Pages

mardi 15 novembre 2016

Les robots qui communiquent avec des animaux




Avec des petits yeux en LED et une queue habile à frapper en différentes fréquences et amplitudes un robot peut se déguiser comme un poisson. Ce faux poisson est un des créations dans le projet ASSISIbf de UE. Le but est d’autant que possible imiter un vrai poisson capable d’apprendre et imiter les mouvements qui déclenchent certains comportements, par exemple de fuir ou dans quelle direction aller pour trouver à manger.

Le « cœur » du poisson robot

Les insectes n’échappent pas non plus la curiosité des chercheurs. Dans une ruche il y a des bio-robots. Ils sont petits et fixés à divers lieux dans la ruche. Leurs compétences sont d’émettre de la chaleur et des vibrations, qui sont les moyennes dont les abeilles communiquent. Malgré la forme différente et l’immobilité, ils semblent acceptés comme un de leurs par les abeilles.

Abeilles-robot

Une fois que les liens entre les robots et les animaux ont été établi c’est un outil puissant dans les études comportementales qui peut être utilisé en plusieurs manières. Quand les robots prennent le rôle comme agents infiltrés, le premier but est d'apprendre la langue de communication pour afin établir un dialogue entre les animaux et nous.

Grâce à des algorithmes évolutifs les robots sont programmés de par eux-mêmes constamment apprendre à interagir avec les animaux d’une manière souhaitée. C’est une nouvelle technologie qui rend possible de changer la façon dont nous pouvons interagir avec des animaux. Elle peut potentiellement aussi les aider à survivre. Dans les cas des abeilles il soit par exemple potentiellement possible d’éviter qu’elles visitent des champs chimiquement traités.

Mais les possibilités ne s’arrêtent pas là. Il est pensable de aussi établir une communication fructueuse entre différents espèces. Si par exemple le robot A signale que une décision collective de son espèce a été pris pour se déplacer d’un côté à l’autre d’une forêt, parce qu’il y a plus à manger, il peut le communiquer au robot B appartenant à une autre espèce qui aussi peut profiter de cette information. Des pollutions ou présence de prédateurs sont d’autres exemples de l’utilité de cette forme de communication.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.