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lundi 30 novembre 2020

Record de vol pour une chauve-souris

 

Il y a plus de 30 espèces de chauve-souris en France, dont le pipistrellus nathusii qui aussi est présent dans d’autre pays d’Europe. C'est l'une des plus petites espèces et un adulte ne pèse qu’environ 10 gr. A titre de comparaison un moineau pèse 20 à 40 gr.

 

Cette espèce migre vers le sud de l'Europe pendant les hivers. Malgré sa petite taille elle peut voler des distances considérables. Un mâle bagué en Estonie en 2015 a été retrouvé mort dans le nord de l'Espagne en 2017, à une distance d'au moins 2 200 km à vol d’oiseau.

 

Les séjours hivernaux des pipistrellus nathusii sont relativement inconnus mais les chercheurs d’une nouvelle étude estiment que le nord de la péninsule ibérique peut être un endroit important dans ce contexte.

 

Il y a des espèces de chauves-souris qui diminuent en nombre mais plusieurs espèces dans la famille pipistrellus semblent augmenter. La cause est peut-être leur style de vie opportuniste. Ils volent rapidement, peuvent gérer de nombreux environnements, sont relativement tolérants à la lumière et résistent donc bien à la concurrence lorsque les villes se développent. Le pipistrellus nathusii est assez actif aussi en hiver, à condition que la température soit au-dessus 0°C. Peut-être bénéficient-ils du réchauffement de la planète ?

 

Source : Mammalia

dimanche 29 novembre 2020

Le système de filtre à eau d’une ancienne ville maya était d'une efficacité inattendue

 

Le Temple de Tikal haut de 47 m

 

Les archéologues ont trouvé des preuves de l’existence du plus ancien système de filtration à zéolite connu. L'ancienne solution pour filtrer l’eau de la ville maya Tikal est considérée comme étonnamment efficace même par rapport à la technologie actuelle.

 

L'eau potable est essentielle à la survie humaine si sale elle peut anéantir des communautés entières en propageant des maladies.

 

Beaucoup de nous pense que les systèmes de purification d’eau sophistiqués sont un phénomène relativement nouveau. Il n'est pas le cas. Les archéologues de l'Université de Cincinnati ont maintenant découvert que les habitants de l'ancienne ville maya de Tikal, située dans l'actuel Guatemala, avaient une solution étonnamment sophistiquée pour filtrer l’eau.

 

Les archéologues ont trouvé des traces de minéraux de quartz et de zéolite. La découverte a été faite où il autrefois avait un réservoir de l’eau potable.

 

Le professeur Kenneth Tankersley affirme que la combinaison de quartz et zéolite dans un filtre élimine plusieurs agents pathogènes et polluants, y compris des métaux lourds, des bactéries et des mélanges riches en azote. Cela peut signifier que le peuple maya avait une théorie sur bactéries et maladies deux millénaires avant Louis Pasteur, considéré comme l'un des fondateurs de la bactériologie.

 

Ni la zéolite ni les minéraux de quartz ne sont naturellement présents dans la région, ce qui signifie que la population maya a transporté ces minéraux de loin.

 

Ce qui rend la découverte encore plus étonnant est que leur solution de purification, pourtant découvert il y a plus de 2000 ans, est considérée comme efficace même comparé avec de la technologie actuelle.

Les archéologues croyaient auparavant que d’utiliser de la zéolite pour filtrer l'eau avait commencé au début du 20e siècle. Les anciens Indiens mayas vivaient dans un environnement tropical et devaient être innovateurs pour contraire tous genre de maladies qui se facilement propagent dans un tel climat.

 

Source : Scientific Reports

samedi 28 novembre 2020

À l'échelle mondiale le papier recyclé produit des émissions plus importantes que le papier nouvellement fabriqué

 

Selon le pays, il peut être moins respectueux de l'environnement d'utiliser un sac en papier recyclé qu'un sac en papier nouvelle. Selon Yale et UCL, la raison en est que le recyclage dans grandes parties du monde utilise des énergies plus sales que les papeteries.

 

Des chercheurs britanniques et américains ont examiné les émissions générées par le recyclage du papier dans le monde. L'étude, réalisée par l'University College London et Yale, indique que le recyclage en grande partie se fait avec des combustibles fossiles et électricité provenant du réseau qui dans beaucoup de pays à un grand partie est d’origine fossile.

