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jeudi 31 décembre 2020

La pandémie donne un coup de pouce aux robots

 

La pandémie a perturbé les chaînes d'approvisionnement mondiales des entreprises. Le résultat est que la production qui auparavant était dans des pays à bas coûts revient vers nous. Cependant, il faut réduire le coût de la production, C’est que fait les robots.

 

Pendant la pandémie il y a aussi eu des tentatives à laisser les robots faire certaines tâches dans le secteur de la santé. Des chercheurs danois ont, par exemple, développé un robot d'échantillonnage automatique pour des tests de Covid-19. Pourtant, l'automatisation des soins de santé est une tâche difficile parce qu’ils sont si variées que la programmation des robots prennent plus de temps que le travail manuel.

 

C’est pourquoi une nouvelle tendance dans la science informatique est à développe des méthodes pour rendre la programmation à la fois plus simple et plus rapide. Une façon est d’instruire les robots avec une idée approximative de la façon à résoudre une tâche et ensuite laisser les instructions détaillées aux intelligences artificielles.

 

Au cours des prochaines années nous verrons par conséquence le nombre de robots progresser et surtout se propager encore plus dans l'industrie. Entre autre il existe maintenant de la recherche pour rendre les robots plus capable à manipuler des matières qui se plient et s'étirent comme par exemple textiles et vêtements.

mercredi 30 décembre 2020

Les feuilles chauffantes qui économisent les batteries de voitures électriques

 

Les fabricants de voitures électriques cherchent des moyens à faire fonctionner les batteries aussi longtemps que possible. L'entreprise technologique allemande IAV a développé une conception qui économise quelques pourcents.

 

Combien de km peut un modèle électrique parcourir sur 1 chargement ? La réponse à cette question est plus intéressante que le nombre de kW ou les temps qu’il faut pour accélérer de 0 à 100 km/h.

 

L'idée d’IAV est de rendre le chauffage en hiver plus économe en énergie et ne pas la gaspiller dans des systèmes conventionnels.

Au fond il s’agit d’une feuille chauffant, mince, transparente, relativement bon marché et intégrant un filet électrique chauffant, appelée Smartmesh Quand installée dans la cabine elle reparte la chaleur plus régulièrement qu’un système conventionnelle.

 

IAV a simulé la performance avec des feuilles intégrées dans les côtés des portes et a aussi les testés dans un démonstrateur. Quand la température extérieure est basse les simulations montrent que le climat dans la cabine atteignait la température de confort plus rapidement.

 

Grâce à la chaleur radiante fournie par les feuilles, l’économie d'énergie pour le chauffage était aussi importante après la période de réchauffement, autour de 20%. Une climatisation plus efficace offre évidemment aussi une meilleure autonomie, jusqu'à 6% selon les simulations.

 

Source : IAV

mardi 29 décembre 2020

Une trottinette électrique avec autonomie sur niveau 2

Cette trottinette, avec une technologie d'automatisation sur niveau 2,  a été développée par la division de micro-mobilité chez Ford. Fourni avec de l’intelligence artificielle elle peut ralentir la progression s'il y a des gens sur le trottoir.

 

L'automatisation sur niveau 2 existe  déjà dans de nombreuses voitures. Il s'agit de ce que l'on appelle ADAS – advanced driver assistance systems. La technologie comprend un régulateur de vitesse adaptatif, qui fait que la voiture automatiquement accélère ou freine pour garder la distance par rapport aux autres véhicules. Cependant, l'assistance du conducteur est nécessaire pour par exemple le maintenir le véhicule sur la voie.

 

La trottinette a été développée par Spin, une filiale du Ford basée à San Francisco. Pour des raisons évidentes, le même support de pilote n'est pas fourni comme dans une voiture mais le système appelé Spin Insight Level 2 est dit capable à lire et de comprendre son environnement en temps réel.

 

La trottinette est fournie avec une caméra et un certain nombre de capteurs, ainsi que un ordinateur qui gère les informations capturés. Entre autres le système ralentit la trottinette si le conducteur roule trop vite sur un trottoir avec des piétons.

 

La technologie est le résultat du partenariat récemment annoncé par la société avec Drover AI et leur technologie PathPilot. Grâce à l'apprentissage automatique, ce système basé sur IA peut apprendre à tout détecter, de la conduite inappropriée sur les trottoirs à la recherche de places de stationnement, avec une précision supérieure à 95%.

 

Spin a maintenant demandé une autorisation d’utiliser leur trottinette sur les rues de New York. Une incitation pour la ville est que le système d'IA de la trottinette est capable à cartographier les schémas de conduite, qui révèlerait où les 2-roues utilisent les pistes cyclables, où elles utilisent les trottoirs, si cela peut expliquer des accidents sur des pistes cyclables inadaptées et où il y a des congestions. Le scooter sera commercialisé aux États-Unis et Royaume-Uni et quelques autres marchés en 2021.

 

Source : CISION  

lundi 28 décembre 2020

Une expérience controversée sur le rayement du soleil approuvée en Suède

 

Un projet de recherche très controversé a reçu l'approbation en Suède. Il s'agit de réduire le réchauffement climatique en libérant des particules dans l'atmosphère et ainsi réduire le rayonnement solaire.

