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jeudi 15 octobre 2020

Le lieu du chocolat est plus facile à retenir que le lieu de légumes

Plus que la nourriture contient des calories, mieux elle reste coincée dans la mémoire spatiale humaine. C’est que a été démontré par de la recherches de l'Université de Wageningen, Pays-Bas.

          

La mémoire d’espace est une sorte de carte intérieure avec des impressions sensorielles qui aide les gens et d'autres espèces d’animaux à trouver des lieux et des objets. Il a été découvert par les chercheurs John O'Keefe, May-Britt Moser et Edvard I. Moser, qui en 2014 ont reçu le prix Nobel de médecine pour leurs travaux.

 

L'une des choses les plus importantes à retenir dans la mémoire est où trouver à manger, que ça soit dans la cuisine, en ville ou sur la savane. Des chercheurs ont maintenant montré que nous, les humains, sont particulièrement doués à retenir des lieux d’aliments riches en calories. Cette faculté est probablement un héritage de nos ancêtres qui vivaient dans des époques quand de la nourriture n’était pas si facile à trouver que aujourd’hui.

 

Les participants dans l'étude devraient suivre des flèches sur le sol entre 8 lieux de nourritures, 4 avec des aliments riches en calories tels que chips et gâteaux au chocolat et 4 avec légumes et fruits comme par exemple tomates et pommes.

 

Dans une pièce il y avait de la nourriture que les participants pouvaient regarder, goûter et sentir. Dans une autre pièce il n'y avait que des extraits de parfum dans des bouteilles en verre. Plus de 500 personnes ont participé à l'expérience. La moitié devrait entrer dans une pièce, l’autre moitié dans l'autre pièce. En face d’un échantillon chacun devrait noter à quel point il aimait la nourriture et l'odeur.

 

Ensuite, les participants étaient invités à remplir une carte basée sur la mémoire de l'endroit où tous les échantillons alimentaires avaient été exposés. Tout le monde avait beaucoup plus de facilité à se souvenir des lieux où il avait des aliments riches en calories, peu importe combien ou peu ils les aimaient. La différence de précision par rapport aux alternatives peu caloriques était d'environ 30% dans les deux groupes.

 

Le principal auteur de l'étude, Rachelle de Vries fait valoir que la mémoire spatiale pour calories remonte à nos ancêtres, où ceux qui étaient doués à trouver des endroits avec des aliments riches en énergie plus facilement ont pu survivre.

 

Source : Scientific Reports

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