 

Si les pays à forte proportion d'énergie fossile dans le réseau électrique ne changent pas vers de sources plus propres pour la gestion des déchets de papier, les chercheurs estiment que leurs récupérations déjà sales contribueront à des émissions encore plus importantes. Comme point de référence pour leur étude, ils utilisaient les émissions du papier dans le monde en 2012, alors qu’il représentait 1,3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont un tiers provenait du papier mis en décharge.

L'équipe a étudié comment les émissions de gaz à effet de serre du papier peuvent affecter l'objectif climatique d'une augmentation de la température inférieure à 2 ° C d'ici 2050. Ils ont fait des modèles pour différents scénarios et si le développement actuel se poursuit, les émissions en 2050 seront de 736 tonnes de CO2, contre 721 tonnes pour l'année 2012.

 

Cependant, les chercheurs considèrent qu'il est probable que la tendance à la baisse des plastiques signifie une utilisation accrue du papier à l'avenir. Et si le recyclage est intensifié sans revoir la consommation d'énergie, avec la même utilisation des décharges, le chiffre devrait augmenter de 10% à 808 tonnes de CO2.

 

La production de nouveau papier à partir d'arbres utilise certes plus d'énergie, mais grâce à le résidu, de la liqueur noire, utilisé comme combustible dans le processus, les produits de l'industrie papetière génèrent moins de gaz à effet de serre que le recyclage.

Le développement doit aller dans l'autre sens. Un facteur contributif serait une modernisation radicale des décharges mondiales, qui doivent commencer à capturer le méthane généré par la décomposition. Cela porterait les émissions à 591 tonnes d'ici 2050. Cependant, il est sans aucun doute un changement dans la consommation d'énergie qui fournit les plus gros gains. Dans ce cas les émissions peuvent être réduites de 98% à 28 tonnes de gaz à effet de serre.

 

Source : UCL NEWS

vendredi 27 novembre 2020

Aircar une vraie voiture volante

 

Une voiture qui peut voler ou un avion qui peut rouler. N’importe à ce qui est Aircar, maintenant il existe et il a fait son vol inaugural.

 

La conception vient de l’entreprise slovaque Klein Vision

La difficulté majeur à franchir a été de concevoir des ailes repliables suffisamment étendus pour donner la portée requise. Klein Vision a résolu ce problème en pliant les ailes dans le sens de la longueur. Pour les mettre en position vol ils se dressent verticalement à 90 degrés puis retombent sur le fuselage. Tout se fait avec une simple pression sur un bouton.

 

La voiture volante est maintenant en cours de construction en Slovaquie. Selon la société, il est possible que les futures versions des Aircars auront à la fois 3 ou 4 places et éventuellement aussi un double hélice. Hormis le fait que le fuselage est construit en composite léger, Klein Vision n'a révélé aucun autre fait, par exemple sur le moteur et sa puissance, ou sur la vitesse maximale et l'autonomie du véhicule.

 

jeudi 26 novembre 2020

Le design du lieu de travail affecte notre productivité

 

Intuitivement nous savons depuis longtemps que nous sommes influencés par nos environnements mais les progrès dans la recherche sur le cerveau ces dernières années commencent à expliquer pourquoi. L'architecture et le design de l’environnement peuvent nous aider à devenir plus productifs et créatifs. C'est qu’explique un expert du domaine, Isabelle Sjövall, qui a écrit le livre « Designfulness », qui malgré le titre en anglais est en suédois.

 

Autrefois l'architecture et le design étaient plutôt une question de goût sans crédibilité scientifique. Grâce à la recherche il est maintenant possible à expliquer pourquoi certains environnements sont plus productifs que d'autres.

Nos cerveaux n'ont pas beaucoup changé depuis notre passage sur les savanes il y a plusieurs dizaines de milliers d'années. Nous soulignons souvent les différences individuelles mais nous sommes en fait assez similaires et certains de nos besoins sont universels.

 

Les caractéristiques communes sont par exemple nos besoins communautaires et de repos et la façon dont nous sommes impactés par la lumière et le son. En tenant compte de ces besoins fondamentaux lors de la conception et la décoration d’un lieu de travail, nous pouvons nous sentir mieux.

 

Les 3 facteurs les plus importants sont lumière, son et biophile, c'est-à-dire une décoration qui ressemble à la nature.

 

L'hypothèse de la biophile est un concept originaire de Harvard où ils ont examiné comment la nature affecte notre état d’âme. De plus en plus d'études montrent à quel point la nature est importante pour nous et dans l’absence d’éléments naturels nous ne sentons pas bien.

