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lundi 17 août 2020

Pourquoi porter masques ?


Je vive en France depuis 20 ans et mon pays d’origine, la Suède, semble être un peu plus lointain pour chaque année passant. Actuellement je ne suive ce qui se passe là-bas qu’avec un œil. Cependant, la crise épidémiologique a réveillé mon intérêt parce que la gestion de la crise est très diffèrent de celle de la France. Il n’y a pas eu un confinement mais beaucoup d’autres mesures pour combattre la maladie, par exemple du télétravail et une interdiction de grands rassemblements. Pourtant, le plus étonnant pour les français est probablement que les masques ne sont pas recommandés mais non plus déconseillé.

Dans ce stade de l’épidémie on ne peut pas dire que cette stratégie a été supérieure de celles d’autres pays. Beaucoup dû à une infiltration dans les maisons de retraites, le taux de décédés est actuellement 20% plus élevé qu’en France.

L’argument pour ne pas recommander des masques est que les preuves scientifiques pour leur efficacité sont très faibles, tandis que les preuves scientifiques pour tenir de la distance sont en acier.

Il est vrai que les masques ont un effet protecteur dans des tests en laboratoires. Ils n’évitent pas de virus à s’infiltrer par particules d’aérosols mais ils arrêtent des gouttelettes. Cependant, ils ne font rien pour éviter que le virus à s’infiltrer par les yeux. L’argument principal pour les masques est néanmoins qu’ils protègent les autres. Quand quelqu’un qui est malade tousse, les masques réduisent la zone dangereuse considérablement.

Pourtant, les expériences dans des laboratoires ne considèrent pas tous les effets dans la vie courant. Par exemple, quand une personne qui a eu sa masque contaminé l’enlève, la plie et la met dans sa poche, elle va probablement contaminer ces mains. Sans immédiatement les laver le risque d’une infection est évidant. D’autres effets sont psychologiques. De rendre le port de masques obligatoire peut souligner la gravité de la situation mais aussi donner un faux sentiment de sécurité.

Même dans la presse française sérieuse on peut lire des formulations telles que « Mettez un masque et tenez la distance ». Premièrement, les effets de ces deux mesures ne sont pas comparables et ne doit pas être présenter comme telles. Deuxièmement, l’auteur de cette phrase a mis le port de masque avants la tenue de distance, ce qui montre qu’il a mal compris le sujet. Malheureusement, il n’est pas le seul, dans les media les masques sont mentionnés au moins 10 fois plus souvent que la distance. En réalité la proportion devrait être le contraire.

Comment, en France, sommes-nous arrivé à une telle aberration ? Je n’ai que des spéculations. La première est la cacophonie. Peut-être que divers politiciens est décideurs veulent montrer qu’ils sont digne à leurs positions et imposent des masques et ne pas la distance parce qu’ils ont les mêmes croyances que le reste de la population.

La deuxième spéculation, peu flattant pour la France, est qu’ici nous sommes souvent traités comme des moutons guidés par des bergers qui ont le CRS au lieu de chiens. C’est très diffèrent de la Suède où les gens se considèrent comme participants. Un des rasons est qu’ils sont bien informé sur la maladie. Il y a 2 présentations vidéo par semaine, où tous les chiffres d’importance sont commentés et où des membres de media sont invités à poser des questions. Le sujet des masques apparaissent dans presque toutes ces occasions.

Mes amies ici font souvent valoir que les suédois soient plus disciplinés que le français. Au fond je ne le pense pas. Je pense qu’ils ont plus le sentiment d’être participants que d’être moutons. Cela se développe naturellement plus facilement dans un petit pays que dans un grand mais ne pas sans efforts. Pour éviter de la cacophonie une condition est que des vrais spécialistes du sujet présentent des informations correctes et des motivations pour les décisions prises.

Que recommande l'Organisation Mondiale de la Santé :

« Pour les zones de transmission généralisée, avec une capacité limitée de mettre en œuvre des mesures de contrôle et en particulier dans les endroits où une distance physique d'au moins 1 mètre n'est pas possible - comme dans les transports publics, dans les magasins ou dans d'autres environnements confinés ou surpeuplés - l'OMS conseille aux gouvernements d'encourager le grand public à utiliser des masques en tissu non médicaux ».

Les épidémiologies de l’Autorité Pour la Santé Publique suédois, qui gèrent la crise, (le gouvernement dit toujours oui aux mesures proposés et les politiciens locaux les accomplissent), ont un autre point de vue et font valoir que des masques seront recommandés dès qu’il y a de preuves scientifique pour leurs efficacités.   

Actuellement la statistique montre une forte progression de l’épidémie dans des pays qui utilisent des masques, par exemple la France et l’Espagne. En Suède, avec moins de progression, les gens continuent à pratiquent que de la distance physique. Dans l’avenir nous saurons si cette différence est important ou non.

De le contrer le COVID 19 n’est pas un sprint mais un marathon. Il sera avec nous pendant plusieurs mois à venir. Il faut donc une stratégie qui à long terme peut le contenir se maladie sur un niveau acceptable.    

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