De la thérapie et des visites à domicile pour les collectionneurs extrêmes

 

Le besoin de nouveaux traitements pour le syndrome du collecteur est important. Des chercheurs suédois étudient actuellement si la thérapie comportemental, TCC, combinée avec visites à domicile pourrait être une piste.

 

Autant que 2,5% de la population adulte souffre du syndrome du collectionneur. C’est une condition qui incite les victimes à collectionner trop de choses. Le syndrome peut aller si loin que les domiciles deviennent inutilisables, ou tellement délabrés que les résidents peuvent être menacé d'expulsion.

 

Les traitements qui jusqu'à présent se sont révélés efficaces sont basés sur la thérapie comportementale. Pendant un traitement les patients sont autorisés à contester leurs peurs et à s’entrainer sur tous les stratégies concrètes qu’ils peuvent s’imaginer pour confronter leurs problèmes.

 

Le problème est que ce forme de thérapie n’est efficace que sur 25 à 30% des personnes concernés.

 

Il y a des indications que ce thérapie combinés avec visites à domicile sont plus efficaces. Cependant, les études ne permettent pas de savoir si ce sont les visites à domicile qui augmentent l'efficacité. Une nouvelle étude est en cour pour vérifier cette hypothèse.

 

Dans la nouvelle étude tous les participants doivent d'abord recevoir une TCC en groupes pendant 3 mois, puis au hasard avoir des visites à domicile une fois par semaine pendant 10 semaines, ou être sur une liste d'attente, (pas de visites à domicile).

 

Lors des visites les participants seront aidés à systématiquement nettoyer une pièce à la fois. Deux personnes des services sociaux feront ces visites.

 

Il est très important que les participants eux-mêmes fassent une grande partie du travail. Mais les visiteurs peuvent aider en physiquement emporter des choses et aussi aider à la prise de décision sur ce qui doit être sauvé, donné ou jeté.

 

Une fois que les participants se sont débarrassés de quelque chose, ils seront aidés à évaluer et à réfléchir à ce qu'ils ressentent, par exemple s'ils ratent la chose autant qu'ils le pensaient.

 

Le premier groupe de participants commencera leur traitement au printemps 2021. Le projet dura plusieurs années, avec 5 à 9 personnes dans chaque groupe.