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mercredi 17 mars 2021

La plupart de nous ne sont pas satisfaits de la fin d’une conversation

 

« Bon, je dois filer », « On le fera bientôt ». A mettre fin à une conversation est un art aussi avancé qu'une pirouette finale dans un numéro de danse. Et il s'avère que seulement 2% de nos échanges se terminent d'une manière qui rend les deux parties contentes. Au lieu, 98% des conversations laissent au moins un des participants insatisfait - ou même un peu blessé.

Des chercheurs en psychologie de l'Université de Harvard aux États-Unis ont étudié les conversations entre près de 1 000 personnes. Après les conversations, ils demandaient les participants d’estimer si la conversation s'est terminée de manière satisfaisante. Cependant, l'écrasante majorité se sentait insatisfaite. Soit ils pensaient que l’échange avait duré trop longtemps et que l'autre partie n'avait pas compris qu'ils voulaient terminer, soit ils pensaient que la conversation avait été interrompue trop brusquement.

Les résultats de l'étude étaient étonnamment stables. Peu importe si les interlocuteurs ne se connaissaient pas auparavant, ou s'il s'agissait d'une conversation entre époux.

Les chercheurs pensent que le résultat dépend de ce qu'ils appellent le problème de coordination. Cela se produit parce que les gens ont une tendance d’obscurer leurs désirs les plus intime non exprimés sur la façon qu’ils veulent qu'une conversation se termine parce qu'ils désirent être polis et suivre les souhaits de l'autre partie.

Les conversations peuvent sembler simples et peu compliqués mais en réalité, elles contiennent beaucoup de règles non écrites et assez avancées. Il a été démontré par des années de recherche analytique sur conversations. Si quelqu'un vous demande « Avez-vous déjà mangé? » cela peut par exemple être une façon subtile à vous demander si vous avez envie sortir pour déjeuner.

A mettre fin à une conversation est une aptitude de conversation très difficile, qui nécessite une sens sur le bout des doigts. En anglais, les allusions qui signalent la fin d’un échange verbales sont appelés closing routines, (routines de fermeture ?). Celles-ci peuvent consister en une partie disant « oui » ou « d'accord » avec une certaine intonation. Cela peut prendre un peu de temps et il est presque impossible à savoir si votre interlocuteur pense que le processus a été trop court ou trop long.

Source : The Conversation

lundi 8 mars 2021

Des chercheurs lisent des lettres historiques virtuellement

Une équipe de recherche internationale a réussi à lire une lettre fragile et soigneusement pliée vieille de 300 ans, sans l'ouvrir.

Avant qu'il n’était pas courant de mettre des lettres dans des enveloppes, elles étaient pliées dans des formes plus ou moins compliquées pour éviter toute lecture illégale sur le chemin aux destinataires. Ces pliés étaient ensuite scellés avec un sceau.

Aux Pays-Bas, il existe une collection d'environ 600 lettres pliées et scellées du XVIIe siècle qui ne sont jamais parvenues à leurs destinataires. Elles sont fragiles et si ouvertes, elles risquent d'être détruites. Des chercheurs, entre autres, de l'American Massachusetts Institute of Technology, MIT, ont maintenant réussi à lire une telle lettre de 1697 - sans l'ouvrir.

Au lieu la lettre a été dépliée virtuellement. Tout d'abord, elle était scannée dans un tomographe informatisé. A partir des images les chercheures créaient une modèle tridimensionnelle de haute résolution. Ensuit un algorithme spécial a analysé les plis et développé une méthode pour déplier la lettre. Les images détaillées révélaient aussi où il y avait de l'encre, de la colle et du sceau, ce qui rendait possible à lire le texte.

A lire de textes dans des documents historiques fragiles à l'aide de différents types de technologie de radiographie a déjà été faite, mais ne jamais sur un papier plié autant de fois.

Il n’y a rien de sensationnelle dans la lettre, elle est banale. Elle est une demande de M. Jacques Sennacques, datée du 31 juillet 1697, à son cousin M, Pierre Le Pers, un marchand français à La Haye, pour une copie certifiée conforme d'un avis de décès d'un certain M, Daniel Le Pers,

Source : Nature communications

jeudi 4 mars 2021

Des racines de légumes rendent le béton plus fort


 

Carottes peuvent rendre du béton plus fort ! Les chercheurs pensent que cette technologie peut produire du béton qui nécessite 10 kg de ciment moins par mètre cube.

