Les monomères à cristaux
liquides qui, entre autres, sont utilisés dans des téléphones portables et
téléviseurs dégagent des produits chimiques qui peuvent être nocifs. Une équipe
de recherche qui a étudié plusieurs environnements intérieurs a trouvé les
substances dont on ne connaît pas la dangerosité dans près de la moitié des
échantillons de poussière.
Il est connu que des
objets électroniques encapsulés en plastique peuvent libérer des substances
toxiques, notamment des retardateurs de flamme. Une autre menace potentielle
est maintenant dans le collimateur. Il s’agit des monomères à cristaux liquides
qui sont présent dans beaucoup d’écrans.
Une équipe de recherche
internationale dirigée par l'Université de la Saskatchewan au Canada a maintenant
étudié la concentration de ces monomères dans sept locaux différents en Chine,
un logement pour des étudiants, une salle à manger, une école, un logement pour
employés, un hôtel, un laboratoire et un atelier de réparation d’appareilles
électroniques.
Plus d'une centaine des
362 échantillons avaient un taux potentiellement toxique dont 53 ont été testés positifs pour
les monomères à cristaux liquides. 90% des monomères trouvés avaient des
propriétés chimiques alarmantes, c’est-à-dire que ils s'accumulent dans les
organismes, ne se décomposent pas dans la nature et peuvent se rependre sur de
longues distances dans l'atmosphère. Près d’un 25% des produits testés
possédaient tous ces 3 caractéristiques.
L'équipe examinait aussi
les monomères spécifiques trouvés dans les 6 des plus vendus smartphones. Les
chercheurs notent que ces produits peuvent endommager la fonction de la glande
thyroïde et de la vésicule biliaire, ce qui ressemble les effets de dioxines et
de retardateurs de flamme.
Les monomères se sont
également révélés capables d'interférer avec la digestion des animaux en
entravant la faculté à digérer de la nourriture.
Ces faits peuvent sembler
alarmants. Cependant, un
toxicologue à l'Université de la Saskatchewan constate que nous ne savons pas encore s'il s'agit
d'un problème mais qu’il maintenant est connu que les gens sont exposés aux ces
produits qui potentiellement peuvent être nocifs.
On estime que la Chine, le
Japon et la Corée du Sud ont produit environ 200 millions mètres carrés
d'écrans à cristaux liquides en 2018. Déjà dans quelques années une grande
partie de cette quantité sera dans nos déchets et leurs composants nocifs
risque de se reprendre dans la nature.
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