production annuelle, prévue pour 10 000 voitures, déjà est réservée.

En regardant les prix dans le pays, il est facile à voir que la My Mobility Spa1a un énorme avantage. La douane d'importation de 80% rend les concurrents beaucoup plus chers. La Mon Mobility Spa1 a un prix équivalent à 33 000 euro. C'est par exemple 31 000 euro de moins qu'un Kia E-Soul.

Cependant, pour adopter la voiture électrique à un pays qui ne compte que 0,004% de véhicules électrifiés, il est indispensable d’avoir une infrastructure de chargeurs. Actuellement ils sont 400 à Bangkok et 300 de plus sont prévus pour cette année. À long terme, Energy Absolute vise à construire des chargeurs tous les 5 kilomètres dans le pays.

Cependant, les plans d’Energy Absolute ne s'arrêtent pas là. Cette entreprise envisage à construire sa propre usine de batteries, en plus deux nouveaux modèles de voitures sont en développement et des exportations vers des pays voisins sont dans le plan économique.

Mais selon Bloomberg, BMW, Nissan et Mercedes envisagent d’assembler des voitures en Thaïlande. Ceci afin d'éviter les douanes. Même si très offensive Energy Absolute aura de la concurrence.

vendredi 28 juin 2019

Cessation de produire de la bioénergie à partir de fumier de cheval


Depuis 2017, les écuries de la région de Stockholm comptant au moins 5 chevaux ont pu participer au projet Horsepower. Les écuries reçoivent une litière sèche, puis mélangé avec les crottes des chevaux elle est ramassée. Le mélange est ensuite brulé  dans des centrales de cogénération d’électricité et de l’eau chaude pour chauffage urbain.  

Le projet est maintenant en panne car l’interprétation par les autorités suédoises sur les lois d’environnement ne le permet plus. L'un des problèmes est l'exigence que du fumier ne peut être stocké à ciel ouvert, mais doit être couvert. .

Le projet se poursuivra en Finlande.