 

Donné que la densité du béton est de 2 400 kg/m3 et qu’il est composé de 1/3 de ciment et de 2/3 sable, l’épargne n’est pas radicale, environ 1%, mais l’effet est quand même intéressant.

 

La fabrication du ciment se fait dans des grands fours rotatifs dont calcaire et argile sont cuits à environ 1400 °C. Ce processus à forte intensité énergétique, est généralement réalisé avec des combustibles fossiles, et contribue à 8% des émissions mondiales de CO2. Ainsi, tous les efforts pour réduire l'utilisation du ciment ont le potentiel de fournir des rendements importants sur le plan environnemental.

 

Le béton se solidifie par l'eau qui active un processus chimique. Cependant, certaines petites particules de ciment ne sont jamais saturées d'humidité et ne contribuent pas à la résistance. Une distribution plus homogène d'eau contrarierait ce phénomène.

 

Pour le réaliser, une équipe de chercheurs s'est penchée sur des racines légumineuses, plus particulièrement les résidus de carottes dans la production d'aliments pour bébés et les restes de betteraves à sucre après l'extraction. Le matériel végétal était ajouté sous la forme de extrêmement minces « nano feuilles ». Des simulations informatiques suivies par expériences en laboratoire ont confirmé que ces légumes amélioraient la distribution de l'humidité parce que les nano feuilles contribuaient à une plus homogène distribution de l'eau. Les nano feuilles fonctionnaient apparemment comme en genre de mèches.

 

Les chercheurs pensent que c'est une découverte important. Ils mènent actuellement des tests pour examiner si des constructions fait avec leur additive dans le béton ont les mêmes propriétés qu'en laboratoire.

Source : Horizon 

vendredi 26 février 2021

HYBRIT – Production d’acier sans énergie fossile

 


Le projet HYBRIT a commencé en 2016. Il est une coopération entre les entreprises suédoises SSAB (sidérurgie), LKAB (minière) et Vattenfall (fournisseur d’électricité). L’idée est de utiliser du hydrogéné au lieu de charbon à coke dans les hauts fourneaux. Ce processus émette l’eau, H2O, au lieu de CO2.  Donné que les émissions de CO2 dans la sidérurgie du pays actuellement représentent 10%, le gain environnemental est important.

 

L’hydrogène est produit par électrolyse d’eau. C’est un processus très énergivore. Pour une production à grand échelle il faut environ 50 TWh par an, ce qui actuellement correspond à un tiers de la production national d’électricité. Cependant, les environnements du lieu de la fabrication, la ville de Luleå 121 km sud de la cercle polaire, sont riches en énergies hydrauliques et il y a beaucoup d’espace pour construire des parcs éoliennes.

 

Une production dans une ligne pilote a commencé en aout 2020 et elle semble fonctionner sans gros problèmes.

 

Ce fait a maintenant attiré des gens qui investissent n’importe où il y a des profits à faire, des gros capitalistes. Un groupe, appelé H2 Green Steel, a maintenant annoncé qu’il investira dans un giga fabrique avec la capacité de produire 5 millions tonnes d’acier par an sans énergie fossile. Les 2 fabriques planifié seront aussi localisé dans le très nord du pays, près des mines et les sources énergétiques. Selon le plan la production commencera en 2024.

 

Le cout supplémentaire pour cette production n’est pas encore très clair. Le chiffre 10% a été mentionné mais il dépendra des impôts sur les émissions de CO2  que l’EU est en train d’élaborer.

 

L’investissement de 2,5 milliard d’euro généra 1 500 emplois dans la fabrication mais beaucoup plus en considérant tout autour, des services publiques fournisseurs et cetera. Le chiffre 10 000 a été mentionné

 

Le projet H2 Green Steel montre que la transformation vers l’économie verte prend ampleur par le simple fait qu’il y a des profits à faire.

lundi 22 février 2021

Répondez rapidement, si non votre honnêteté est douteuse


E
st-ce que votre article soit prêt pour publication avant la date limite? Euh… bien sûr! Si vous hésitez avant de répondre à une tel question, ne serait-ce que pour une brève seconde, vous risquez d'être aperçu comme moins crédible. En plus, le plus que la réponse dure, le plus votre interlocuteur suppose que vous êtes en train à glisser sur la vérité.

