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mardi 20 juin 2017

La forme du nez a été façonnée par le climat



Grand, petit, large, étroit, long ou court, la forme du nez est un héritage génétique. Le nez est aussi une partie du corps humaine avec des grandes variations individuelles. La conclusion d’une équipe internationale de chercheurs est que cette diversité probablement existe à cause d’un processus d'adaptation au climat local.

L’équipe a considéré une variété de mesures du nez, la largeur des narines, la distance entre les narines, la hauteur, la longueur de la crête, la protrusion, la surface externe et la surface des narines. Ces mesures ont été quantifiées en utilisant un grand nombre d’images faciales en 3D.

Les différences physiques des humains peuvent en long terme s'accumuler entre les populations à la suite d'un processus aléatoire, appelé dérive génétique. Cependant, une sélection divergente – c’est-à-dire une variation dans la sélection naturelle à cause de conditions climatique ou autre – peut aussi être la cause de différences. De distinguer ces deux types de sélection est difficile, surtout chez les humains.

Cependant, les chercheurs ont pu constater que la largeur des narines et la base du nez différent d'une population à l'autre, ce qui ne pourrait pas s’expliquer par une dérive génétique mais par une sélection évolutive. Pour montrer que le climat local a contribué à cette différence, ils examinaient la répartition géographique de ces traits. La largeur du nez corrélait bien avec un climat chaud et humidité.  

Une fonction du nez est de chauffer et humidifier l'air inhalé. Quand les narines sont plus étroites il semble que le flux d’air à l’intérieure du nez est alterné de la façon que ces deux fonctions sont plus efficace. Ce trait a dans le passé probablement été essentiel pour survivre dans un climat tempéré et secs. Ceux de narines plus étroites avaient simplement un avantage évolutionnaire et plus de leurs progénitures ont survécu.

Un facteur accélérateur dans ce développement pourrait être la sélection sexuelle. C’est-à-dire que la forme des nez qui mieux contribue à l’adaptation locales aussi serait considéré comme la plus attrayant. Si un groupe pense qu’un petit nez soit un bon trait, ces personnes auraient plus de succès dans la reproduction.
Les chercheurs constatent que la sélection écologique et la sélection sexuelle pourraient se renforcer mutuellement. Cependant, en quelles proportions est encore inconnu.
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