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mardi 30 avril 2019

Il paie pour continuer à fabriquer des voitures polluantes


 Le groupe automobile FCA, qui entre autres comprend Chrysler et Fiat, a créé un pool avec le constructeur de voitures électriques Tesla. Le but est  d'éviter les amendes en Europe.

À partir de 2021, les nouvelles voitures en Europe ne peuvent en moyenne émettre qu’un maximum de 95 gr de CO2/km. La moyenne est calculée sur l'ensemble des ventes de voitures neuves. Pour ceux qui dépassent les attentes, il y a une lourde amende. Mais, selon les réglementations de l'UE, il existe aussi la possibilité à créer des pools avec d'autres fabricants. Donné que les voitures de Tesla émettent nul CO2 et parce que les chiffres dans le pool de ces deux fabricants sont mis ensemble, le FCA peut continuer à fabriquer des voiture beaucoup plus polluantes en CO2 que 95 gr/km 

Mais le pool n'est bien sûr pas gratuit pour le FCA. Des sources indiquent que FCA aurait payé Tesla tant que quelques milliards pour cette service. Comme dans la plupart des cas, il est possible à voir cette action sous plusieurs angles:

1.     Dans un vu purement économique, le pool coute moins cher que les amendes.

2.     Le pool est tout à fait conforme aux règles mais moralement douteuse. Le FCA peut maintenant continuer à fabriquer des voitures conventionnelles toutes en payant pour les efforts d’un autre fabricant.

3.     L’action de FCA est douteuse mais il y a 2 parties dans cette affaire. Tesla, qui se présente comme un chevalier du climat, n'aurait évidemment pas dû entrer dans cette alliance. Car, les clients qui achètent un Tesla vont continuer à polluer le monde avec CO2 et leurs concourantes ne tarderont pas à l’utiliser comme argument.

4.     La décision montre que le FCA n'a pas sa propre capacité de développement. C’est une indication que leur fin s’approche.

lundi 29 avril 2019

Dirigeable au pôle Nord - les billets sont sur le marché


Un voyage touristique au pôle Nord en dirigeable pour 2023 ? C’est maintenant  possible et l’opérateur est le suédois Oceansky Cruises. Il s’agit d’un voyage en dirigeable de Svalbard au pôle Nord, aller et retour. Le dirigeable est construit par Hybrid Air Vehicles et le modèle s’appelle Airlander 10.

Si tout se passe bien, les 16 premiers passagers décolleront de Longyearbyen en 2023. Cependant, le prix pour ce voyage spéculaire est un peu élevé, 60 000 euro pour 2 personnes.

Oceansky Cruises est dirigé par père et fils. Les deux ont une longue expérience dans le secteur du transport aérien, entre autre comme pilote pour l’entreprise Bombardier.

Avant de partir avec les premiers touristes il faut plus de vols d’essais et une certification à porter des passagers pour un dirigeable qui initialement a été conçu pour porter des frets. En suit, il faut environ 3 ans pour le construire.

L’argument pour ce voyage est que le pôle Nord est une destination exclusive, ne jamais offert aux touristes, et que un dirigeable est l’engin idéale pour le voyage. Avec un dirigeable il est possible d’atterrir n'importe où et aucune infrastructure et nécessaire, ce qu’on ne peut pas offrir avec bateaux ou avions. Comparé avec un hélicoptère la portée est extrême et il y a beaucoup de espace à l’intérieure.

Cependant, Oceansky n’est pas le seul à vouloir porter des touristes au pôle nord. Cookson Adventures prévoit aussi d’offrir ce voyage avec leur propre Airlander10.

dimanche 28 avril 2019

La technologie de la chaîne à blocs pour tracer le cobalt dans les voitures électriques


Un rapport d'Amnesty International rend clair que des enfants sont engagés pour exploiter le cobalt utilisé dans les batteries de voitures électriques. Ce fait a maintenant  a provoqué une réaction dans l'industrie automobile. Ford et Volkswagen font désormais partie d'un réseau qui retrace l'origine de cobalt grâce à la technologie de la chaîne à blocs.

L'électrification de la flotte de voitures devrait rendre les automobiles éthiquement durables d'un point de vue environnemental. Cependant, le cobalt dans les batteries lithium-ion jette une ombre sur cette transformation. Plus de la moitié du cobalt mondial provient du Congo-Kinshasa.

Amnesty a dans son rapport, souligné qu'une partie de l'exploitation minière est effectuée par des enfants travailleurs, parfois tant jeune que 7 ans. De plus, l'extraction manuelle est une activité sale associée avec de grands risques de maladies.

Le London Metal Exchange a récemment annoncé qu'il examinerait l'origine de tout le cobalt à partir de l'année prochaine. Cela vise à garantir que le problème est corrigé et conforme aux normes de l'OCDE. Les constructeurs automobiles suivent maintenant cette initiative. BMW a par exemple déclaré que pour la prochaine génération de leurs véhicules électriques, le cobalt sera extrait des mines australiennes et marocaines.

Volkswagen aussi annonce son adhésion à un réseau d’achat responsable de minéraux stratégiques, avec le but de mieux contrôler l’origine de cobalt. Il s’agit d’une collaboration industrielle ouverte qui utilise une plate-forme de chaînes de blocs d’IBM pour accroître l’efficacité, la durabilité et la transparence des chaînes d’approvisionnement mondiales pour minéraux. Ford a été le premier constructeur dans ce réseau, qui aujourd'hui regroupe toutes les principaux acteurs dans la chaîne d'approvisionnement, de la mine à l'utilisateur final.

Auparavant, les sociétés minières, les fonderies et les constructeurs automobiles, était obligé d’engager des reviseurs externes qui utilisaient des processus manuels pour garantir que la matière première avait une origine et une méthode de production conforme aux normes. Ce processus a maintenant été considérablement facilité par la technologie de la chaîne de blocs. La prochaine étape pour ce réseau est d’aussi inclure fabricants d'avions et appareilles électroniques.

Selon une étude réalisée par la banque d'investissement Morgan Stanley, la demande de cobalt augmentera 8 fois d’ici jusqu’à 2025. Elle est principalement due à l'industrie automobile et aux fabricants d'électronique de consommation.

Pourtant, il n’est pas sûr que les batteries dans quelques années aient besoin de beaucoup de cobalt. Les fabricants font beaucoup d’efforts pour réduire le contenu dans les batteries, préliminairement parce ce métal coute cher.

Des équipes de scientifiques et de capital-risqueurs en États-Unis et Japon sont aussi en train à réaliser des batteries au lithium à l'état solide, dans lesquelles il n'y a plus de cobalt