 

Des chercheurs de l'université de Harvard, États-Unis, ont reçu le soutien de la Société spatiale suédoise pour faire voler un ballon d'essai à Kiruna, une ville 150 km nord du cercle polaire.

 

L'idée est d'apprendre plus sur la façon d'artificiellement amortir le rayonnement solaire et ainsi de refroidir la terre pour réduire le réchauffement climatique.

 

Pour comprendre ce que l'on appelle la géo-ingénierie solaire, une série de mesures est nécessaire, y compris des expériences de ce type.

 

Le ballon utilisé atteindra 20 km d’altitude mais à ce stade il ne relâchera pas des particules dans l'atmosphère. Si tout se passe bien, l'expérience pourrait être un pas vers un nouveau vol qui est prévu de répandre jusqu'à 2 kg de carbonate de calcium, CaCO3, qui est non nocive et le dominant constituant dans le calcaire.

 

Les études où les particules se propagent dans l'atmosphère visent à créer des nuages ​​plus denses qui plus réfléchissent la lumière du soleil. On pense que l’effet pourrait refroidir la terre.

 

Une expérience comme celle-ci peut être utile pour mieux comprendre ce que se passerait, car on ne connait pas l'ampleur réelle du refroidissement s’on augmente le nombre de particules dans un nuage. C'est l'une des incertitudes majeures des scénarios climatiques.

 

Les particules qui seront libérées à des fins de recherche ne resteront que quelques jours, au plus quelques semaines, dans l’atmosphère. Pour vraiment affecter des nombreux nuages ​​il faut énormément plus de particules.

 

La géo-ingénierie solaire fait l'objet de critiques dans le monde de la recherche. Entre autres, parce que l’emploi à grand échelle pourrait avoir des conséquences imprévues sur l'autre côté du globe, tel que une altération des systèmes de précipitations ou des effets sur les glaces polaires.

 

Ces expériences peuvent aussi donner l'impression que l'utilisation des énergies fossiles peut continuer. L'exclusion du rayonnement solaire de cette manière peut aussi être considérée comme interdit dans une lettre de l'ONU de 2010 au titre de la Convention sur la diversité biologique. Cette lettre, non contraignante, permet cependant des études scientifiques à petite échelle.

dimanche 27 décembre 2020

La survie de la Terre est un hasard

Pour comprendre ce qui s’est passé au début de la formation du système solaire, le modèle informatique déjà existant à l'université de Southampton a été rempli de 100 000 nouvelles planètes. Après 100 simulations, seules quelques-unes étaient habitables. Le résultat montre que la longue durée de vie sur la terre n’est qu’un hasard.

 

La terre est vieille de 4,6 milliards d'années et les premiers organismes primitifs sont apparus déjà après quelques centaines de millions d'années. C’était des cyanobactéries qui, suivant près de 2 milliards d'années de vie dans les couches supérieures des océans, avaient rempli l’atmosphère d'oxygène.

 

Les processus de création d’organismes plus complexe a aussi pris beaucoup de temps et malgré des événements tels que les âges de glaces et les bombardements de corps célestes, la vie n'a pas été supprimée, seulement changée.

 

Beaucoup ont pris ce processus pour acquis mais nous ne devrions pas le faire. C’est l'opinion de Toby Tyrell, professeur à l'Université de Southampton. Dans son étude, il affirme que notre existence à long terme est basée sur de la bonne chance dans un environnement très hasardeuse.

 

Un climat continuellement stable et habitable sur terre est assez déroutant. Nos voisins Mars et Vénus n'ont pas de températures habitables, bien que Mars autrefois l'ait. La Terre a non seulement des températures habitables aujourd'hui, mais il dur depuis plus de 3 à 4 milliards d'années, une période de temps extraordinaire sur le plan géologique, explique Toby Tyrell sur le site Web de l'université.

 

Avec l'aide du superordinateur et contrairement aux modèles précédents il a inséré des corps célestes imaginaires dans le système solaire. Ces simulations inclus plus de 100 000 planètes différentes. Chaque planète était simulée 100 fois et exposée aux événements climatiques hasardeux sur une période de 3 milliards d'années, jusqu'à ce qu’elles ne soient plus habitables.

 

Sur une population totale de 100000 cas, 9%, (8 700),  ont réussi au moins une fois et parmi celles-ci, presque toutes, (environ 8000), ont réussi moins de 50 fois sur 100 et la plupart, (environ 4500), ont réussi moins de 10 fois sur 100.

 

La conclusion de Tyrell est que le hasard est crucial pour qu'une planète puisse profiter d’une existence intacte comme la Terre.

 

« Nous pouvons maintenant comprendre que le temps que la terre est restée propice à la vie au moins dans une certaine mesure dépend de la chance. Si, par exemple, la Terre avait été touchée par un astéroïde légèrement plus gros que déjà connu, ou si l’impact avait eu lieu à un autre moment, la Terre aurait pu perdre son habitabilité complètement » constate-il.

