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mardi 6 août 2019

Des souris trop pures peuvent donner des faux résultats


 À leur naissance, les jeunes souris sauvages reçoivent beaucoup de microbes de leur mère. Une fois implantés ces bactéries, virus et autres micro-organismes continuent à vivre dans le système digestif tout la vie où ils sont importants pour le développement du système immunitaire.

Les souris de laboratoire sont différentes. Pour minimiser les effets des différences génétiques ils sont hybrides. De plus, génération après génération ils ont grandi dans un environnement presque stérile qui les donne une flore de microbes intestinaux médiocres.

Des immunologistes à l'Université de Fribourg Allemagne ont passé des semaines à attraper des souris sauvages dans des fermes équestres. Car, ils suspectaient que le manque de microbes intestinaux chez les souris de laboratoires pourrait être une source d'erreur.

Puis ils transissaient des embryons de souris de laboratoire dans des souris sauvages. Leur progéniture avait par conséquence l’ensemble génétique de souris de laboratoire mais la flore intestinale de souris sauvages.

Ces souris étaient ensuite été testées dans deux expériences dans lesquelles les souris de laboratoire avaient donné des résultats trompeurs. L’une portait sur l’élévation des symptômes d’empoisonnement du sang, l’autre sur l’arrêt des processus inflammatoires qui, entre autres, provoquent des maladies auto-immunes.

Dans les deux cas, des souris de laboratoire avaient donné des résultats prometteurs mais dans les essais sur l'humains, les traitements testés s'avérés inutiles. On avait donc exposé ces personnes aux risques sans qu’ils ne guérissent.

Les chercheurs ont fait exactement la même expérience avec leurs souris de laboratoire « sauvages ». Dans ce cas des traitements n'avaient aucun un effet. Les expériences sur ces animaux ont donc donné le même résultat que les tests sur des humains.

« La fiabilité des tests sur les animaux est importante pour éviter des tests inutiles sur des personnes coûteuses, qui prennent du temps et dans le pire de cas peuvent être dangereux », a déclaré le chef de l’équipe.

La conclusion est que les souris avec une flore intestinale normale de microbes mieux imitent les réponses immunitaires humaines que les souris de laboratoire conventionnelles.

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