Le site de location de logement Airbnb, les autopartages
et les vélopartages des villes sont déjà devenus une réalité pour beaucoup de
monde. D’autres sites de la même nature tels que de partager des outils
électriques, des skis et d'autres biens occasionnellement utilisés commencent
aussi d’apparaitre.
Les bénéfices climatiques de ces services sont souvent
évoqués comme l'un des avantages principaux. De plus, les ressources
matérielles de la planète sont limitées et dans l’avenir il ne sera pas
possible pour tout le monde à posséder sa propre voiture.
Un chercheur, Michael Martin, à l'Institut suédois de l'environnement IVL, a décidé à découvrir ce que réellement en est avec les avantages climatiques. Il l’a fait en examinant un cas très spécifique : Quel serait l'impact sur le climat si les gens de Hammarby sjöstad, (un arrondissement dans le centre de Stockholm), partageraient des choses au lieu de les acheter et s’ils pédaleraient au lieu de prendre leurs voitures ? Voici le rapport, 43 pages.
Un chercheur, Michael Martin, à l'Institut suédois de l'environnement IVL, a décidé à découvrir ce que réellement en est avec les avantages climatiques. Il l’a fait en examinant un cas très spécifique : Quel serait l'impact sur le climat si les gens de Hammarby sjöstad, (un arrondissement dans le centre de Stockholm), partageraient des choses au lieu de les acheter et s’ils pédaleraient au lieu de prendre leurs voitures ? Voici le rapport, 43 pages.
Vue comme chiffres, les impacts se sont avérés assez
important. Seulement en partageant des choses, tels que skis et outils
électriques, les habitants pourraient économiser 80% sur les 22 tonnes
d'équivalents de CO2 par an que ces outils émettraient si acheté neufs.
L'utilisation d'un vélo transporteur partagé au lieu d’une voiture pour faire du shopping dans le plus proche centre commercial, économiserait encore jusqu'à 400 tonnes de CO2 par an. Si électriques, l’économie serait un peu plus petites, mais toujours dans le même ordre de grandeur. L’avantage de ce type de vélos est qu’ils peuvent transporter beaucoup plus que vélos conventionnels.
Pourtant, une épargne d’ordre 400 tonne de CO2 corresponde
approximativement aux émissions annuelles de 70 personnes, (5,7
tonnes par individu et an), et cela dans un arrondissement de 15 000
personnes, ou 0,5%.
Ces initiatives sont naturellement louables mais pour
sensiblement réduire les émissions de CO2 il faut faire des changements plus profonds.
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