 

Source : Communications Earth and Environment

samedi 26 décembre 2020

Le risque que de l’intelligence artificiel, IA, a des préjugés est réel

 

 Sont les robots utilisés par les autorités publiques sexistes? Les risques que les robots introduisent des données déréglées dans la base de décisions par les autorités seront maintenant étudiés en Suède.

Il s'agit d'un projet pilote pour examiner des risques de problèmes d'inégalités dans les assistances d’IA utilisés par des structures gouvernementales telles que la fiscalité et la sécurité sociale. En collaboration avec une société spécialisée dans l'IA, AI Sustainability Center, l'autorité pour l'égalité des sexes enquêtera sur le problème de préjuges.

Les robots, qui aussi sont appelés bots, apprennent par IA à partir des données qu'ils reçoivent et compilent des donnés de décision pour les administrateurs. Cependant, aux Etats-Unis, ils ont remarqué que les bots qui répondraient aux questions rapidement sont devenus racistes et sexistes.

Le fait que les algorithmes apprennent de données historiques risque de reculer les efforts d’égalité entre sexes. Des différents scénarios seront élaborés dans l'étude et les données saisies seront analysées. Il s'agit d'amener les robots de par eux-mêmes de ne plus suivre des vieux préjugés, comportements et préférences involontaires.

vendredi 25 décembre 2020

A quelle date arrive le Noël en janvier ?

 

Le calendrier julien a été introduit sous l'empereur romain Jules César (100-44 avant JC). C'était un calendrier solaire, (ne pas lunaire), qui suivait les saisons de sorte que janvier toujours était un mois d’hiver. 


Le problème est qu’il compte l’année solaire d'environ 10 minutes trop long, ce qui signifiait que l'année lentement s’écart des saisons. Le pape Grégoire XIII, (1502-1585), a donc procédé à une révision, le calendrier grégorien et il est encore utilisé par le monde occidental. Dans les pays protestants cette réforme a été introduite au XVIIIe siècle.

 

Des nombreux pays de la tradition orthodoxe l'ont introduit qu'au XXe siècle mais toutes les églises n'ont pas suivi. C'est pourquoi les fonctions administratives en par exemple la Russie, la Serbie et la Géorgie utilisent le calendrier grégorien, tandis que leurs églises orthodoxes toujours suivent le calendrier julien.

 

Selon le calendrier julien, le jour de Noël, (25 décembre), tombe le 7 janvier dans le calendrier grégorien. Il sera ainsi jusqu'à 2100, lorsque le jour de Noël saute encore un jour. Les orthodoxes russes célèbreront ainsi Noël le 7 janvier pour le reste de ce siècle. Incidemment, ce n'est pas seulement Noël, mais tous les jours de l'année, qui sont ainsi décalés de 13 jours par rapport au calendrier grégorien.

 

Par ailleurs le calendrier grégorien, avec le 29 février ajouté tous les 4 ans sauf les ans qui finissent par 00, n’est pas parfait. L’erreur est 1 jour tous les 2236 ans.

Un autre problème est que nos jours horaires sont quelques millièmes de seconds plus courtes que les jours solaires et de plus un peu irrégulières. C’est pourquoi un
seconde intercalaire est ajouté de temps à autre. La dernière fois était le 31 décembre 2016.

 

Les secondes intercalaires peuvent causer des problèmes dans des systèmes informatiques. Car, comme l‘année n’a pas toujours 365 jours, les minutes n’ont pas toujours 60 secondes. De plus, les minutes de 61 secondes arrivent irrégulièrement. Le problème peut être résolu soit par des systèmes qui sont connectés avec un calendrier officiel, soit en négligeant les secondes intercalaires, comme par exemple, le TAI ou le GPS.

 

Ce problème n’a pas encore eu une solution généralement accepté.

jeudi 24 décembre 2020

Il y a plus d’un demi-siècle que le mont Everest a été escaladé pour la première fois

 

Le 29 mai, à 11 h 30 en 1953, Sir Edmund Hillary et Tenzing Norgay atteignaient le sommet du mont Everest, le plus haut sommet du monde. Plusieurs personnes ont suivi mais environ 300 sont mort sur le chemin.

 

Le mont Everest est la plus haute montagne du monde. Son altitude a été mesurée à 8 850 m par satellite le 5 mai 1999. En 1954, la hauteur était de 8 848 m. A titre de comparaison, les gros avions volent à une altitude un peu plus de 10 000 m.

 

Le mont Everest fait partie de la chaîne de montagnes himalayenne qui s'étend sur plus de 2400 km le long du bord sud du Tibet. Il est cette barrière que sépare la péninsule indienne du reste de l'Asie.

 

Il y a plusieurs millions d'années, à l'époque des dinosaures, une mer s’étendu où actuellement est la chaine himalayenne. L'Inde et l'Asie étaient sur leurs plaques continentales respectives et séparés par cette mer, appelée Tethic. Les deux plaques se sont approchées et il y a 40 à 50 millions d'années, les continents se sont heurtés et l’Himalaya a commencé à s'élever.

