Une étude mondiale montre que les changements
climatiques font que les printemps toujours arrivent plus tôt. Une question
dans ce contexte est si les insectes sont capable se adapter à ce changement et
féconder les plantes quand ils fleurissent. Car, il n’est pas sûr que les
insectes réagissent de la même façon que les plantes quand la planète se
réchauffe.
Cependant, une
nouvelle étude menée à l'Université de Stockholm montre maintenant que la
synchronisation entre les espèces interdépendantes en effet a augmenté depuis
les années 1980. Il n'est pas néanmoins clair si ce changement est dû au
changement climatique. Mais, l'étude montre que la synchronisation a commencé à
augmenter il y a 35 ans lorsque le changement climatique aussi s'est accéléré.
La conclusion est basée sur 27 études différentes de quatre continents sur les changements dans les performances saisonnières des espèces en interaction de 1951 à 2013, à la fois sur terre et dans les océans.
La conclusion est basée sur 27 études différentes de quatre continents sur les changements dans les performances saisonnières des espèces en interaction de 1951 à 2013, à la fois sur terre et dans les océans.
Pourtant, la situation pour les oiseaux semble différente.
Les oisillons doivent idéalement éclore lorsque les environs sont pleins de
chenilles et coléoptères, ce qui permet aux parents de les nourrir sans trop de
problèmes. Cependant, les
scientifiques ont maintenant remarqué que les temps d'éclosions ne sont
plus synchronisés avec le pic de l'activité des insectes. La cause serait l'augmentation
de la température au printemps.
Les scientifiques ont analysé des données montrant
comment l'émergence saisonnière de feuilles de chêne et de chenilles
s'accompagne de nidifications de mésanges bleues, de mésanges charbonnières et
de gobe-mouches. La conclusion est que la nature a perdu son rythme.
La nature est très adaptable, mais les oiseaux luttent
pour suivre les saisons qui sont en constante évolution. Les chenilles
chronomètrent leurs activités avec la température, mais les oiseaux ne semblent
pas avoir une telle faculté.
Donc, pas des problèmes pour les insectes et les plantes
mais bien pour les oiseaux. Est-ce la conclusion ?
À part qu’il existe des biais dans beaucoup d’études, le
résultat pourrait s’expliquer par le nombre de progéniture.
Chez les insectes il est sur le niveau centaines ou milliers, mais chez les
oiseaux seulement une poignée. Il devrait donc avoir plus de variations
génétiques chez la progéniture des insectes que
chez les oiseaux, qui faciliteraient une évolution plus rapide.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.