Le groupe Volkswagen a de
grands projets pour l'électrification de leur production. La « voiture
populaire » électrique, appelé VW ID.3, sera bientôt présenté et d’ici à
2025 il aura une important gamme de modèles. Le plan est de vendre 3 millions
exemplaires en 2025. Un autre objective est que l'ensemble du groupe, qui
comprend Audi, Skoda, Seat, Bentley, Lamborghini et Porsche, totalise 70
modèles électrifiés d'ici à 10 ans.
Pour y arriver, il faut
des batteries. VW a annoncé qu'elle achètera des batteries pour 50 milliards
d'euros au cours des prochaines années, pour la plus part de fabricants en Asie
mais aussi le suédois Northvolt.
Cependant, certains d'entre eux semblent un peu hésitants. Plus tôt cette
année, il est apparu que Samsung SDI avait une « autre vision sur la
volume de la production ».
Tous les fournisseurs ne
sont apparemment pas convaincus que la mobilité électrique prendra une telle
ampleur que VW prévoit. Par conséquence VW est obligé de passer beaucoup de
temps à les convaincre d'investir dans la fabrication de batteries.
Déjà en 2025, le groupe
allemand prévoyait avoir besoin d'environ 150 GWh en Europe et autant en Asie
et en 2030 le double, (le giga-fabrique de Tesla produira 50 GWh en 2020). C’est
ce calcule que les sous-traitants trouvent trop optimiste.
VW est en cours de
construire 16 usines pour véhicules électriques. Elles sont nécessaires pour
pouvoir fabriquer les 33 modèles électriques prévus pour 2023.
Par contre, malgré le fait
que les constructeurs automobiles parlent d'investissements de milliards et
milliards de dollars, les gouvernements du monde entier applaudissent chaque
augmentation de la production de voitures non polluantes même s’il y a des
ombres. Les clients, surtout en États-Unis, semble moins enthousiastes. De
plus, on ne sait pas combien de temps la technologie de lithium va durer et la
propulsion avec piles à combustible, alimenté par hydrogène, semble faire des
progrès. C’est faits effraient les fabricants de batteries.
Pour d’autres types de composants
les fournisseurs ont toujours la possibilité de vendre à d'autres constructeurs
si VW achèterait moins. Cependant pour de batteries c’est diffèrent. Car si l’électromobilité
ne fonctionne pas pour VW, tout le monde sait qu’elle ne fonctionnera pas pour
les autres fabricants.
C’est pourquoi les
fabricants de batteries aient froid aux yeux. VW offre maintenant à partager
les risques en proposant des joint-ventures. Il signifie que VW partage le
risque avec ses sous-traitants mais il donne l’avantage de pouvoir suivre le processus
de fabrication et en bon temps intervenir sur des goulots éventuels.
Si cette stratégie est
suffisant pour convaincre tous les partenaires, reste à voir.
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