 

L’idéale est une vue sur arbres et verdure, soit par une fenêtre soit par plantes vertes dans la pièce. Selon des études des peintures et des textiles aux motifs naturels peuvent aussi avoir un effet anti-stress.

 

L'accès à la lumière naturelle n’est pas seulement bon pour la concentration et la productivité mais il nous aide aussi de bien dormir et de récupérer.

 

D’avoir un vu par une fenêtre est aussi un facteur positif et surtout de la lumière naturelle. Dans les salles de récupération il vaut mieux avoir de la lumière chaude qui rappelle au feu de camp.

 

L'acoustique est aussi importante. Les environnements bruyants sont stressants et perturbent la concentration. 

 

De la recherche montre qu'une hauteur de plafond élevée peut augmenter la capacité de penser de manière créative. Les nuances de couleur rouge et orange peuvent déclencher notre système nerveux et la concentration. Il vaut mieux décorez une pièce avec couleurs plutôt naturels. La récupération est extrêmement importante. Décorez la pièce de la pause avec des canapés confortables et un éclairage douce et des nombreuses plantes vertes.

 

L'ordre est bon. Trop de choses augmentent le niveau de cortisol, l'hormone du stress. Cependant, il ne faut pas supprimez tous les stimulas visuels. La recherche a montré que l'art et les belles choses stimulent le système de récompense du cerveau et peuvent nous rendre plus créatifs.

 

Si l’environnement est trop minimaliste et stérile, il signifie que le lieu n'est pas un bon pour trouver de la nourriture. Ce reflexe est un héritage de la période quand nous vivions sur la savane.

mercredi 25 novembre 2020

Hydrogène rendra le géant minier suédois vert

 

La société minière publique suédoise, LKAB, fonctionnera sans énergie fossile d'ici 2045. Le chemin de transformation passe par l'hydrogène et énormément d'électricité renouvelable.

 

LKAB figure au quatrième rang des entreprises suédoises qui émettent le plus de CO2. Cependant, maintenant, ce géant minier d'État doit changer. Au cours des 20 prochaines années, l’entreprise investira jusqu'à 40 milliards d’euro pour s’exempter de CO2.

 

Il n'y a pas d'option. Si l’entreprise sera rentable dans 10 à 20 ans, il faut prendre la question climatique au sérieux.

 

Lorsque toute la conversion sera achevée d'ici 2045, leur 2 mines en Kiruna et Malmberget seront plus ou moins entièrement automatisées et beaucoup plus profond. Le minerai sera ensuite concassé et enrichi dans des usines alimentées par des énergies renouvelables. Du phosphore et des métaux des terres rares seront extraits des déchets miniers, dont la quantité de phosphore produit sera 3 fois supérieure que les besoins domestiques.

 

Le produit final ne sera plus des granulés de minerai de fer d'aujourd’hui.  Au lieu LKAB raffinera le minerai à une autre étape vers ce qu'on appelle le minerai de fer préréduit.

 

L'étape de fer préréduit signifie que l'oxygène est retiré du minerai. Il se fait normalement dans les hauts fourneaux à l'aide de charbon. Au lieu, LKAB utilisera hydrogène vert comme agent réducteur. Cette technologie est actuellement développée dans le projet Hybrit.

 

L'hydrogène viendra d’électrolyse d’eau par électricité renouvelable. Ce processus consommera énormément d'energie, 55 TWh par an. C'est un tiers de l'électricité produite en Suède l'année dernière et près de 3 fois plus que l'énergie éolienne a généré en 2019.

 

Le changement n'en est qu'à ses débuts. Pour le réaliser il faut investir des milliards dans recherche et développement avant que le premier minerai de fer préréduit ne puisse être vendu.

 

Du minerai de fer préréduit sera produit à l'aide d'hydrogène
vert. Ensuit les clients peuvent le transformé en acier dans
 des fours à arc électrique

mardi 24 novembre 2020

Royaume-Uni investit dans l'énergie solaire dans l'espace

 

L'Agence spatiale britannique et les autorités britanniques investissent de l'argent dans la recherche sur rayonnement d'énergie solaire spatiale vers la Terre.

 

La conception d'énergie solaire dans l'espace a été étudiée auparavant mais mis à couter à cause du coût élevé du lancement de grandes structures en orbite autour de la terre. Cependant, le développement avec un certain nombre d'acteurs privés ont maintenant poussé les prix en bas a un tel niveau que cette obstacle semble moins contraignante.

