La popularité des idéologies autoritaires monte de temps
en temps dans nos sociétés démocratiques. Un terme global pour ces mouvements
est totalitarisme. Il inclut entre autres choses mépris pour des minorités,
justification d’actions violentes et suppression de la libre expression.
Le terrain nourrissant de ces mouvements semble être un
mécontentement général. Après la grande guerre cela a été le cas pour
communisme, fascisme et nazisme qui ont réussi à canaliser la colère dans leurs
tranchées idéologiques. Peter
Englund, historien, auteur et ex-secrétaire de l’académie suédois, a dans un
de ces essais constaté que les communistes ne sont pas des experts à faire
révolutions mais de les voler. Dans une façon moins spectaculaire il est
probablement aussi vrai pour le fascisme, le nazisme et peut-être même pour
l’islamisme.
Cependant, à part des idées phares d’une idéologie
totalitaire, il y a aussi un genre de sous-végétation d’autres phénomènes sociaux
qui se développent plus ou moins automatiquement, par exemple la
corruption.
D’après un article anglais
de 2003, voici ce qui caractérise le fascisme :
1.
Des expressions puissantes et continues du
nationalisme.
2.
Mépris pour l'importance
des droits de l'homme.
3.
Identification d’ennemis et boucs émissaires comme
cause unificatrice.
4.
La suprématie du
militarisme militaire.
5.
Un sexisme rampant.
6.
Les médias de masse
contrôlés.
7.
Obsession de la sécurité
nationale.
8.
La religion et l'élite
dirigeante liées.
9.
Le pouvoir de grandes
entreprises protégé.
10.
Le syndicalisme supprimée ou éliminée.
11.
Arrogance et
suppression des intellectuels et artistes.
12.
Obsession de crimes et punitions.
13.
Copinage et corruption rampant.
14.
Élections frauduleuses.
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Rédactrice
et traductrice Italien-Français à votre service
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