 

Le mouvement des plaques continentales s’est ralenti mais le mont Everest et d'autres sommets de l'Himalaya sont toujours poussés vers le haut de 3 à 5 mm par an et cela en défie de l’érosion qui est très difficile à mesurer.

 

Sir Edmond Hillary et Tenzing ont marqué l'histoire en escaladant le mont Everest. Entre 1920 et 1952, 7 expéditions majeures n'ont pas réussi et en 1924, le célèbre alpiniste George Leigh-Mallory est mort dans une tentative. En 1952, un groupe d'alpinistes suisses a été contraint d'abandonner après presque avoir atteint le sommet sud, à seulement 350 mètres environ du plus haut  sommet. Edmund Hillary a rejoint deux expéditions en 1951 et 1952. Mais ce n'est que l'année suivante que la tentative a réussi.

 

A cause du Coronavirus Népal n’a pas permis des grimpeurs cette année. Pour atteindre le sommet il faut passer par le côté nord, ce qui a fait 51 grimpeurs. En 2019 ils étaient près de 900 et 10 ont perdu leurs vies.

mercredi 23 décembre 2020

Du fromage peut être toxique

 

Pourquoi est-il dangereux de manger du pain moisi mais ne pas du fromage moisi ?

 

Le danger des aliments moisis n'est pas la moisissure en tant que telle, mais les toxines, les mycotoxines, formés par certaines moisissures. Quant et si les mycotoxines se forment dépendent de plusieurs facteurs : L'espèce et la souche de moisissure, la température de stockage, la teneur en eau, la salinité, le pH, et cetera. Dans les fromages moulés tels que le roquefort, le brie et le gorgonzola, le fabricant contrôle ces facteurs, en utilisant des moules qui sont connus pour être sûrs, de sorte que le fromage reste inoffensif.

 

Il ne signifie pas qu’un fromage qui a moisi d'une autre manière serait généralement inoffensif. Lorsque des aliments moisissent dans nos réfrigérateurs et garde-manger, des nombreux facteurs sont inconnus. Il est donc préférable de toujours supposer que des mycotoxines se sont formées.

 

Une interrogation est jusqu'où les toxines peuvent-elles se propager dans les aliments? Sont-elles dans le produit entier ou seulement les parties visiblement attaqués ? Dans le pain, les mycotoxines peuvent se propager loin de l'infestation de moisissures visible. La raison est que le pain est poreux, ce qui permet aux hyphes du moule, (fils de cellules invisibles et minces), de se développer rapidement dans le pain entier.

Les fromages frais et à pâte molle contiennent beaucoup d'eau, ce qui signifie que les mycotoxines peuvent se propager très loin. Ces produits doivent donc être jetés s'ils présentent de la moisissure.
  
Le fromage à pâte dure, en revanche, est plus compact et ne contient pas autant d'eau. Les mycotoxines ne se propagent donc pas aussi loin mais sont plus concentrées au voisinage de l'attaque visible des moisissures. Par conséquent, il est bon de couper le moule par une bonne marge et de manger le reste du fromage.

mardi 22 décembre 2020

A lire un code informatique n'active pas les centres de traitement du langage dans le cerveau

 

Les codeurs débutants comparent souvent le processus d'apprentissage de la programmation d'ordinateurs à l'apprentissage d'une nouvelle langue. Les similitudes ne manquent pas, les deux ont une variété de symboles et de syntaxe qui sont arrangés pour communiquer. Cependant, selon, de la nouvelle recherche, il semble que les ressemblances s’arrêtent là.


Chez des personnes en train d’analyser du code testées, les centres de traitement du langage du cerveau, tels que la région de Broca, le cortex insulaire et d’autres, ne s’activaient pas.

 

Cependant, ce qui s’est activé était une fonction distribuée appelé réseau à demandes multiples, généralement associé à la résolution de problèmes mathématiques, aux mots croisés et à l'exécution d'autres tâches mentales exigeantes qui nécessitent la conservation de nombreuses informations en même temps.

Ce qui est encore plus remarquable, est que la lecture de code semble activer des parties du réseau qui ne sont impliquées ni en mathématiques ni en logique. Cela indique que la programmation informatique, tout en étant une tâche exigeante sur le plan cognitif, est plus qu'un simple type de pensée logique.


« A comprendre le code informatique semble être sa propre chose. Ce n’est pas la même chose que la langue et ce n’est pas la même chose que les mathématiques et la logique », a commenté l’auteur principal du rapport.

Le but de l'étude était de tester les deux hypothèses principales concernant la manière dont le cerveau apprend à coder. Le premier était que l'apprentissage du code nécessite des compétences de mathématiques supérieures, tandis que le second mettait l'accent sur les compétences linguistiques.

 

Pour découvrir quelle hypothèse était la plus proche de la vérité, les chercheurs initiaient un groupe de jeunes adultes de s'allonger dans un scanner IRMf et d'examiner des extraits de code écrits dans les langages de programmation Python ou ScratchJr relativement faciles à lire.

 

Ils demandaient ensuite les sujets - qui maîtrisaient les langues susmentionnées - d'essayer de prédire la signification du code et quelle action il allait produire.

