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mardi 28 octobre 2014

Le célibat, pas si facile



Le christianisme est venu en Suède atours des années 1000. Il s’est répandu lentement. Sur tôt, l’autorité du Rome, si loin, avait du mal à se établir.

Avant le milieu des années 1200 aucune prêtre suédois se senti obligé de vivre en célibat. La première pression est apparue dans une réunion à Skänninge, (un centre religieux 200 km sud de Stockholm), en Février 1248. À cette occasion l’évêque Guillaume de Modène, (un italien envoyé par le Pape pour créer ordre en Scandinavie), a exprimé des lourdes réprimandes sur la moral des autres évêques présent. Dans le règlement que William a publié le 1er Mars 1248, la papauté tentait de réformer l'Église de Suède.

Le document démontre que le légat du pape a forcé une décision déclarant que les Suédois doivent se tenir à la pratique canonique dans le Liber Extra, un ensemble de lois qui ne semble même pas avoir été connu en Suède. Les évêques suédois ont été contraints de l’obtenir dans un an.

De plus, William a intervenu dans la vie privé des prêtres. A l’époque les plus part des prêtres était des fils de prêtres mariés. Cependant, selon la résolution tout le clergé devrait être célibataire. Ceux qui avaient plus de 50 ans ont, dans certaines circonstances et par dérogation épiscopal, obtenu une exemption, en condition qu’ils ne dormaient plus sous le même toit que ces femmes.

Tous les autres prêtres avaient, sous la menace d'excommunication, un an pour renvoyer leurs femmes. Elles seront désormais considérées comme des concubines, avec qui les prêtres avaient une relation amoureuse. Les prêtres   ne pouvaient plus garder leurs enfants et ils ne pouvaient certainement plus laisser les biens légués à eux.

Ces sont des désistions formelles de la réunion. Mais, les prêtres locales volaient faire autrement. Déjà lors de la réunion ils ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas vivre sans les unions et les aides de leurs femmes. Quatre ans plus tard, en 1252, une bulle papale montre que des nombreux prêtres, qui par le pratique de vivre avec ces femmes auraient s’excommuniés, ont continué à fonctionner dans les paroisses. Personne ne pouvait les arrêter.

La situation est devenue bizarre. Si la règle du célibat avait été suivie à la lettre, la Suède serait devenue un pays avec des prêtres illégales dans presque toutes les paroisses. L’archevêque suédois de l’époque, Lars, a expliqué le dilemme pour le Pape, qui a répondu 10 ans après la réunion de Skänninge. Le pape était prêt à faire des compromis. Les prêtres à Uppsala qui ont continué leurs concubinages pourraient éviter la punition sévère prévue dans la loi. Un an plus tard cette règle a été entendue à l'ensemble des provinces en Suède.

Dans un conseil à Tälje, l’an  1279, les interrogations sur le célibat sont réapparues. Il a été constaté que peu de personnes dans le clergé étaient pures de la maladie de non-restreinte. Des amendes et d’autres pênes ont été décidés pour ce péché, mais ils n’ont rien changé. Aux réunions ultérieures le problème est réapparu, avec le même pauvre résultat.

Un facteur important a été que la haute direction de l'église était tout aussi coupable que les prêtres dans les paroisses. Lorsque l'évêque. Asser Thorkilsson, a été jugés en 1280, il est apparu qu'il avait 4 concubines, dont 2 qui déjà avait été marié.

Donc, rien d'étonnant que les législateurs laïques finalement ont été forcés de régler l’héritage des fils des évêques.

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