Les moustiques du
paludisme ont des récepteurs sur leurs antennes et leurs parties buccaux qui
détectent le CO2 et les odeurs corporelles. Une femelle moustique sanguinaire
peut trouver un humain à une distance assez longue avec aide de ces capteurs.
De tout près c'est plutôt la chaleur corporelle qu’elle utilise pour s’orienter
vers la victime. Ce fonctionnement est connu depuis longtemps mais ne pas les
détails.
Une équipe de recherche
américaine a maintenant analysé l'ADN des moustiques et des mouches à la
recherche de l'origine des récepteurs de chaleur spéciaux qui ont les moustiques
paludéens. Ils ont trouvé un candidat approprié chez les mouches mouche du
vinaigre. Ces petites mouches, de la taille de quelques mm, ont un récepteur sensible
aux températures basses qu’elles utilisent pour éviter les environnements trop frais.
Si ce récepteur est stimulé, elles volent simplement dans l'autre sens.
Les moustiques du
paludisme et ces mouches ont un ancêtre commun qui vivait il y a 250 millions
d'années. L’hypothèse de chercheur était que ce récepteur du froid par l'évolution
s’est transformé en récepteur de chaleur chez les moustiques. En utilisant les
ciseaux génétiques Crispr-Cas 9, ils ont reçu a éliminer les protéines qui forment
le récepteur chez les moustiques. Le résultat a été que les moustiques
manipulés étaient nettement moins bons à trouver des sources de chaleur que les
espèces ordinaires, ce qui a confirmé l’hypothèse.
Plus de 400 000 personnes
meurent du paludisme chaque année. Il y a donc un grand besoin de nouvelles
méthodes de contrôle. Plusieurs tentatives sont en cours pour arrêter la
maladie en génétiquement manipulant les moustiques du paludisme. Il semble que
la possibilité de les totalement éliminer de la nature par manipulations
génétiques existe mais le sujet est très controversé car les conséquences sont
inconnues. Voici
un exemple.
Source : Science
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