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lundi 28 décembre 2020

Une expérience controversée sur le rayement du soleil approuvée en Suède

 

Un projet de recherche très controversé a reçu l'approbation en Suède. Il s'agit de réduire le réchauffement climatique en libérant des particules dans l'atmosphère et ainsi réduire le rayonnement solaire.

 

Des chercheurs de l'université de Harvard, États-Unis, ont reçu le soutien de la Société spatiale suédoise pour faire voler un ballon d'essai à Kiruna, une ville 150 km nord du cercle polaire.

 

L'idée est d'apprendre plus sur la façon d'artificiellement amortir le rayonnement solaire et ainsi de refroidir la terre pour réduire le réchauffement climatique.

 

Pour comprendre ce que l'on appelle la géo-ingénierie solaire, une série de mesures est nécessaire, y compris des expériences de ce type.

 

Le ballon utilisé atteindra 20 km d’altitude mais à ce stade il ne relâchera pas des particules dans l'atmosphère. Si tout se passe bien, l'expérience pourrait être un pas vers un nouveau vol qui est prévu de répandre jusqu'à 2 kg de carbonate de calcium, CaCO3, qui est non nocive et le dominant constituant dans le calcaire.

 

Les études où les particules se propagent dans l'atmosphère visent à créer des nuages ​​plus denses qui plus réfléchissent la lumière du soleil. On pense que l’effet pourrait refroidir la terre.

 

Une expérience comme celle-ci peut être utile pour mieux comprendre ce que se passerait, car on ne connait pas l'ampleur réelle du refroidissement s’on augmente le nombre de particules dans un nuage. C'est l'une des incertitudes majeures des scénarios climatiques.

 

Les particules qui seront libérées à des fins de recherche ne resteront que quelques jours, au plus quelques semaines, dans l’atmosphère. Pour vraiment affecter des nombreux nuages ​​il faut énormément plus de particules.

 

La géo-ingénierie solaire fait l'objet de critiques dans le monde de la recherche. Entre autres, parce que l’emploi à grand échelle pourrait avoir des conséquences imprévues sur l'autre côté du globe, tel que une altération des systèmes de précipitations ou des effets sur les glaces polaires.

 

Ces expériences peuvent aussi donner l'impression que l'utilisation des énergies fossiles peut continuer. L'exclusion du rayonnement solaire de cette manière peut aussi être considérée comme interdit dans une lettre de l'ONU de 2010 au titre de la Convention sur la diversité biologique. Cette lettre, non contraignante, permet cependant des études scientifiques à petite échelle.

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