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mercredi 28 novembre 2018

Plaques de toits photovoltaïques



Plusieurs entreprises vendent des matériaux du toit avec panneaux solaire intégrés. Ce que rend l’entreprise Midsummer diffèrent est qu’elle le fait avec la technologie CIGS, (cuivre, indium, gallium et sélénium), aussi appelé couche mince parce que l’épaisseur de la surface active n’est que 1 à 2 µm.

Le développement de la technologie CIGS comme alternative à silicium se poursuit depuis des décennies. Le silicium est un genre de céramique et il est mis sur des plaques de verre pour éviter le problème de dilatations thermiques diffèrent. Sans trop en pensé les développeurs de la technologie CIGS choisissaient aussi du verre comme substrat porteur -- sauf Midsummer qui depuis leur début utilise plaques d’acier inoxydable, le tout encapsulé en plastique. L’avantage est que ces cellules deviennent flexibles et idéales pour toits, véhicules et autres structures où les panneaux classiques en silicium sont trop rigides ou trop lourdes.


Midsummer a depuis le début en 2004 focalisé sur la conception de machines de production. Elle est maintenant la seule société au monde à disposer un processus suffisamment stable et performant pour une production de panneaux flexibles en grand échelle. Récemment, il y a eu une amélioration significative du rendement correspondant à 16,4% de la surface totale. C’est quelques pourcent moins que de panneaux de silicium mais à cause d’un prix plus bas très concurrentielle.

Le prix de leurs plaques de toit est atour de 150 €/m2, à comparer avec tuiles photovoltaïques de 400 à 1000 €/m2 et des panneaux solaire de 200 à 300 €/m2.

En Californie, il y a 435 millions de mètres carrés de toit plats qui ne supportent pas le poids des panneaux de silicium. Dans ces cas les plaques solaires de Midsummer sont la seule option.

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