 

Les résultats montraient que la lecture de code active à la fois les côtés gauche et droit du réseau à demandes multiples impliqués en mathématiques,  logique et navigation spatiale. Cela signifie probablement que la maîtrise en mathématiques n'est pas une exigence stricte pour devenir un bon programmeur.

 

Source : MIT News

lundi 21 décembre 2020

De vrais longs dormeurs

 

La bacterie U1365 9H-3. Le trait represent 5 µm 

 

J’ai mon réveille mis à 6 heures mais assez souvent et encore peu réveillé, je l'éteins et dort encore 1 heure. Dans ces cas je me considère comme un long dormeur.

 

Maintenant je me suis rendu compte que cette définition est un peu fade. Selon la légende, la belle au bois dormant sommeillait pendant 100 ans avant d’être réveillée par un baiser d’un prince.

Cependant, ce record de sommeil a été battu à plusieurs reprises, y compris par des micro-organismes dans le pergélisol et des mines de sel. De plus des chercheurs ont maintenant examiné ce qu'il y a dans la boue sur le fond marin dans le Pacifique Sud et trouvaient des organismes vivant et très vieux.


Parce que ce boue est très dense avec minces espaces entre les grains minéraux, on pense que les bactéries y capturés n’ont pas pu se déplacer verticalement. Par conséquence elles ont resté capturées dans la profondeur au moins depuis le temps de dépôt de l'argile.

Les chercheurs collectionnaient des bactéries à partir d'une couche d'argile, âgée de 101,5 millions d'années. En ajoutant des nutriments et en maintenant une faible teneur en oxygène, ils ont réussi à les réveiller à une vie active.

 

Source : nature communications

dimanche 20 décembre 2020

Une entreprise norvégienne a conçu un system de piles à combustible pour des grands navires

 

Le système de pile à combustible pour des grands navires sera prêt en 2021 et le fabriquant norvégienne Havyard a lancé une entreprise qui commercialisera la solution. « Nous pensons que le moment est bien choisi ».

 

Havyard prévoit de mettre la touche finale à son système de pile à combustible à base d'hydrogène pour les grands navires en 2021. Le constructeur naval norvégien annonce maintenant qu'il a fondé la nouvelle société Havyard Hydrogen AS, dont la tâche sera de commercialiser le système.

 

« Nous constatons un intérêt accru pour l'hydrogène sur le marché. Cette forme d'énergie ne produit aucune émission CO2 tout en étant la technologie la plus mature pour les grands navires voyageant sur des distances relativement longues. Grâce à nos connaissances et à notre expertise en matière d'hydrogène, nous sommes en excellente position pour figurer parmi les principaux acteurs du développement et de la livraison de systèmes à hydrogène », a déclaré le PDG du groupe Havyard.

 

Leur système est basé sur des piles à combustible suédoises Powercell et il est évolutif avec des modules de 200 kW qui peuvent être connectés pour fournir un maximum de 3,2 MW. Linde Engineering livre les réservoirs qui conservent l'hydrogène sous forme liquide à des températures inférieures à - 253 ° C.

 

Parce que le réservoir a un emplacement flexible, le système devient non seulement disponible pour les nouveaux navires mais peut aussi être utilisé pour convertir des navires plus anciens. Avec le soutien d'autres sociétés du groupe, Havyard peut aussi fournir d'autres systèmes de contrôle et d'énergie, « de la pont à l'hélice ».

 

La technologie est indéniablement dans le temps. En septembre, le Parlement européen a voté pour inclure les émissions de CO2 du transport maritime dans les droits commerciaux de l'Union, ce qui exerce une pression supplémentaire sur l'industrie. En outre, le département américain de l'énergie a publié son plan de programme d'hydrogène. L'hydrogène y est lancé comme un moyen à réduire les émissions de CO2 pour des industries autrement inaccessibles, notamment en mer.

 

« Si la Norvège et le reste du monde veulent atteindre les objectifs d'émissions, nous avons besoin de solutions capables à réduire les émissions à zéro. Nous pensons que le moment est bien choisi, étant donné que le marché et la réglementation créent une demande de solutions concrètes pouvant apporter des réductions significatives de la part de l'industrie du transport maritime », a  déclaré le PDG de Havyard.

 

Source : Electrive.com

samedi 19 décembre 2020

Rayons X révèlent que les anciens égyptien maîtrisaient la chimie de l'encre

 

Les artistes de la Renaissance ont découvert que du métal dans les couleurs faisait sécher la peinture à l'huile plus rapidement. Cependant, l'encre des anciens égyptiens exposée aux rayons X révèle maintenant qu’ils savaient fabriquer une encre fonctionnelle basée sur le même principe il y a 2000 ans.

