Pages

mardi 28 avril 2020

Le robot sous-marin qui nettoie les coques des navires


Le transport maritime émet près d'un milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an. Il est évidemment un activité qui doit réduire ses émissions. Le fabricant de couleurs Jotun propose maintenant une solution qui peut aider, appelée Hullskater. Le système est composé d'un robot télécommandé et le but est de garder les coques de navires propres sans besoin de nettoyer dans un chantier narval.

Les navires qui traversent les océans collectent au fil du temps un «costume» indésirable d’organismes grimpantes de moules, d'algues et d'herbes marines. Un des problèmes avec ce costume de biomasse est que la friction augmente, ce qui signifie que les moteurs doivent le compenser avec plus de puissance et par conséquence plus de consommation de carburant. De plus, ce biomasse déplacée des espèces entre différentes environnement ce qui peut impacter la flore et la faune.

Le système est composé de deux parties. D'une part, un revêtement appelé Seaquantum, une peinture qui en soi empêchera la croissance, et le robot Hullskater.

Le robot est basé sur le navire et un système connecté à Internet surveille l'état de la coque du navire, la position et l’environnement et indique à l'équipage quand il est temps de nettoyer.

Quand le programme de nettoyage démarre, ce qui doit être fait pendant que le navire est amarré ou au mouillage, le robot s’active. Hullskater adhère à la coque grâce aux roues magnétiques et une brosse rotative enlevé les encroûtements indésirables.

Le robot est, (actuellement), contrôlé par un opérateur de Jotun avec l'aide de 4 caméras Les données sont envoyées via un câble de Hullskater à un émetteur 4g. Un nettoyage dure entre 2 et 8 heures.

Le système est maintenant testé et Jotun espère  de bientôt pouvoir le commercialiser. Le potentiel est énorme. Dans le monde il y a plus de 100 000 grands navires en navigation dont environ 6 000 sont des porte-conteneurs géants.

Selon Jotun, la solution devrait être en mesure à réduire les émissions d'un cargo typique de 22 000 tonnes de CO2, soit 12,5%, sur une période de 60 mois. Ce qui en économie est équivalant à 4 millions de dollars.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.