Un projet de recherche très controversé a reçu l'approbation en Suède. Il s'agit de réduire le réchauffement climatique en libérant des particules dans l'atmosphère et ainsi réduire le rayonnement solaire.
Des chercheurs de
l'université de Harvard, États-Unis, ont reçu le soutien de la Société spatiale
suédoise pour faire voler un ballon d'essai à Kiruna, une ville 150 km nord du
cercle polaire.
L'idée est d'apprendre plus
sur la façon d'artificiellement amortir le rayonnement solaire et ainsi de
refroidir la terre pour réduire le réchauffement climatique.
Pour comprendre ce que
l'on appelle la géo-ingénierie solaire, une série de mesures est nécessaire, y
compris des expériences de ce type.
Le ballon utilisé
atteindra 20 km d’altitude mais à ce stade il ne relâchera pas des particules
dans l'atmosphère. Si tout se passe bien, l'expérience pourrait être un pas
vers un nouveau vol qui est prévu de répandre jusqu'à 2 kg de carbonate de
calcium, CaCO3, qui est non nocive et le dominant constituant dans
le calcaire.
Les études où les
particules se propagent dans l'atmosphère visent à créer des nuages plus
denses qui plus réfléchissent la lumière du soleil. On pense que l’effet
pourrait refroidir la terre.
Une expérience comme
celle-ci peut être utile pour mieux comprendre ce que se passerait, car on ne connait
pas l'ampleur réelle du refroidissement s’on augmente le nombre de particules
dans un nuage. C'est l'une des incertitudes majeures des scénarios climatiques.
Les particules qui seront libérées
à des fins de recherche ne resteront que quelques jours, au plus quelques
semaines, dans l’atmosphère. Pour vraiment affecter des nombreux nuages il
faut énormément plus de particules.
La géo-ingénierie solaire
fait l'objet de critiques dans le monde de la recherche. Entre autres, parce
que l’emploi à grand échelle pourrait avoir des conséquences imprévues sur
l'autre côté du globe, tel que une altération des systèmes de précipitations ou
des effets sur les glaces polaires.
Ces expériences peuvent aussi donner l'impression que l'utilisation des énergies fossiles peut continuer. L'exclusion du rayonnement solaire de cette manière peut aussi être considérée comme interdit dans une lettre de l'ONU de 2010 au titre de la Convention sur la diversité biologique. Cette lettre, non contraignante, permet cependant des études scientifiques à petite échelle.
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