Des chercheurs de
l'Université d'Uppsala, de l'Institut Karolinska et de l'Institut royal de
technologie de Stockholm ont simulé la façon dont l'infection Corona se propage
dans la société suédoise. Le
résultat, qui est publié sur un serveur pour articles non examine
par des pairs, montrent que l'infection atteindra un pic début mai et que le
nombre d'unités de soins intensifs sera 20 fois supérieur aux places actuellement
disponibles.
La simulation montre aussi
que le nombre total de décès à Covid-19 pourrait s'élever à environ 80 000
avant que l’épidémie ne cesse. Le 16 avril, l'Agence de la santé publique a
annoncé que le chiffre était de 1 333, ce qui proportionnellement est un
peu près la moitié qu’en France.
Espérons que le modèle
n'est pas correct, a dit une épidémiologiste à l'Institut Karolinska, un des
auteurs de l'étude. Elle est préoccupée par le laxisme en Suède et estime que le
pays devrait imposer des restrictions plus sévères. Actuellement il n’y a pas
de confinement mais beaucoup de restrictions. Des rassemblements de plus de 50
personnes sont par exemple interdits et des restaurants de self-services
fermés.
En utilisant des registres
nationaux détaillés sur par exemple la démographie, la géographie et les professions,
la simulation est basée sur un modèle détaillé de la population. Elle a été
réalisée avec l'aide des plus puissants superordinateurs du pays.
D’autres données utilisées
proviennent d’autres pays sur par exemple le nombre de personnes
diagnostiquées, hospitalisées et décédées tout en considérant leurs
restrictions. Selon les chercheurs, l'étude est basée sur des « estimations prudentes ».
Une
autre simulation, fait en fin
de Mars, a montré que la moitié de la population sera infecté en Avril. Si la
mortalité est de 2% ce chiffre correspondrait à 100 000 morts.
Actuellement, au milieu d’avril, ils ne sont que 1 333.
La courbe sur les cas
détecté en Suède a un peu près la même forme qu’en France et elle montre que le
nombre de personnes infecté par jour stagne.
Chez l'Agence de la santé
publique, qui gère les mesures de protections, ils disent que ils normalement
réussissent à faire des pronostics pour quelques jours, un peu comme la météo mais
que le sujet est trop complexe pour simulations en long termes. Pour la
possibilité à confiner le COVID-19 sur un niveau acceptable elle est caustiquement
optimiste.
Peut-être est-il le
caractère saisonnier de COVID-19 qui fait que des simulations vastement
semblent surestimé la progression de l’épidémie. Il est clair qu’il existe pour
toutes les maladies de ce type mais l’ampleur pour COVID619 n’est pas connue. A
Marseille le professeur Didier Raoult a été beaucoup critiqué pour l’avoir mis en avant comme un facteur
essentielle.
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