Pages

lundi 31 août 2020

Des lits existaient il y a déjà 200 000 ans


Les archéologues de Border Cave en Afrique du Sud, un site bien connu perché sur une falaise entre eSwatini (Swaziland) et KwaZulu-Natal, ont trouvé des preuves que les gens à l’âge de pierre et vivant dans des grottes utilisaient de la litière d'herbe pour créer des zones confortables pour dormir et travailler.

Ces lits composés de gerbes d'herbe de la sous-famille des Panicoideae à larges feuilles, étaient placés près du bout de la grotte sur des couches de cendres. Les couches de cendres servaient comme protection d’insectes rampants pendant leur sommeil. Aujourd'hui, ces couches de litière ne sont que des traces éphémères d'herbe solidifiée, mais elles peuvent être identifiées à l'aide de microscopes et une caractérisation chimique.

Plusieurs cultures ont utilisé de la cendre comme insectifuge car les insectes ne peuvent pas facilement se déplacer à travers une poudre fine. La cendre bloque l'appareil respiratoire, pique des insectes et finit par les déshydrater. Des restes de tarchonanthus (buisson de camphre) ont été identifiés au sommet de l'herbe de la litière la plus ancienne de la grotte. Cette plante est encore utilisée pour dissuader les insectes dans les régions rurales de l'Afrique de l'Est.

Source : Science

dimanche 30 août 2020

Résidus de stations d’épurations et nids-de-poule


Les stations d’épuration créent plusieurs types de déchets qui ensuit doivent être traités et pour certains la seul solution existant est le dépôt. Cependant, des chercheurs de la California State University ont maintenant trouvé un bon emploi pour les restes de filtrage - comme composé pour réparer des nids-de-poule.

Les nids-de-poule et autres trous sur les routes sont un fléau pour les automobilistes et la caisse publique. Les réparations coûtent plusieurs milliards par an et les automobilistes doivent payer pour des dégâts sur pneus, jantes et suspensions.

L'objectif: remplacer le bitume

Les réparations sont généralement faites avec différentes types de matériaux mélangés avec bitume. Non plus sont-elles des solutions particulièrement durables. Les chercheurs proposent une solution plus stable qui en plus utilise des déchets de stations d’épuration.

Le matériau, nommé GAP, (Grit Assisted Patch), est selon les chercheurs une alternative beaucoup plus permanente pour les réparations nécessaires.

Le processus de fabrication commence avec le matériau séparé dans le premier filtrage qui pour la plus parte il consiste de sable et gravier. Cependant, donné qu’il contient diverses formes d'agents pathogènes il ne peut pas être réutilisé et finit le plus souvent dans des décharges.

Dans la première étape de recyclage le gravier humide est mélangé avec de l'oxyde de calcium et de l'oxyde de magnésium, ce qui donne une suspension alcaline qui tue les pathogènes. Dans une seconde étape un acide faible, le dihydrogénophosphate de potassium est ajoute, ce qui donne une sorte de mortier.

Lors de leurs tests, les chercheurs ont examiné les performances de leur matériau GAP et ils ont pu constater qu'il avait une résistance à compression comparable à celle d'un revêtement en bitume. De plus, ils pensent que les nids-de-poule réparés par GAP auront une durée de vie supérieure que les matériaux conventionnels. Un autre avantage est qu’il ne contienne aucune substance toxique.

L'étape suivante sera de le tester dans des conditions réelles. Les chercheurs étudient aussi d’autres utilisations potentielles.

Source : ASC

samedi 29 août 2020

Le coléoptère qui peut se nourrir de plastique


Une larve de coléoptère qui semble aimer les miettes de polystyrène donne l’espoir que les insectes pourraient devenir une moyenne dans la lutte contre les déchets plastiques.

Frigolite est l'un des nombreux noms commerciaux pour du polystyrène expansé, (PSE). Il est, entre autres, utilisé comme matériau d'isolation et d'emballage. Ce plastique est chimiquement stable mais mécaniquement fragile, ce qui signifie qu'il facilement s’émiette et par le vent se répande vers les océans, qui sont estimés recevoir 5 à 13 millions de tonnes de déchets plastiques par ans.

Des chercheurs de Corée du Sud ont maintenant peut-être trouvé un moyen à décomposer le PSE d’une manière biologique, ce que l'on appelle la biodégradation. Ils ont montré que la larve du coléoptère Plesiophthalmus davidis semble aimer les PSE. Elle mange généralement du bois pourri, mais les chercheurs ont montré qu’elle aussi peut vivre avec de la plastique PSE comme nourriture.

L'estomac de la larve contient six types de bactéries et l'un d'entre eux, appelé Serratia, augmente fortement en nombre lorsque la larve mange PSE. Cette bactérie joue apparemment un rôle central dans la dégradation du plastique.

Ce n'est pas la première découverte d'insectes mangeurs de plastique. Cependant, le Plesiophthalmus davidis est probablement le plus efficace. La nouvelle découverte soulève l'espoir que les insectes et leurs bactéries gastriques dans un proche avenir pourront être utilisés pour la biodégradation de le PSE et d'autres plastiques.