Les États-Unis et la Chine ont investi dans la recherche sur les systèmes CSO, (centrale solaire orbitale), et maintenant le Royaume-Uni fait de même. C'est l'Agence spatiale britannique avec l'agence BEIS, (Department for business, energy and industrial strategy), qui finance l’étude.

 

La conception proposé est basé sur des satellites qui captent l'énergie solaire et la convertissent en ondes radio de haute fréquence et les transmise aux stations terrestre.

 

Des personnes qui doutent qu’il ne jamais sera possible d'envoyer de telles grandes quantités d'énergie sur des si longues distances à l'aide d'ondes radio, ne manquent pas. Cependant, une étude est en cours avec le but d'étudier à quoi pourrait ressembler un tel système, ce qu'il faut pour le construire et si la solution pourrait être économiquement viable. Il y a entre outre, des risques potentiels liés à l'envoi d'énergie vers la Terre.

 

Un très grand défi sera à trouver des méthodes pour assembler des nombreux partis individuellement lancés en orbite de la terre.

 

Pour un satellite en orbite géostationnaire, (1/10 de la distance à la lune), le soleil n'est obscurci par la Terre que pendant environ 3 heures au printemps et automne, respectivement. Il signifie qu’une installation a besoin de très peu de soutien de centrales terrestres.

 

Source : Engineering and Technology

lundi 23 novembre 2020

Poudre de fer comme combustible circulaire !


 

Aux Pays-Bas, ils font une expérimentation avec un processus qui fournira une énergie durable en brûlant du fer. C’est la première installation industrielle de ce type du monde et le but est de rendre le processus circulaire.

 

L'industrie est en recherche de source d’énergies non-polluantes. L'énergie solaire et éolienne sont de sources dans la bonne direction. Cependant, elles sont capricieuses et il faut remplir les lacunes avec d’autres sources à forte intensité énergétique qui souvent ne sont pas renouvelables.

 

Un remplacement inattendu est de la poudre métallique. Dans la forme de poudre le fer est bon marché, brule bien et généré beaucoup d’énergie. Le grand avantage est que ce processus ne crée que de l’oxyde de fer et aucun CO2. Un autre avantage est que le fer est facile à stocker et cela pendant des très longs périodes.

 

Le fait que le produit résiduel est l’oxyde de fer, ou dans la langue courant de la rouille, signifie que l'ensemble du processus peut devenir circulaire car l’oxyde de fer peut être reconverti à fer. Si ce processus est fait sans énergie fossile ce processus circulaire devient aussi vert. Un processus reconvertissant sans CO2 est réduction avec hydrogène.

A la fin d’octobre des chercheurs ont démontré la technologie dans une application industrielle. Ils ont lié leur invention à la brasserie Swinkel's Family Brewers en Bavière. Dans l’installation actuelle elle peut produire 15 millions de verres de bière par an.

Un nouveau projet est en cours avec le but de réaliser un système de 1 MW et le plan est d’atteindre 10 MW d'ici 2024. Une autre ambition est de convertir la première centrale au charbon en une centrale à fer durable d'ici à 2030.


Le coût du carburant à l'échelle industrielle sera environ le double par rapport aux carburants conventionnels.



      Source : Phys.org

dimanche 22 novembre 2020

Une nouvelle technologie facilite l'élevage des rennes

 

La technologie GPS a simplifié l'élevage traditionnel des rennes. Un avantage est de clairement pouvoir suivre leurs chemins. Mais il y a aussi des inconvénients, par exemple la crainte que les connaissances traditionnelles ne disparaissent.

 

Les samis est un peuple qui depuis la fin de l’âge de glace vive en Scandinavie. L’origine génétique est majoritairement  européenne mais il y a aussi eu une petite contribution de groupes venant d’est. Historiquement ils semblent avoir suivi la glace fondant et passé par ce qui maintenant est la Finlande, parce que leur langue, comme le finnois, fait partie du groupe ouralienne.

Pendant des siècles ils vivaient comme pécheurs et chasseur, dans le dernier cas principalement de rennes.

 

Avec l’arrivé des fusils à cartouches dans les années 1800 il y a eu un changement. Ces fusils avaient une meilleure précision ce qui rendait possible à tuer des gros prédateurs, notamment des loups et des gloutons, car ils rendaient impossible à tenir et berger les rennes en troupeaux.