 

Une équipe internationale de chercheurs a examiné douze fragments de papyrus de la bibliothèque du temple de la ville de Tebtunis. Les fragments ont environ 2000 ans et appartiennent aujourd'hui à la collection de papyrus de Carlsberg, Danemark. À l'aide de rayons X à haute énergie, il a été possible à découvrir des traces d'additifs dans l'encre dont le seul but était à faire sécher l’encre rapidement et éviter qu’elle ne soit trop collent

 

Des années d'analyse de l'encre sur les fragments de papyrus de la bibliothèque ont révélé que l’encre contient des composés à base de fer et plomb auparavant inconnues. La conclusion des chercheurs est que les connaissances sur l'utilisation du métal pour influencer le temps de séchage était plus répandues dans la région méditerranéenne qu'on ne le pensait auparavant.

 

Dans l'Égypte ancienne, l'encre était utilisée pendant plus de 5 000 ans pour créer les couleurs noir et rouge. Les composants étaient suie ou ocre mélangés avec un liant, par exemple de la gomme arabique qui ensuite était préparé avec de la colle animale, de l'huile végétale ou du vinaigre. Puis l'encre était séchée et pressée en pastilles facile à transporter.

 

Tout ce qui était nécessaire pour utiliser l'encre était un peu d'eau ajoutée et un crayon à roseaux. Cependant, étant donné la complexité des mélanges, les chercheurs ne croient pas qu'ils étaient créés par le clergé et un papyrus grec confirme aussi que c’était des ateliers spéciaux qui produisaient l'encre rouge.

 

Les chercheurs examinaient l'encre avec des rayonnements synchrotron. Pour les produire il faut accélérer des électrons à une vitesse à près de la vitesse de la lumière dans un accélérateur linéaire. Ces rayons sont si précises qu’ils peuvent analyser des structures sur le niveau atomique.

Source : ars TECNICA

vendredi 18 décembre 2020

Les extinctions de masse se produisent en cycles

 

L'extinction dite du Crétacé-Tertiaire est considérée comme
l'une des cinq plus grandes extinctions de masse. Elle
s'est produit il y a 65,5 millions d'années et signifiait
 la fin des dinosaures
.

 Selon de nouvelles estimations, les extinctions massives chez les animaux terrestres à quatre pattes se sont produites à des intervalles de 27,5 millions d'années au cours des derniers 300 millions d'années. Les chercheurs tentent maintenant à trouver les causes de ces étranges cycles.

 

Personne ne sait exactement combien d'extinctions massives qui ont eu lieu sur notre planète. Les scientifiques ont une assez bonne idée des 5 plus importantes qui se sont produits au cours des derniers 500 millions d'années. Peut-être sommes-nous maintenant au bord du 6eme, extension causé par la prédation humaine. En plus des extinctions massives importantes, un certain nombre de plus petites extinctions ont eu lieu, dont le nombre varie en fonction de la définition du terme.

 

Des chercheurs de l'Université de New York ont analysé l'extinction d'animaux terrestres à quatre pattes et ils ont montré qu'au moins 10 se sont produits au cours des 290 derniers millions d'années. Ces extinctions ne sont pas réparties au hasard dans le temps, mais ils se sont produits à 27,5 millions d'années d'intervalle. À 8 de ces occasions, des extinctions ont aussi eu lieu dans les océans. En termes de temps, ces extinctions de masse coïncidaient avec des périodes d'éruptions volcaniques et 3 d'entre elles correspondent aussi aux moments des très grands impacts de météorites connus.

 

Le fait que les éruptions volcaniques et les impacts des météorites peuvent provoquer des extinctions massives est une théorie acceptée. Cependant, il est difficile d'expliquer pourquoi de telles catastrophes suivraient un cycle régulier de 27,5 millions d'années. Les chercheurs à l'origine des nouveaux calculs pensent que le cycle est causé par des phénomènes astronomiques.

 

Le soleil se déplace sur une orbite autour du centre de la Voie lactée. Cependant, l'orbite solaire n'est pas plate mais forme des vagues perpendiculaires du plan de la Voie lacté. Notre système planétaire passe ce plan horizontal de la Voie lactée environ tous les 30 millions d'années. Lorsque cela se produit, le risque augmente que la Terre soit touchée par des corps célestes extraplanétaires qui pourraient entraîner des extinctions massives.

Une autre hypothèse est que le passage à travers le plan horizontal de la Voie lactée peut provoquer des perturbations géologiques sur Terre et déclencher des éruptions volcaniques qui provoqueraient des extinctions massives.

 

Source : Historical biology

jeudi 17 décembre 2020

Le véhicule électrique qui n'a jamais besoin d'être chargé

 

Selon le fabriquant Aptera leur tricycle peut roule sans ne jamais être branché. Les panneaux solaires qui recouvrent le châssis suffissent - en condition de ne pas conduire plus que 70 km par jour.  

 

Ceux qui roulent plus devraient aussi être contant. Avec les batteries complètement chargées, l'autonomie est de 1000 miles, soit 1609 km.

 

Les 180 panneaux solaires qui couvrent 3 m2 carrés du châssis et fournissent une autonomie de 72,4 km par jour. L'entreprise affirme avoir créé le véhicule de série le plus économe en énergie au monde, partialement parce que il est construit en composite léger plus résistant que l'acier.

