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vendredi 21 février 2020

Un jeu comme vaccin contre les fausses nouvelles


Une nouvelle maladie, fake news, est apparu ces dernières années, Peut-être qu’un nouveau type de « vaccin » peut affaiblir cette épidémie.

Le phénomène a son origine dans une théorie psychologique appelée inoculation, un terme qui initialement vient des sciences médicales et signifie qu’on insert quelque chose sous la peau comme par exemple une vaccination. Cependant, dans ce cas il s’agit d’un jeu.

Dans ce jeu les participants reçoivent des petites doses d'arguments trompeurs simplifiées. L’idée est qu’ils en jouant apprennent le processus sous-jacents derrière l’acceptation d’informations fausses et trompeuses.

La méthode a fait ses preuves, rapporte des chercheurs de l'Université de Cambridge et de l'Université d'Uppsala dans une étude publiée dans The Harvard Kennedy School Misinformation Review.

L'enquête impliquait 5 000 personnes de Suède, Grèce, Pologne et Allemagne, invités à jouer le jeu en ligne Bad News. Le jeu consiste à diffuser de fausses informations à tout le monde tout en essayant de ne pas lâcher sa crédibilité. Les joueurs apprenaient aussi diverses formes de désinformations, y compris complot, discrédit et sorcellerie, des comportements qui typiquement créent des troubles sur Internet.

Pour déterminer si le jeu a atteint l'effet voulu, les participants ont dû évaluer un certain nombre de publications sur Twitter, un mélange de vrais et de faux messages, avant et après la séance.

Le résultat a montré que les joueurs sont devenus nettement meilleurs à discerner des faux messages et que la confiance en vraies informations n’avait pas changé.

Le résultat a eu le même effet positif indépendamment de l'âge, préférences politiques et niveau d'éducation des participants. L'étude a également montré que le franchissement des frontières culturelles dans ce cas n’est pas un problème.

À l'avenir, la théorie de l'inoculation et son effet vaccinant pourraient jouer un rôle majeur dans la lutte contre les informations trompeuses. Les chercheurs espèrent qu'il pourra être utilisé dans l'éducation et qu’il sera inclus dans des applications existantes, telles que le Whats app

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