 

La façon de vivre des samis et peu traditionnelle, en effet ils ont toujours été parmi les premières à utilisateurs de technologies modernes. Actuellement ils pâtirent leurs troupeaux de rennes avec motoneiges et parfois même hélioscopes.

 

Il n’est donc pas étonnant que les samis maintenant utilisent des GPS pour tracer leurs rennes. C’est une nouvelle manière à suivre les rennes qui beaucoup simplifie le travail.

 

Il est devenu possible pour les éleveurs à localiser les rennes et ils sont traçables même pendant les mois sombres de l'hiver. Puisque chaque renne a son propre émetteur GPS sur une sangle autour du cou, chaque famille peut suivre ses propres rennes via une application.

 

Ce que les éleveurs ignoraient avant, c'est que les rennes peuvent se déplacer jusqu'à 20 km en une nuit. Ensuite, ils repartent les 20 km la nuit suivante et peuvent être au même endroit qu'avant.

 

Cependant, il y a aussi des difficultés lorsque la nouvelle technologie est utilisée en parallèle avec les savoir faires traditionnelles. Une mauvaise couverture mobile est un problème, un autre est le temps rude et froid qui dans certains cas perturbe l’électronique.

 

Les personnes âgées craignent maintenant que les plus jeunes n'apprennent plus les bases de l'élevage traditionnel et prennent des raccourcis grâce à la nouvelle technologie.

samedi 21 novembre 2020

Les berceuses étrangères apaisent tout aussi bien

 

Y a-t-il quelque chose dans la mélodie et le rythme de la berceuse qui à un niveau fondamental calme les enfants?, Selon une nouvelle étude où les berceuses des 4 coins du monde ont été mises à l'épreuve, la réponse est oui.

 

Le fait que les berceuses peuvent calmer les bébés a été démontré dans nombreuses études. Cependant, le plus souvent ces berceuses étaient dans la langue maternelle de l'enfant et de la même culture. Il n'est donc pas possible de dire d'où vient l’effet calmant. Il se peut que l’origine soit dans la musique, dans la reconnaissance de mélodies ou dans la langue.

 

Des chercheurs américains voulaient répondre à cette question en laissant plus de 140 nourrissons entre 2 et 14 mois voir et entendre des personnages animés de diverses cultures chanter dans leurs langues.

 

Au cours de l'expérience, ces enfants ont entendu 8 chansons de 2 personnages animés qui chantaient, un était masculin et l'autre féminin. Les chansons provenaient d'une base de données que les chercheurs précédemment avaient collectionné de nombreuses cultures, y compris sami et kurde.

 

La moitié des chansons sont traditionnellement utilisées pour calmer les enfants. On a constaté que ceux-ci abaissaient la fréquence cardiaque des enfants et réduisaient l'activité électrique de la peau par rapport aux non-berceuses. Les berceuses rendaient aussi les pupilles des enfants plus petits, ce qui est un signe de détente.

 

L'effet calmant était tout aussi fort quel que soit l'âge des enfants, l'ordre des chansons ou lequel des deux personnages qui chantait. Le sexe du tuteur qui emmenait l'enfant à l'étude n’était pas important non plus.

 

Ce dernier pourrait être considéré comme important dans les cas si l’un des parents avait l’habitude à plus chanter berceuses pour l’enfant. Dans ce cas les enfants pourraient réagir à la voix - mais ce n'était pas le cas.

vendredi 20 novembre 2020

Comment ils découvraient la vie sur terre

 

Comment découvrir la possibilité de vie sur la terre si on est extraterrestre ? Il y a quelques décennies que l'astronome Carl Sagan, (1934–1996), et certains de ses collègues décidaient de tester les principes en examinant la terre de l’espace.


Galileo était une sonde spatiale en route vers Jupiter. Pour ajuster la trajectoire et gagner un peu plus de vitesse, il a survolé près de la Terre en décembre 1990. Les instruments de la sonde a permis de voir la Terre de l'extérieur, comme s'il s'agissait d'une planète extraterrestre. Les astronomes voulaient utiliser ces mesures pour voir s'ils pouvaient trouver des signes de vie  sans utiliser aucune connaissance préalable du fonctionnement de la vie terrestre.

 

La vie donne lieu à des processus chimiques différents qu'environnements sans vie. Les instruments de Galileo ont pu capturer des traces de divers gaz dans l'atmosphère, ainsi qu’à photographier et capturer le rayonnement de notre planète.