Le fabricant précise que le tricycle n'est pas une voiture. Cependant, avec les mesures de 4,4 m long et de 2,2 m large, il y a de la place pour deux adultes plus un animal de compagnie. Malgré son apparence fragile le tricycle offre des performances impressionnantes. Avec des moteurs refroidis par liquide il peut passer de 0 à 96,5 km/h en 3,5 secondes et la vitesse maximale est tant haute que 177 km/h.

 

A réserver le véhicule ne coûte que 100 dollars. Récemment, Aptera a annoncé que tout la production de leurs versions Paradigm et Paradigm+ pour 2021 a été réservé, et cela dès le premier jour. Au total ils sont plus de 3 000. La production commence en 2021. Le tricycle est vendu avec 4 packs de batteries correspondant à les autonomies de 402 km, 643 km, 965 km et 1 609 km. Les prix varient entre 25 900 et 46 900 dollars.


Source : Aptera


mercredi 16 décembre 2020

Un long et muqueux ver pourrait fournir de nouveaux pesticides

 

Le ver lacet contient un poison très dangereux pour les invertébrés, mais ne pas pour les humains. Ce ver, en latin classifié comme Lineus longissimus, n’est pas seulement l'animal le plus long du monde mais aussi le plus toxique en Europe. Des chercheurs ont maintenant analysé les toxines et pensent qu'elles pourraient être utilisées comme pesticides dans agriculture.

 

Le ver lacet a un maximum de 1 cm d'épaisseur mais peut grandir jusqu'à 50 m de long. Ils vivent sur les côtes atlantiques aussi nord que la Scandinavie. Lorsqu’ils sont taquiné, ils sécrètent des grandes quantités de mucus épais et toxique qui paralyse et tue l’agresseur, par exemple un crabe. Cependant, les chercheurs ne savent pas encore si le poison est utilisé pour chasser ou pour se défendre.

 

Celui qui trouve un de ces vers emmêlée sur la plage et le touche, peut ressentir une sensation de picotement dans la main, mais pour un individu sans colonne vertébrale, cela aurait été bien pire. Parmi les invertébrés que les chercheurs ont testés, la réaction est environ 100 fois plus forte que chez les mammifères. La différence n'est pas que nous sommes plus gros mais que nos cellules fonctionnent différemment. Cela signifie que le poison du ver lacet pourrait devenir utile pour l’agriculture.

 

Un des problèmes avec un tel pesticide est la même que pour les pesticides artificiels, il tuera sans discrimination aussi les insectes bénéfiques tels que les abeilles et les papillons.

 

Par contre, la dégradation de ces substances est naturelle de sorte que le risque qu'ils s'accumulent dans la nature est faible.

mardi 15 décembre 2020

La Norvège et le Danemark construiront un énorme ferry à hydrogène

    

 

Le Danemark et la Norvège ont décidé d’ensemble construire le plus grand ferry à ce jour propulsé par l'hydrogène vert. D'ici à 2035, Europa Seaways sera en service.

 

Il trafiquera la route Copenhague - Frederikshavn - Oslo. Dans ce projet, soutenu par l'UE, on estime que le ferry réduira les émissions de CO2 par 64 000 tonnes par an par rapport à un bateau conventionnel, ce qui correspond aux émissions de 13 000 voitures.

 


        Avec une capacité de 380 voitures, alternativement 120 camions et 1 800 passagers, il sera le plus         grand ferry à l'hydrogène vert au monde. Le système de pile à combustible de 23 MW le rendra             aussi le plus puissant du genre.

        Les plus grands systèmes de pile à combustible d'aujourd'hui fournissent 1 à 5 MW. Il est donc                évident que le développement d'un système de 23 MW pour un ferry est un engagement énorme.            Pour réussir il faut former des partenariats avec des entreprises qui ont les plus grands experts                 mondiaux en matière de conception, test, construction et financement.


Le carburant sera livré sous forme d’hydrogène liquide par le danois Ørsted, un géant dans éoliens offshore. L'électrolyse qui produira l'hydrogène sera livrée par une usine de la région Copenhague.

 

Source : DSDF

lundi 14 décembre 2020

Poussins climato-intelligents

 

Les pinsons zébrés parlent avec leurs œufs et préparent ainsi les poussins à une vie dans un climat de plus en plus chaud.

 

Les poussins peuvent entendre leurs parents à travers la coquille d'œuf. Une étude sur les pinsons zébrés en Australie montre que s'il fait plus de 26 °C à l'extérieur, les parents pinsons utilise un cri spécial. Les poussins dans les œufs entendent ces cris et cela affecte leur développement après la naissance.

Ces cris incitent les jeunes à adapter leur poids à la température. Plus le temps est chaud le moins ils pèsent lorsqu'ils deviennent indépendants. Les poussines qui n'ont pas entendu ces cris investissent plutôt pour devenir aussi gros et gras que possible, quelle que soit la température.

 

Les petits pinsons adaptés à la chaleur ont plus de jeunes que les plus gros pinsons, qui n'ont pas entendu les cris pendant leurs phases comme fœtus. L’explication est thermique, des petits corps dissipent mieux de la chaleur que des grands corps. Cela offre des importants avantages dans un environnement chaleureux et explique le succès de reproduction des petits individus.

