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dimanche 23 août 2020

Toyota espère utiliser des batteries aux ions fluorures - avec une autonomie de 1000 km


Une batterie avec le potentiel de donner des voitures électriques une autonomie de plus de 1000 km ! Des chercheurs japonais disent maintenant qu’ils ont franchi une étape supplémentaire dans le développement de batteries à ions fluorures.

Le fabricant Toyota est un retard dans l’électrification des véhicules. Officiellement, le constructeur affirme que sa stratégie est à proposer une large gamme de voitures électriques à des prix abordables. Par conséquent, ils ont peu investie dans cette nouvelle technologie.

Cependant, même si Toyota manque des voitures électrique dans ses offres de modèles, il ne signifie pas qu’il n'est pas engagé dans le développement de batteries, plutôt le contraire.

Selon le magazine japonais Nikkei, des chercheurs de l'Université de Kyoto en collaboration avec Toyota ont développé une batterie à électrolyte solide qui a une densité énergétique 7 fois plus élevée qu'une batterie lithium-ion.

Le prototype de batterie diffère en ce que l'anode est composée de cuivre,  cobalt et fluorure et la cathode contiens à grande partie du lanthane, (un métal qui fait partie des métaux des terres rares et numéro 57 dans le système périodique).

La différence vis-à-vis les batteries lithium-ion est que cette composition peut transférer plus d'électrons, ce qui explique la densité d'énergie plus élevée.

Cependant, les chercheurs japonais ne sont pas seuls à essayer cette piste. Plusieurs projets de recherche sont en cours en Allemagne, mais jusqu'à présent, aucun d'entre eux n’est proche d’une commercialisation.

Une des raisons est les désavantages. Par exemple que ces batteries nécessitent des températures élevées pour fonctionner, ce qui par dilatations thermiques répétitives affaiblie les matériaux. Le fait qu'ils aient besoin d'énergie pour se chauffer signifie aussi de l'énergie perdue.

Des chercheurs de Honda et Nissan ont certainement réussi à faire fonctionner des batteries au fluorure à une température ambiante. Le problème, cependant, était qu’elles ne fonctionnaient que pour 7 cycles de rechargements.

Un autre problème pour les chercheurs de Kyoto est que leur batterie contient du cobalt, un métal de conflit que la plupart des fabricants de batteries et de voitures font tout pour éviter.

Actuellement on ne sait pas combien de différentes substances le prototype de batterie contient, ni la température nécessaire mais les chercheurs font valoir qu'ils ont réussi à contrôler la façon dont la batterie se dilate.

Il est peu probable que nous verrons cette technologie dans nos voitures les prochaines années. Certains experts pensent que les batteries à ions fluorures, même si prometteuses, ne seront prêt que dans 10 ans.

Source : Asian Review

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