 

Oxygène: la sonde spatiale détectait de grandes quantités d'oxygène dans l'atmosphère. L'oxygène est formé par les plantes mais aussi par les molécules d'eau décomposées par la lumière du soleil. Pour savoir s’il y a des processus qui éventuellement absorbent l'oxygène, les scientifiques estimaient qu'ils avaient besoin d'informations sur la géologie de la planète, ce que Galileo ne pouvait pas fournir. La présence d'oxygène ne pouvait qu’indiquer la présence vie mais ne pas le prouver.

 

Méthane: Les mesures montraient aussi qu'il y avait du méthane dans l'atmosphère. Lorsque le méthane est en contact avec l'oxygène, il se décompose assez rapidement en CO2 et eau. Il doit donc y avoir un processus qui constamment émette du méthane dans l'atmosphère. Cette observation renforçait l'idée de l’existence de vie.

 

Chlorophylle: La caméra de la sonde a montré de grandes zones avec une pigmentation qui absorbe une grande quantité de la lumière rouge. Nous savons que c'est de la chlorophylle, (qui est vert parce qu’elle absorbe le rouge), mais même sans le savoir à l'avance, l'observation serait un indice de l'existence de vie.

 

Rayonnement radio: Galileo capturait aussi des forts rayonnements d’ondes radio modulés d’une manière complexe. Les chercheurs classifiaient cette découverte comme un signe de vie intelligente d’une civilisation technologiquement avancé.

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La lumière de la terre réfléchie par la lune

 

Pour trouver de la vie sur des planètes en dehors du système solaire une possibilité est d’analyser la lumière de la planète. Quand de la lumière est filtré dans l'atmosphère d’une planète lorsqu'elle passe devant son étoile, l’absorption en différentes longueurs d’ondes est un mesure de la présence de divers gazes.

Les scientistes ont pu tester cette méthode en observant la lune lors d'une éclipse lunaire. Les faibles émissions de la lune est dans ce cas de la lumière   qui a passé l’atmosphère terrestre et s’est réfléchie sur la surface de la lune. Cela a été fait à plusieurs reprises, la dernière fois lors d'une éclipse lunaire en 2019. Les résultats montrent qu'il est possible à détecter des nombreux détails sur l'atmosphère terrestre dans cette lumière. C'est un fait prometteur pour les futures études de planètes autour d'autres étoiles.

jeudi 19 novembre 2020

Un test de collisions extrême

 

De laisser tomber des voitures neuves d'une hauteur de 30 mètres sont les plus extrêmes tests que Volvo Cars n’ait jamais réalisé. Les crashs sont aussi utiles pour entraîner des équipes  de sauvetage.

 

Avec le but de rendre ses voitures plus sûr, le Safety Center de Volvo Cars produit un flux constant de voitures accidentées. Le service de secours public utilise de temps en temps aussi ces tests pour former des spécialistes en déchargement et retrait de personnes sinistrés avec des outils hydrauliques.

 

La sécurité de voiture en cas d’accidents a fait des grands progrès ces dernières années. Aujourd'hui il est possible à survivre une collision violant avec des blessures mineures. Cependant, des très violant accidents sont difficiles à créer dans un laboratoire. Il s'agit, par exemple, d'accidents à très grande vitesse où les occupants sont gravement blessés mais vivants.

 

A savoir découper une voiture fortement démolie pour évacuer des sinistrés excise expérience. Les personnels peuvent s’entraîne sur des voitures d'entrepôts de ferraille, mais elles peuvent avoir 15 ans ou plus, ce qui signifie que leurs châssis sont construits avec une qualité d’acier complètement différent que des voitures modernes.

 

C'est pourquoi Volvo a créé un test de collision spécial avec le but de reproduire les accidents les plus graves auxquels les services de secours aussi font partie. Pour recréer la destruction, Volvo hisse de nouvelles voitures à hauteur de 30 mètres avec une grue et les laissent tomber. 10 voitures de modèles différents ont été relâchées plusieurs fois.

 

C'était la première fois que Volvo a laissé tomber des voitures d'une grue. Qu’il aurait des déformations extrêmes était prévu et s’était aussi une bonne occasion pour une équipe de secours s’entrainer.

 

Les ingénieurs de sécurité de Volvo Car avaient fait des calculs précis de la pression nécessaire pour obtenir les types de dommages envisagés sur les différentes modèles. Ces calcules seront maintenant comparés avec des donnés du test.