Dans les contextes sociaux, on passe beaucoup de temps à décider si les gens ont une intention honnête ou non, même s’il généralement n’est pas sur le niveau conscient. C’est un comportement qui probablement fait partie de notre instinct de survivre.

 

Pour tester l’effet des chercheurs en psychologie et en marketing ont demandé à plus de 7500 participants des États-Unis, du Royaume-Uni et de France à faire un test, pour entendre et voir un clip avec une personne qui réponde à une question simple. Il pourrait être quelque chose d'innocent comme « avez-vous aimé le gâteau que j'ai préparé? », ou plus grave, comme « avez-vous volé de l'argent au travail? ».

 

Dans les clips, le temps nécessaire à la personne pour répondre variait entre 0 et 10 secondes. Ensuite, les participants ont dû évaluer la sincérité de la personne. Au fond les participants systématiquement classaient les personnes dans le clip comme plus menteuses à mesure que le temps de réponse augmentait, n’importe la gravité de la question. Cependant, il y avait quelques nuances dans l'évaluation, dépendant la nature de la réponse.

 

Entre autres, le temps de réponse ne semblait pas tellement important si la réponse était socialement inconfortable, par exemple « non, ce n'était pas de tout bon » comme réponse à savoir si quelqu’un avez aimé un gâteau. Les participants avaient aussi une certaine indulgence avec des réponses hésitantes si la question manifestement exigeait plus d'effort mental, comme « avez-vous volé des bonbons au magasin quand vous avez 10 ans? ».

Selon les chercheurs, ces résultats peuvent être appliqués à la plupart des contextes sociaux. Cependant, il peut être très utile de les avoir dans le fond de l’esprit dans des situations où il est très important d'être perçu comme sincère, comme par exemple dans les entretiens d'embauche et les apparences dans des tribunaux. 

dimanche 14 février 2021

Le plus petit reptile du monde?

 

Un caméléon nouvellement découvert pourrait être le plus petit reptile du monde. Le mâle ne mesure que 22 mm de long, mais il a un organe génital étonnamment gros.

 

Le caméléon, nommé Brookesia nana, vit dans une forêt de montagne au nord de Madagascar. La femelle mesure environ 30 mm du nez au bout de la queue, tandis que le mâle n’est qu'un peu plus de 20 mm. Cependant, son organe génital est relativement gros, à peu près correspondant de 20% du longueur. L’explication probable est une adaptation nécessaire pour pouvoir s'accoupler avec la femelle, 50% plus long que lui.

La famille Brookesia contient un peu plus de 10 espèces miniatures. Il n'y a aucune explication quant à la raison pour laquelle cette famille particulière a développé à tant de petits caméléons. Cependant, il semble y avoir au moins un avantage d’être petit. Les caméléons attrapent leur proie avec leur langue et plus le caméléon est petit, plus il peut l’envoyer vite et loin, (par rapport à la longueur du corps).


Source : NIH

 

vendredi 12 février 2021

Le corps céleste le plus éloigné dans le système solaire

 

À trois fois plus loin que Pluton il y a un petit corps céleste. À ce jour aucun autre objet du système solaire n'a été observé si loin.

 

En attendant un nom plus officielle ce corps céleste a été surnommé Farfarout - loin, très loin. Actuellement, il est à 132 unités astronomiques du soleil, soit 131 fois plus loin de la terre. La taille est probablement d'environ 400 kilomètres de diamètre, ce qui peut-être soit assez pour le considérer comme une petite planète naine.

 

Cette roche spatiale a pour la première fois été découverte en 2018. Des chercheurs de diverses institutions l'ont depuis la suivie par les télescopes aux Chili et Hawaï avec le but à déterminer l’orbite, qui s'est avérée très elliptique. Pour faire une révolution complète autour du soleil Farfarout a besoin de 1000 ans et le point le plus proche de nous est à l'intérieur de l'orbite de la planète Neptune. Peut-être est-il un passage près de Neptune qui une fois a lancé Farfarout vers les bords extérieurs du système solaire.

 

Il existe probablement un grand nombre de corps célestes inconnus au-delà de Pluton, mais les astronomes en savent encore un peu. Avec des nouvelles technologies télescopiques, il sera bientôt possible à déterminer si le Farfarout a un voisinage.

 

Source : Minor Planet Center