Les pinsons zébrés mâles qui ont entendu les cris au stade de l'œuf aiment pénétrer dans les zones très chaudes. Ce fait montre que l'adaptation en température peut être répartie entre générations.

 

Il est depuis longtemps connu que certaines espèces d'oiseaux communiquent avec leurs œufs. Cependant, personne n'a auparavant montré qu'une telle communication peut affecter la croissance des poussins et entraîner des changements qui durent toute une vie.

 

Les pinsons zébrés d'Australie nichent quand de la pluie provoque la floraison du désert. Cela peut se produire dans des températures entre 15 à 35 °C. Dans ces conditions imprévisibles, il est facile à comprendre l'avantage des ajustements spéciaux.

 

Source : Oxford Academic

dimanche 13 décembre 2020

Des bouteilles PET avec électronique peuvent cartographier les débris dans les océans

 


Une bouteille PET jeté dans un fleuve peut parcourir des centaines de km en quelques semaines et si dans la mer, elle peut flotter des milliers de km. Ce fait a maintenant été montré par une étude avec bouteilles PET équipées GPS et émetteurs satellites.

 

Au moins 150 millions tonnes de déchets plastiques flottent dans les océans, et 8 millions de tonnes supplémentaires sont ajoutées chaque année. La connaissance de l'origine et de la destination de ces déchets plastiques est insuffisante. Les modèles océanographiques fournissent certains indices mais il est nécessaire de collectionner des données plus détaillées sur les mouvements de ces objets. Une équipe de recherche des États-Unis, du Bangladesh et d'Angleterre a maintenant mis au point une méthode de cartographie.

 

Les chercheurs équipaient des bouteilles PET avec des dispositifs de suivi par satellite et les jetaient dans la fleuve Gange et son embouchure dans la baie du Bengale. Les données sur les mouvements des bouteilles étaient collectées et analysées grâce à la technologie SIG, (système d'information géographique), qui produit des cartes numériques.

 

Les chercheurs ont été surpris par les distances parcourues dans un temps relativement court. La bouteille qui s'est déplacé le plus flottait près de 3 000 km, ce qui montre que le problème est mondial.

 

La « bouteille record » a été mise à l’eau près de l'embouchure du Gange et en moyenne elle a parcouru un peu plus de 6 km par jour. Les bouteilles libérées dans la rivière ont parcouru environ 900 km. Elles flottaient en aval par étapes et les données GPS montraient qu’elles se sont coincées ici et là sur leurs parcours. Certaines d'entre elles ont apparemment été ramassées, tandis que d'autres ont disparu sans laisser des traces.

Les chercheurs estiment que cette première étude montre que des bouteilles équipés avec GPS peuvent apporter des connaissances importantes dans la lutte contre la pollution plastique dans les océans. La technologie développée pour le projet est open source, c'est-à-dire libre à utiliser et modifier par tout le monde. Plusieurs d’autres études sont en cours.

La prochaine étape pour les chercheurs est à développer la technologie afin qu'elle puisse suivre d’autres types d'objets en plastique, tels que par exemple emballages alimentaires.

Source :
PLOS ONE

samedi 12 décembre 2020

Volta Trucks vend 1000 camions électriques

 

La start-up suédo-britannique Volta Trucks a reçu sa première commande majeure. C’est le français Petit Forestier qui a commandé 1000 camions électrifiés. Cependant, il faudra attendre la fin de 2022 avant que les premiers camions puissent quitter l'usine.

 

Dans un monde qui très vite doit se transformer vers un situation plus écologique, le problème pour les fabricants traditionnels de camions est qu’ils ont des énormes fabriques pour moteur et boites de vitesse qu’il faut rentabiliser. Ce fait ouvre la possibilité pour start-ups à s’établir sur le marché. C’est le cas de Volta Trucks.

 

Volta Trucks a réussi à recruter plusieurs acteurs majeurs en tant que clients potentiels, notamment Bring en Suède et la poste en Norvège, qui ont testé leur camion mais jusqu'à présent, ils n’ont pas passé des commandes.

 

L’entreprise essaye principalement à vendre ces camions dans des grandes villes comme Londres et Paris. La capitale française est particulièrement intéressante car elle interdira des camions diesel dans le centre-ville à partir de 2024.

 

Les premiers camions seront produits à la fin de 2022. On ne sait pas encore dans quel pays mais il penche vers le Royaume-Uni où aussi sont les ingénieurs.

 

Parce que Volta Trucks sont en négociations avec plusieurs gros clients, l’entreprise ne veut pas s’exprimer sur le prix ni le nombre de camions totalement vendu.

 

Quelques donnés :

 

Volta Trucks produira un camion entièrement électrique en série du nom Volta Zero, spécialement consul pour livraisons en villes.

 

L’autonomie des batteries est de 150-200 km sur un chargement.

 

La cabine est abaissée et adaptée pour offrir une meilleure visibilité sur les côtés, principalement pour réduire les risques de collisions avec usagers de la route non protégés.

L’espace de chargement peut être refroidi.